Le Rideau déchiré

Achab détruit et de son sang trempé Le champ que par le meurtre il avait usurpé ; Près de ce champ fatal Jézabel immolée, Sous les pieds des chevaux cette reine foulée, Dans son sang inhumain les chiens désaltérés, Et de son corps hideux les membres déchirés ; Des prophètes menteurs la troupe confondue, Et la flamme du ciel sur l’autel descendue ; Elie aux éléments parlant en souverain, Les cieux par lui fermés et devenus d’airain, Et la terre trois ans sans pluie et sans rosée ; Les morts se ranimant

ANTIGONE Jean Anouilh PERSONNAGES Antigone, fille d'Oedipe Créon, roi de Thèbes Hémon, fils de Créon Ismène, fille d'Oedipe Le Choeur La Nourrice Le Messager. Les Gardes Le Prologue DECOR Un décor neutre. Trois portes semblables. Au lever du rideau, tous les personnages sont en scène.Ils bavardent, tricotent, jouent aux cartes. Le Prologue se détache et s'avance. LE PROLOGUE __ Voilà. Ces personnages vont vous jouer l'histoire d'Antigone. Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas

2 - Personnages ANTIGONE, FILLE D'ŒDIPE CREON, ROI DE THEBES HEMON, FILS DE CREON ISMENE, FILLE D'ŒDIPE LE CHŒUR LA NOURRICE LE MESSAGER LE GARDE LES GARDES LE PROLOGUE Décor Un décor neutre. Trois portes semblables. Au lever du rideau, tous les personnages sont en scène. Ils bavardent, tricotent, jouent aux cartes. Le Prologue se détache et s’avance. Le prologue Voilà. Ces personnages vont vous jouer l'histoire d’Antigone. Antigone, c’est la petite maigre qui est assise

foyer comme dans les lieux de culte. De nos jours, dans les lieux de culte, subsiste toujours la séparation entre les femmes, les jeunes filles et les hommes, comme La Torah l’avait prévu dans le 1er temple : elles sont au fond de la salle derrière un rideau ou sur un balcon, de crainte qu’elles ne troublent les hommes, semble-t-il. En ce qui concerne les rites, les femmes ne sont pas sur un pied d’égalité avec les hommes : elles ne lisent pas la Torah –texte fondamental de la religion juive- (ni la Hagada

passants se ruent sur lui pour lui donner leur argent. Puis il s’enfuit et les passants passent. Des enfants jouent à saute-mouton. Ils rient, ceux-là, sans apercevoir Charlot. Il les contemple avec envie. Il ne voit plus qu’eux – puis d’un geste, déchire l’affiche, sort du mur et se joint aux garçonnets pour jouer avec eux. Sur l’écran, en grosses lettres rouges : LAISSEZ VENIR A MOI LES PETITS ENFANTS Toutes les affiches Charlot se détachent des murs et prennent vie. Mille Charlots se répandent

splendeurs de la famille maintenant déchue.8 La grotte s’appuyait à une muraille verdie et salpêtrée, où s’entre-croisaient encore des restes de treillages rompus, et destinés sans doute à masquer les parois du mur, lors de sa construction, sous un rideau de plantes grimpantes et feuillues. Cette muraille, à peine visible à travers les frondaisons désordonnées des arbres démesurément grandis, fermait le jardin de ce côté. Au delà s’étendait la lande avec son horizon triste et bas, pommelé de bruyères

pas repassé qui montre la pauvreté extrême de ces travailleurs. Le symbole du travailleur va installer Courbet dans la case des contestataires. « la réalité n’est pas l’art, l’art c’est le choix, le discernement, mr courbet a peint des haillons déchirés. » ce qui scandalise le plus n’est pas le sujet mais la manière de le peindre, œuvre appartient au grand genre par son format de 3m pour faire de ces hommes des héros, comme un roi. C’est la première fois qu’on peint ces figures si grandes. Millet

nouvelles frontières sont créées et dès 1945, Churchill parlera le premier du « rideau de fer » qui s’est abaissé sur le monde. La fin de la guerre n’offre donc que l’illusion de la paix. Durant les périodes de guerre, l’art cinématographique s’est résumé à un rôle documentaire via les actualités. La fin du conflit fait naître un nouveau cinéma besoin d’évasion et de divertissement via le grand écran. Les spectateurs sont déchirés entre deux sentiments : le besoin de comprendre leur monde à travers le

synthèse, traités, correspondances, comptes-rendus), dans lesquels il s’expose et par lesquels il se diffuse. Si bien que, même dans les sciences les plus formalisées, le discours a sa place. De ce point de vue, la scène du film d’Hitchcock le Rideau déchiré, dans lequel deux savants absolument silencieux, debout devant un tableau noir, dialoguent seulement à coup d’équations biffées et réécrites, traduit bien naïvement la réalité d’un échange qui implique toujours les langues naturelles5. La recherche

film principal, la liste des acteurs ainsi que de beaucoup de publicités. Cependant n’y figure ni le nom du réalisateur ni ceux de l'équipe technique ni même les renseignements sur les autres programmes de la séance. Vient ensuite le contrôleur qui déchire le ticket et vérifie si le spectateur est bien habilité à rentrer dans la salle (ne fume pas par exemple). Enfin, l’ouvreuse est la dernière personne que rencontre le spectateur. Elle lui permettra de trouver sa place. Personnage exclusivement féminin