Le Rire Désarme

mais encore plus de l'entendre redemander sa femme. “ Bien donné ne se reprend plus ”, répondit-il. Et il lui tourna le dos. Le Noir insista, offrant de rendre une partie des objets qu'il avait reçus en échange des esclaves. Le capitaine se mit à rire, dit qu'Ayché était une très bonne femme, et qu'il voulait la garder. Alors le pauvre Tamango versa un torrent de larmes, et poussa des cris de douleur aussi aigus que ceux d'un malheureux qui subit une opération chirurgicale. Tantôt il se roulait

douceur Lisa est un personnage ambigu. D’une part, c’est une jolie femme avec son côté séduisant et sa douceur comme toute femme (65) « Elle riait de son beau rire (...), peignée de si bonne heure, si propre et si fraîche, avec son linge éblouissant ». De l’autre part, c’est un soldat avec son côté fort et brutal qui a l’habitude de se battre, désarmer son ennemi, le tuer. (8) « (...) Il protesta, mais elle le fit taire du geste ... » Lisa comme soldat écrase la pesonnalité de Quenu par ses contradictions

lueurs qui brûlent dans les airs, Tous les regards errants sont pleins de tes éclairs... C'est lui ! Sauve qui peut ! Voici venir les larmes !... Ce n'est pas tout d'aimer, l'amour porte des armes. C'est le roi, c'est le maître, et, pour le désarmer, Il faut plaire à l'Amour : ce n'est pas tout d'aimer ! Marceline DESBORDES-VALMORE Marceline décrit l'amour comme un guerrier; point de vue inhabituel de l'amour qui soulève des questions. De plus c'est une femme qui parle, et cela nous montre

compte qu'il n'éprouve pas de peine, plutôt une certaine indifférence ainsi que de l'ennui lorsque, le lendemain, il suit le cortège funèbre. De retour à Alger, il va se baigner et rencontre Marie, une ancienne collègue. Ils passent l'après-midi à rire et à plaisanter et, lorsqu'ils se rhabillent, elle s'aperçoit, non sans surprise, qu’il est en deuil. Mais il n'a pas l'air affecté. Le soir, ils couchent ensemble, simplement parce qu'elle est là. Le lundi, le jeune homme retourne au bureau, et, pour

familles et les soignants qui doivent s’adapter et se remettre en cause chaque jour.  Elle parle aussi d’elle, de sa difficulté à se reconstruire sans lui, pour continuer à vivre. Et enfin elle lui dit : » Merci d’avoir été, merci de m’avoir fait rire, merci du bon thé du matin, merci des poèmes d’amour, merci du jardin des roses, merci d’avoir accompli simplement ce que je dois faire seule aujourd’hui, merci de m’avoir fait traverser l’enfer de ta maladie pour que je devienne une autre » page 125

dans cette incertitude des genres, en se souvenant que Molière, créateur du rôle, venait de découvrir qu'il ne serait jamais accepté comme tragédien et que, s'il entendait dire des choses terribles sur l'humanité, il ne pourrait le faire qu'en faisant rire. Didier Bezace est l'un des metteurs en scène les plus fidèles au festival d'Avignon. Ses plus récents spectacles étaient le cycle C'est pas facile construit avec des textes de Bove, Brecht et Tabucchi et la pièce de Hristo Boytchev, Le Colonel-oiseau

des ennemis. Punir les oppresseurs de l’humanité, c’est clémence, leur pardonner, 7 c’est barbarie. Tous ces signes d’une fausse sensibilité ne me paraissent que des soupirs échappés vers l’Angleterre et vers l’Autriche. Mais non content de désarmer le bras du peuple, on cherche en outre à empoisonner par le vice les sources les plus sacrées de sa force. C’est le plus subtil, le plus dangereux et le plus abject attentat contre la liberté. Le vice est le signe de Caïn de l’aristocratisme. Dans

souffre d’un cancer, ce qui a causé la fuite de Louis, le père alcoolique de Thomas. Artiste dans l’âme, sculpteur de profession, Louis fût un père absent, mais un modèle pour son fils, grâce à son esprit humoristique «Louis m’a beaucoup fait rire. Et fait rire ma mère. C’est un petit plus difficile de détester un père drôle. Je dis ça pour rien car, depuis quelques années, il ne nous amusait plus du tout.» p.87 Le nom de Louis signifie «gloire» et «combat». Cet élément est présent autant que pour

entre la comédie et la tragédie, il met en scène des personnages de la bourgeoisie, dont les contraintes sociales engendrent leurs malheurs. Il veut surpasser la tragédie qui commence à être délaisser au XVIIIème, mais également ne pas susciter le rire qui est l’ingrédient principal de la comédie et notamment de la farce. Son but final est d’émouvoir le spectateur et satisfaire ses exigences morales. S'il tient à la fois de la comédie et de la tragédie, le drame bourgeois ne mélange en aucun

73) Cathos: nièce de Gorgibus, cousine de Magdelon. Elle attache beaucoup d’importance aux apparences : « ...et qu’ils n’ont point cet air qui donne d’abord bonne opinion des gens ? Venir en visite amoureuse avec une jambe toute unie, un chapeau désarmé de plumes, une tête irrégulière en cheveux, et un habit qui souffre une indigence de rubans… !... » (scène IV, page 38) La Grange : C'est l'un des amants que Magdelon, et sa cousine Cathos ont rejetés. C'est quelqu'un d’orgueilleux, c'est pour cela