Le Rêve de D'Alembert

Denis Diderot (1713-1784) Il fait ses études chez les Jésuites. Traduit des ouvrages anglais. Philosophe athée, Sa Lettre sur les aveugles lui vaut d’être incarcéré sans jugement 4 mois dans un cachot de Vincennes en 1749. Avec son ami d’Alembert, il décide la rédaction de l’Encyclopédie. Ce travail ne l’empêche pas de rédiger ses propres écrits, notamment des pièces de théâtre. Attaqué dans son combat philosophique, il se console avec sa maîtresse Sophie Volland, à qui il écrit de longues

aux pensées philosophiques ; Le voyage autour du monde de Bougainville ; la rencontre avec Jean-françois Rameau pour Le neveu ou encore la lecture du romancier anglais Sterne pour Jacques le fataliste.  Puis, la rencontre avec le mathématicien d'Alembert change le cours de sa vie : il se consacrera pendant plus de vingt ans à la rédaction de l'Encyclopédie. Cet ouvrage recensant toutes les connaissances de l'époque est un travail de titan. En parallèle, il poursuit son oeuvre littéraire. Mais c'est

société et des mentalités. Ni Louis XIV ni Louis XV n’ont entrepris les réformes nécessaires à l’accompagnement de cette transformation qui conduira à la chute de l’Ancien Régime. Les écrivains philosophes (notamment Rousseau, Diderot, Voltaire et d’Alembert) ont éclairé et favorisé les esprits, ce qui aboutira à la Révolution Française, en contestant les bases politiques et idéologiques tout au cours de ce siècle. Il n’y a pas que les hommes qui participent à ce mouvement, certaines femmes ont aussi

contes philosophiques de Voltaire (Zadig, Candide, L Ingénu... ). À partir de 1748,l'idée de rassembler toutes les connaissances dans tous les domaines ( médecine, zoologique...) donne naissance à l'Encyclopédie, mise en chantier par Diderot et d'Alembert (1717-1783). Cette entreprise est régulièrement censurée car les philosophes y critiquent ouvertement le clergé et la monarchie, jugés obscurantistes. Les philosophes des Lumières réfléchissent à la meilleure façon de gouverner la société voire

DIDEROT Il né à Langres, en 1713. Il perd sa foi après étudier en Paris. Il vie difficilement de l’écriture. Cependant à 32 ans il devient l’âme de l’entreprise de l’Encyclopédie. Il arrive à convaincre d’Alembert pour collaborer et se réserve certains articles pour le projet. En 1772 il est invité à Saint-Pétersbourg par la tsarine Catherine II, à laquelle il vend sa bibliothèque pour avoir de l’argent pour sa fille. Il la considère comme une « despote éclairé ». Son activité devient moins intense

(1770), les Rêveries du promeneur solitaire (posthume). C’est un écrivain à part : en effet, il s’oppose aux autres philosophes sur certains points, notamment sur des questions politiques ou morales. Petit à petit, il rompt ses relations avec D’Alembert, D’Alembert Diderot, Voltaire… Son oeuvre exceptionnel a énormément inspiré les révolutionnaires. Par exemple, la première phrase de Du contrat social « L'homme est né libre » a été reprise par l’Assemblée Nationale pour écrire la Déclaration des Droits

civiles et nationales; et (...) les institutions civiles et nationales se consacrent, et dégénèrent en préceptes surnaturels et divins", résume-t-il dans le Supplément au Voyage de Bougainville (C&C n°54).     À partir de 1746, Diderot partage avec d'Alembert la direction de l'Encyclopédie, entreprise colossale et harassante qui entend dresser un inventaire "raisonné" des connaissances, et fait des progrès scientifiques, techniques et sociaux les garants de la liberté humaine. Cette aventure, partagée

ménager les bases traditionnelles de la religion. L'ouvrage est condamné par le parlement de Paris. Dès lors, Diderot est considéré comme un écrivain subversif. Il collabore aussi à la traduction du Dictionnaire de Médecine, de Robert James. Avec d'Alembert, Diderot est chargé en 1747 de diriger l'Encyclopédie, cette vaste entreprise qui l'occupe sans relâche jusqu'en1772. Il rédige La Promenade du Sceptique. La Lettre sur les Aveugles à l'usage de ceux qui voient, (1749), lui vaut une incarcération

ENTRETIENS. ENTRETIEN ENTRE D'ALEMBERT ET DIDEROT. LE RÊVE DE D'ALEMBERT. ENTRETIENS SUR LE FILS NATUREL. DE LA POÉSIE DRAMATIQUE. PARADOXE SUR LE COMÉDIEN. JACQUES LE FATALISTE (édition avec dossier). LE FILS NATUREL. LE PÈRE DE FAMILLE. EST-IL BON ? EST-IL MÉCHANT ? LETTRE SUR LES AVEUGLES. LETTRE SUR LES SOURDS ET MUETS (édition avec dossier). LE NEVEU DE RAMEAU. PARADOXE SUR LE COMÉDIEN. PENSÉES SUR L'INTERPRÉTATION DE LA NATURE. LA RELIGIEUSE. LE RÊVE DE D'ALEMBERT. SUPPLÉMENT AU VOYAGE DE BOUGAINVILLE

l’enfance heureuse, selon le témoignage du philosophe : il doit de nouveau se discipliner à l’école et cesser ses errances libres. Mis en apprentissage à douze ans chez un graveur, Jean-Jacques connaît une expérience amère du marché du travail. Il ne rêve que de quitter cette existence décevante. Un dimanche de mars 1728, Rousseau trouve, de retour d’une promenade, les portes de Genève fermées. Il décide de saisir l’occasion pour commencer une vie errante. Un curé missionnaire le recueille à la frontière