Le Regard De Meursault

analyserons le discours de Vautrin afin de démontrer son aspect argumentatif. Enfin, nous étudierons la vision du monde livrée par le personnage à travers une métaphore et un champ lexical qui montre bien toute la violence, le mépris et presque le dégoût du regard qu’il porte sur sa société. Cette analyse se fera donc en trois axes : . Une leçon… . …Persuasive, a. L’emploi des pronoms b. L’argumentation . Reflet d’une vision du monde . Une leçon… Vautrin est d’abord l’adulte qui s’adresse à un « jeune

Frédéric ? Dans un premier temps nous verrons la figue de l’anti-héros. Et dans une seconde partie, nous analyserons que la révolution décrite est ratée. I ] Un anti-héro. * F est observateur, spectateur de cette révolution. Termes du regard qui est décliné dans le texte : « de leur fenêtre », « regardaient », « verrait » * F ne prend donc pas part de cette révolution. * Il n’est pas impliqué, il est passif. « On casse quelques bourgeois dit F tranquillement » * Présent de

manière, Le patron, Céleste, Emmanuel, Le concierge, le militaire sont réduits à leurs simples prénoms ou fonction, ainsi qu’à leurs propos. Seul le directeur de l’asile a droit à un semblant de description : « C’était un petit vieux », « il m’a regardé de ses yeux clairs ». Elle est cependant réduite à son minimum, et on ne sort ni de l’expression courante (petit vieux) ni de la construction grammaticale simpliste (yeux clairs). Les lieux ne sont pas davantage l’objet de description. Finalement

porte souvent un regard critique sur la société. C'est le cas de Bardamu dans Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Cécile. Le personnage est malmené, confronté à la violence du monde. De même, La Condition humaine de Malraux met en scène des personnages qui s'interrogent sur leur capacité à changer la société, à la rendre meilleur. Des personnages comme Meursault dans L’Étranger de Camus manifestent le décalage qu'il y a entre un individu et ses semblables. Ici Meursault vit dans un monde

susceptible, dans son appétit de grandeur, de gravir l’échelle de la société française du XIXème siècle pour « parvenir ». « A nous deux maintenant ! » : c’est ce que s’exclame le jeune Rastignac du haut de la Montagne Sainte-Geneviève, dominant Paris du regard. Dans cette veine, le siècle du réalisme a porté de nombreux héros positifs, à l’instar de Jean Valjean, ou plus tard Julien Sorel, Frédéric Moreau, Etienne Lantier, qui bien que parfois ambigus ou tourmentés, ne sont pas du moins dénués de panache

enfants de sept ans. » • Texte 3 : Arthur RIMBAUD, « Le Dormeur du Val », octobre 1870, Poésies • Texte 4 : Boris VIAN, « Les joyeux bouchers », 1954. TEXTES COMPLEMENTAIRES : • Du Bellay « Seigneur, je ne saurais regarder d’un bon œil », Les Regrets, 1558. • Jean de La Fontaine, « La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion » Fables, 1668 • Paul Verlaine, « L’enterrement », Poèmes saturniens, 1866 • Arthur Rimbaud, « A la musique »

théories de l’absurdité, Meursault, le héros de L’Étranger, demeure ambigu. Certes nous sommes assurés qu’il est absurde et la lucidité impitoyable est son principal caractère. En outre, sur plus d’un point, il est construit de manière à fournir une illustration con-175 certée des théories soutenues dans Le Mythe de Sisyphe. Par exemple, M. Camus écrit dans ce dernier ouvrage : « Un homme est plus un homme par les choses qu’il tait que par les choses qu’il dit. » Et Meursault est un exemple de ce

couple de suicidés (« nous ne sommes pas de ce monde, nous sommes des justes »). III. Analyse de L’étranger A TERMINER Résumé ; titre (cfr extrait du Mythe de Sisyphe sur l’étrange, texte de Camus sur son Etranger) ; analyse du personnage de Meursault et de l’absurde (à partir de l’extrait du meurtre, de l’enterrement) ; comparaison incipit / fin ; gestion du temps (journal + mémoires) ; thèmes du travail de groupe (soleil, mer, mère / femme, justice, communication difficile, mort / peine de mort) ;

refuse l’idéalisation et confronte les fausses représentations (du lecteur ou du héros) à la réalité. Le lecteur découvre alors des individus mis à nu dans leurs conditions, leurs mensonges. Le roman picaresque, en premier, montre le monde à travers le regard du picaro, type du marginal voyageant à l’aventure. Son point de vue contredit discours officiels et vérités établies. Ainsi naît le réalisme satirique, dénonçant les défauts et ridicules de la société. L’idéal chevaleresque de Don Quichotte devient

les théories de l'absurdité, Meursault, le héros de L'Étranger, demeure ambigu. Certes nous sommes assurés qu'il est absurde et la lucidité impitoyable est son principal caractère. En outre, sur plus d'un point, il est construit de manière à fournir une illustration concertée des théories soutenues dans Le Mythe de Sisyphe. Par exemple, M. Camus écrit dans ce dernier ouvrage: Un homme est plus un homme par les choses qu'il tait que par les choses qu'il dit.. Et Meursault est un exemple de ce silence