Le Regard De Meursault

axes, le personnage antihéroïque de Bardamu dans un premier temps, une situation de dénuement moral et physique dans un deuxième temps et un style au service de la vision en terminaison. Ferdinand Bardamu est l’antihéros. Son comportement, son regard, ses intentions s’inscrivent dans l’homme. Il ne donne pas d’impulsion à l’action mais transporte seulement le miroir qui permet au monde de Céline de se refléter dedans. C’est un médecin spectateur et un médecin pusillanime. C’est un grand observateur

Camus, à la croisée de chemins nouveaux (« Il lui semble que quelque chose se fait en lui et que ses prochaines œuvres ne prendront pas exactement le cours qu’il avait prévu pour elles. » in La NRF : Hommage à Camus, p.566) permet donc de jeter un regard particulier sur l'auteur. 2. PRESENTATION DU RECUEIL (structure et résumé des nouvelles) Le recueil est donc composé de six nouvelles : La Femme adultère, Le Renégat ou un esprit confus, Les Muets, l’Hôte, Jonas ou l’artiste au travail et La

contradictoire, … ; les actes et les discours vont devenir mécaniques, incohérents ou incompréhensibles (ex. : Pourquoi Meursault devient-il un meurtrier ?). Quant au narrateur, alors qu’il était plutôt externe au récit et omniscient au 19e siècle, il va lui aussi être remis en question dans le Nouveau Roman : il sera tantôt réintroduit en portant alors bien souvent un regard assez subjectif, donnant accès à sa propre conscience, tantôt totalement impersonnel. Pour ce qui est de la structure du

chapitre I jusqu’à « …trouve autre chose… » » ». 2. Le mariage, chapitre IV, pages 49-50, du début du chapitre IV à « …ils ne reconnurent pas son vrai visage. ». 3. Le crime de Thérèse, chapitre VIII, pages 98-99, à partir de « La voici au moment de regarder son crime… » jusqu’à «… Une seule fois et ce sera fini. ». 4. Thérèse seule au salon, Chapitre X, Du début du chapitre à « …ce paquet de poisons… » (à venir) Pour introduire : présentation de l’auteur, de ses sources d’inspiration et de ses influences

contre, si nous sommes athées, nous n’avons aucun espoir et nous avons beaucoup plus de libertés. (Pas d’espoir = liberté). Etre sans espoir ne veut pas dire être désespéré. La passion, deuxième conséquence absurde. Pour Camus, il est essentiel de regarder le monde en face. Il faut donc faire des rencontres afin de se confronter à l’absurde de différentes manières. La révolte, troisième conséquence. Pourquoi se révolter s’il n’y a pas d’espoir. Se révolter sert à donner de la dignité à l’homme, pour

Pénitencier » (1922), « La Belle Saison » (1923), « La Consultation » (1928),  « La Sorellina » (1928), « La Mort du Père » ( 1929), « L’Été 14 » (1936), « Épilogue » (1940). L’œuvre trace l’histiure d’une famille dont divers membres sont cernés par le regard du romancier durant une période qui s’étire de 1904 à 1918. Au deux frères , JACQUES et ANTOINE THIBAULT, sont confiés les rôles prédominants – conscient de l’effondrement des valeurs honorées par la génération précédente, celles du père, chacun --

encore Eugène de Rastignac, personnage romanesque d'Honoré de Balzac dont les aventures débutent dans Le Père Goriot et dont l'évolution va se poursuivre dans un nombre considérable de romans de La Comédie humaine. C'est un jeune homme ambitieux, qui regarde la « bonne société » avec des yeux à la fois surpris et envieux, qui va se montrer prêt à tout pour parvenir à ses fins. En dernier exemple, les romans de capes et d’épées ou d’aventures. D’Artagnan (Les Trois Mousquetaires, Dumas) mais aussi le Capitaine

psychologique n’éclaire pas le personnage de Meursault, héros du roman de Camus, L’Étranger. Ses sentiments de personnage de philosophie de l’Absurde n’ont pas à être analysés comme ceux d’un personnage de roman traditionnel. Dans son indifférence, son apparente médiocrité signifie, de manière presque allégorique, la perte des relations entre l’individu et une société qui veut lire en lui des comportements codifiés et reconnaissables. Précisément, Meursault n’est pas explicable psychologiquement, pas

l’endoctrinement...) ® la communication étant impossible, il bascule et doute de sa propre condition humaine: « n'ont ils pas raison? ». · Il va vers le milieu de la salle pour s'éloigner encore des murs, et pour se rassurer, il se regarde dans la glace, vérifie ses origines : il regarde l’humanité en face «Un homme n'est pas laid » (dignité humaine). · A partir de la ligne 50 il y a plus de didascalies que de texte : cela marque bien les difficultés de la communication, et Beranger panique, « je ne suis

la paix dans l'âme. Ainsi l’homme ne doit pas se plaindre de sa condition, il ne doit pas se lamenter sur l’“absurde“ et sur la création mal faite, il doit d’abord accepter le monde tel qu’il est et lutter contre l’injustice et le malheur. Meursault, dans l'Etranger, représente un homme qui vit en plein absurde, face à une société qui refuse totalement le hasard, la contingence (voir ce terme ). Cette société essaie d'établir des liens logiques réconfortants entre tous les événements réunis