Le Rire De Séduction

2 Il fut avec elle invraisemblablement heureux. Elle gouverna sa maison avec une économie si adroite qu'ils semblaient vivre dans le luxe. Il n'était point d'attentions, de délicatesses, de chatteries qu'elle n'eût pour son mari ; et la séduction de sa personne était si grande que, six ans après leur rencontre, il l'aimait plus encore qu'aux premiers jours. Il ne blâmait en elle que deux goûts, celui du théâtre et celui des bijouteries fausses. Ses amies (elle connaissait quelques femmes

après quoi l’on vous donnera, comme à tout le monde, une occupation convenable. » Ces nobles sont donc frivoles. Euphrosine est « vaine minaudière et coquette. » Son existence dans les salons est superficielle et sa principale occupation est la séduction. Iphicrate en est de même, il consacre son temps et son argent à la conquête de jeunes beautés. Cette existence tel un parasitisme est critiquée. Cléanthis en dresse un portrait : « Il ne vous fera pas de révérences penchées, vous ne lui trouverez

l'épousa.     Il fut avec elle invraisemblablement heureux. Elle gouverna sa maison avec une économie si adroite qu'ils semblaient vivre dans le luxe. Il n'était point d'attentions, de délicatesses, de chatteries qu'elle n'eût pour son mari; et la séduction de sa personne était si grande que, six ans après leur rencontre, il l'aimait plus encore qu'aux premiers jours.     Il ne blâmait en elle que deux goûts, celui du théâtre et celui des bijouteries fausses.     Ses amies (elle connaissait quelques

direction dans laquelle il souhaite orienter la réflexion du lecteur, il peut effectuer différent changement de circonstances, de mise en scène pour attirer la pitié du lecteur (Supplément au voyage de Bougainville de Diderot) ou au contraire le faire rire. L’auteur peut aussi minimiser ou bien exagérer un trait de caractère pour donner une plus grande impression de différence et que l’idée qu’il cherche à soumettre soit plus explicite L’incorporation de personnages imaginaires permet d’étendre le

POEME N°3 (Pablo Neruda) J’ai faim de tes cheveux, de ta voix, de ta bouche, Sans manger je vais par les rues, et je me tais, Sans le soutien du pain, et dès l’aube hors de moi, Je cherche dans le jour le bruit d’eau de tes pas. Je suis affamé de ton rire de cascade, Et de tes mains couleur de grenier furieux, Oui, j’ai faim de la pâle pierre de tes ongles, Je veux manger ta peau comme une amande intacte, Et le rayon détruit au feu de ta beauté, Je veux manger le nez maître du fier visage, Je veux manger

Plus le jeu avance, plus les deux faux servants s’apprécient, de même pour les deux faux maitres. Silvia et Dorante sont alors surpris de tomber sous le charme de simples serviteurs. De leur côté, Lisette et Arlequin sont étonnés de leur pouvoir de séduction sur ceux qu’ils croient être des personnes d’un rang social supérieur. Ne pouvant plus garder ce lourd secret, Dorante finit par dévoiler sa vraie identité à Silvia et lui explique pourquoi il a usé de cette supercherie. Soulagée par cette nouvelle

L’emploi du discours narrativisé : -le discours narrativisé résume la conversation et met l’accent sur l ‘opposition entre les trois complices et la dupe. Les complices se donnent un spectacle divertissant, qui fait « rire » Manon, et « trembler Manon et son frère ». -Le jeu de séduction instauré par DG ,pour divertir Manon : DG sait que Manon aime l’aventure et le risque, et n’hésite pas ici à en prendre. Il se met en « marge » , en affirmant son adresse pour se moquer et mettre à la marge

mercantillisme et la séduction brutale. Bien que les precieux forment un groupe mixte, les femmes y occupent une place particulière: dans un monde où la domination masculine dans tous les aspects de la vie sociale est inscrite non seulement dans les moeurs, mais dans le droit, les cercles précieux constituent des espaces où la femme peut imposer ses opinions et sa sensibilité. La plupart des gens de l'époque voit d'ailleurs d'un très mauvais oeil que les femmes s'émancipent ainsi, et va rire de bon coeur

dans un rire moqueur de la petitesse environnante serait un comique qui ne fait pas rire au sens flaubertien du terme, ces aspects risibles seraient une mise en exergue de l’atmosphère poisseuse et tragique dans laquelle sont enfermés les personnages. Alain Vaillant dans « L’Art du « comique qui ne fait [plus] rire »3 souligne ce parallèle et cite la correspondance du 8 mai 1852 d’un Flaubert qui écrit à Louise Colet : « Le comique arrivé à l’extrême, le comique qui ne fait pas rire, le lyrisme

palette immense de réactions parmi lesquelles la jalousie, la tristesse la colère, la haine ou la vengeance. L’amour provoque également d’étranges phénomènes chez nous autres êtres humains, des stratégies complexe, de l’idéalisation en passant par la séduction. Quelque part l’amour et le sentiment amoureux est un peu ce qui distingue l’Homme d’autres espèces moins évoluées. La princesse de Clèves de Mme de Lafayette est un merveilleux exemple de l’étude du sentiment amoureux. C’est un roman d’analyse mais