Le Rire Exclut Il Unit Il

Anciens. C'est dans le genre théâtral que se manifeste, dans son éclat, le génie du classique. Molière fait de la comédie un véritable instrument de critique sociale par le rire ; la tragédie s'inspire essentiellement de l'Antiquité et est considérée comme le genre noble. Le théâtre est dirigé par la règle des trois unités (unité de temps, de lieu et d'action) et le respect de la bienséance et vraisemblance fait aussi partie du code d'écriture théâtrale. La tragi-comédie, quant à elle, est le fruit

instruire les gens, car au Moyen Âge, tout le monde ne sait pas lire. Au début, on jouait sur le parvis des églises, puis le théâtre a évolué et, peu à peu, il est apparu dans les rues. Le théâtre profane C'est un théâtre comique qui sert à faire rire les gens pour les divertir. Dans les villes du nord de la France, le théâtre profane est apparu vers le XIIe siècle. 3. Le théâtre au XVII L'art doit plaire et instruire. Ainsi, le théâtre permet, selon la théorie de la catharsis, la purgation

un genre nouveau, qui innove. Le théâtre d’Hugo s’oppose au théâtre classique, car on voit bien qu’il n’y a « ni règles ni modèles ». Tout d’abord, ce qui caractérise le drame romantique, c’est avant tout le refus des règles. Deux trois unités (temps, lieu action) du XVIIème siècle ne sont pas respectées. Dans Ruy Blas, l’unité de lieu n’est pas suivie du tout. En effet, l’action se déroule dans le palais du Roi à Madrid, puis dans un salon proche de la chambre de la reine, dans la salle

Valvert : un « morceau de bravoure ». Pourquoi un tel « morceau de bravoure » ? Ce texte semble-t-il susciter le rire ou l’émotion ? I Une tirade comique a) une tirade bien structurée -    sur le plan de l’énonciation : fait la demande et la réponse (se parle à lui-même ou vise un destinataire invisible ou universel ?), parenthèse où le locuteur semble jouer avec lui-même, exclut son interlocuteur, lui confisque la parole, se recrée un interlocuteur plus spirituel ; effets dialogiques, guillemets

théâtre deviennent des lieux mondains. Richelieu lit les pièces avant de les autoriser ou non et il encourage le mécénat. Il s’agit désormais de plaire , instruire et émouvoir ( placere , docere et movere).La comédie doit corriger les mœurs par le rire ( Castigat ridendo mores). Dans son premier placet au roi sur Tartuffe , Molière reprend cette célèbre formule latine : « Sire , le devoir de la comédie étant de corriger les hommes en les divertissant , j’ai cru que , dans l’emploi où je me trouve

il raillait les vices. Molière écrivit une vingtaine de pièces entre 1658 et 1673, il continuait d’autant plus son activité de chef de troupe et d’acteur, cela lui apporta beaucoup d’argent et un certain confort. D’un naturel triste, Molière fit rire sans s’amuser tout au long de sa carrière. Molière est et demeure le dramaturge le plus joué et le plus lu de la littérature française. Il est le symbole même de la Comédie et est notamment un pilier de la littérature dans « la langue de Molière »

Horace, Cinna de Corneille, Andromaque, Bérénice de Racine présentent de nobles Romains ou Grecs agités par des passions héroïques et sublimes. Tartuffe de Molière se passe dans un milieu bourgeois pré- occupé par l'argent. ~ La règle des trois unités • L'unité d'action: l'intrigue est constituée d'une seule action principale. Ainsi, la pièce, bien construite, forme un tout" cohérent. L'exposition met en place l'intrigue, les obstacles et les péripéties constituent le nœud, et le dénouement résout

cas des métaphores il y a une extension de sens et le plus souvent cette extension est du concret vers l’abstrait, par exemple une source d’eau – une source de malheur. On oppose souvent les métaphores par simple substitution à celles où le contexte unit terme propre et terme métaphorique; par exemple: tes baisers parfumés tremblent et l’homme est un roseau pensant, ou bergère, ô tour Eiffel. La formation de ces dernières repose, dans la plupart des cas, sur la copule ou sur l’apposition, c’est-à-dire

est universel, éternel . Non seulement on peut mais on doit copier leurs ouvrages! il ne s'agit pas pour autant de les plagier. L'imitation n'exclut pas la création et l'originalité. Plaire et instruire L'art doit d'abord émouvoir, provoquer le rire ou les larmes: pour tous les écrivains classiques, rien n'est pire que ce qui laisse froid. Mais ce plaisir est révélateur : «il faut de l'agréable et du réel, écrit Pascal , mais il faut que cet agréable soit lui-même pris du vrai.» L'imitation de

comiques pour leur donner succès théâtral mérité. A partir de ces deux traditions vont se développer les farces : petits textes d’abord puis véritables pièces de théâtres ancêtres des comédies modernes. Rien de sérieux, il s’agit de faire rire (on retrouve thèmes empruntés aux fabliaux –misogynie– et goût calembours obscènes). Farce du cuvier (milieu du XVe) : habile variation sur le thème de la « femme qui porte la culotte » au grand dépit de son mari, ravi de trouver une occasion