Le Rationnel Dans Le Fantastique

Le fantastique est un registre littéraire qui se caractérise par l’intrusion du surnaturel dans le cadre réaliste d’un récit. Selon le théoricien de la littérature Tzvetan Todorov, le fantastique se distingue du merveilleux par l'hésitation qu'il produit entre le surnaturel et le naturel, le possible ou l'impossible et parfois entre le logique et l'illogique. Le merveilleux, au contraire, fait appel au surnaturel dans lequel, une fois acceptés les présupposés d'un monde magique, les choses se déroulent

triste qu'il faille encore parler du fantastique comme d'un genre mésestimé, alors que de brillants esprits ont déjà fait ressortir toute la complexité, toute la profondeur de ce genre. Serait-ce que les critiques ne se donnent plus la peine de lire les théoriciens? Serait-ce que le fantastique est tombé aux mains d'une bande d'auteurs marginaux et peu talentueux qui ne savent pas l'exploiter adéquatement? Quoi qu'il en soit, on range désormais dans le fantastique tout texte qui contient un peu d'invraisemblance

Analyse des caractéristiques du fantastique La nouvelle Ubiquité respecte parfaitement, selon moi, toutes les caractéristiques d’une nouvelle fantastique, de la première à la cinquième. Premièrement, l’auteur du texte place le personnage principal dans un environnement qui lui est familier, c’est-à-dire chez lui, à l’heure où il s’apprête à lire avant de se coucher. C’est à ce moment que le don de l’ubiquité, que l’on peut qualifier comme étant l’étrange, fait surface et trouble l’ordre normal des

LGC , Plan détaillé de « Le Manteau » tiré des Nouvelles de Petersbourg de Gogol : Intro : Au XIXème siècle le courant fantastique mêlé à l’humour et à l’ironie se développe avec les nouvelles de Gogol. Ainsi dans « Le Manteau », nouvelle publiée en :18.., dans le recueil Les Nouvelles de Pétersbourg, est pour l’auteur l’occasion de décrire, non sans ironie, la société russe du XIXème siècle au travers un personnage emblématique de cette société : Akaki Akakiévitch. IL s’agit d’un fonctionnaire

du genre fantastique nullement vu auparavant. Le célèbre écrivain Guy de Maupassant est un des premiers auteurs à avoir usé du réalisme ainsi que du fantastique dans ses contes et nouvelles. Ce spécialiste du doute et de l’angoisse a rédigé, en 1884, la nouvelle La Chevelure publiée dans plusieurs recueils. La folie, étant un thème récurrent chez Maupassant puisqu’il était fasciner pas tous les maux névrotiques, qui est manifesté par l’étranger dans cette œuvre relève du genre fantastique. L’auteur

Louis Vax écrit que l’art fantastique doit tendre à se faire oublier comme art car quand l’attention du lecteur se détourne des « faits » pour s’intéresser à l’art, le sentiment de l’étrange est près de se dissiper. Il y a donc, selon lui, un art fantastique mais cet art ne doit pas apparaître aux yeux du lecteur car il empêche le sentiment de l’étrange, élément central d’une œuvre fantastique, de prendre toute sa dimension. On peut donc penser que l’art fantastique réside également dans le fait

Bram Stoker, Dracula, Pocket, 1897. INITIATION A LA DISSERTATION « Nous sommes maintenant en état de préciser et de compléter notre définition du fantastique. […] D’abord, il faut que le texte oblige le lecteur à considérer le monde des personnages comme un monde de personnes vivantes et à hésiter entre une explication naturelle et une explication surnaturelle des événements évoqués. Ensuite, cette hésitation peut être ressentie également par un personnage ; ainsi le rôle de lecteur est pour

Le fantastique dans les Contes cruels de Villiers de l'Isle-Adam Villiers et les contes fantastiques : Si Villiers de l'Isle-Adam est attiré par le fantastique, qui est l'un des éléments fondamentaux des Contes cruels, c'est d'abord sous l'influence de la littérature de son époque. Villiers est né en 1838 et les Contes cruels sont écrits entre 1867 et 1882, c'est-à-dire que la naissance de Villiers coïncide à peu près avec celle du fantastique et Villiers écrit les

un écrivain français du XIXème siècle, publie une nouvelle fantastique intitulée Véra. C’est l’histoire d’un veuf plongé dans un déni si fort que sa femme est, pour lui, encore présente dans son cœur mais aussi à ses côtés. Walt Disney dit un jour « peu importe à quel point votre cœur est en deuil, si vous continuez à croire, les rêves que vous souhaitez deviendront réalité». L’amour peut créer du fantastique en chacun de nous, encore plus face à la douleur. Comment Villiers

Oral L'atmosphère fantastique CloéCOMMENTAIRE SUR L’ATMOSPHÈRE FANTASTIQUE DANS CRIME ET CHÂTIMENT Initialement, Dostoïevski avait songé à rédiger son roman à la première personne, sous la forme d'un journal intime. Mais l’auteur se ravise et préfère l’intervention d’un narrateur omniscient. Dans la préface de notre édition, Jean Louis-Backès écrit à propos du personnage de Raskolnikov : « le personnage n’est pas capable de maîtriser lui-même tout ce qui lui arrive, et en particulier toutes