Le Rire Gaulois

chevilles. Elle eut un doux rire brutal Qui s'égrenait en claires trilles, Un joli rire de cristal. Les petits pieds sous la chemise Se sauvèrent : « Veux-tu finir ! » - La première audace permise, Le rire feignait de punir ! - Pauvrets palpitants sous ma lèvre, Je baisai doucement ses yeux : - Elle jeta sa tête mièvre En arrière : « Oh ! c'est encor mieux !. Monsieur, j'ai deux mots à te dire... » - Je lui jetai le reste au sein Dans un baiser, qui la fit rire D'un bon rire qui voulait bien... - Elle

conservent de pièce en pièce, comme faisaient d’ailleurs Arlequin, Trivelin et leurs camarades. Tous ces traits se retrouvent dans la farce des Précieuses  : pièce en un acte, mauvais tour joué à deux sottes ; personnages typiques : Gorgibus, le « vieux Gaulois » trop attaché à des idées surannées, Mascarille le marquis à la mode (faux d’ailleurs), Jodelet le valet de tant de comédies contemporaines. Et un témoignage du temps indique que Mascarille et Jodelet portaient le masque. Toutefois, si Molière

réclame du romantisme ou du réalisme ou qu’elle est qualifiée de courtoise ou d’épique, on peut commencer sa lecture par ce biais, quitte à changer plus tard. Le Moyen Age Genres du Moyen Age La chanson de geste Le roman sentimental Les contes à rire La chanson de geste La chanson de geste Une chanson de geste est un récit relatant des épopées légendaires héroïques mettant en scène les exploits guerriers de rois ou de chevaliers, remontant aux siècles antérieurs. La geste, du latin gesta, est

avec mes cheveux coupés ras et mon nez dont les bosses luisent, avec ma grande robe gris-souris, ma culotte d’un roux pisseux, mes savates immenses et sans talons, mon bonnet de coton gigantesque, je suis prodigieusement laid. Je ne puis m’empêcher de rire. Je tourne la tête du côté de mon voisin de lit, un grand garçon au type juif, qui crayonne mon portrait sur un calepin. Nous devenons tout de suite amis ; je lui dis m’appeler Eugène Lejantel, il me répond se nommer Francis Émonot. Nous connaissons

intertextuel l’article de Sabine Madeleine Hillen, « La Main coupée... ou la forme d’un récit bref chez Nerval, Maupassant et Schwob », Revue romane, XXIX, 1, 1994, p.71-81. 3Roger Caillois, Images, images…, Paris, Corti, 1966. 4Chroniques publiées dans Le Gaulois : « Adieu Mystères », le 8 novembre 1881 et « Le Fan- tastique », le 7 octobre 1883, Guy de Maupassant, Chroniques, Paris, UGE, 10/18, 1993, t. I, p.311-315 et t. II, p.256-260. Nous les avons reproduites intégralement en annexe. 5« Le Fantastique

façon avec nous et avec toutes les autres créatures. Elle a doté les animaux de poils, de laine, de cuir etc. et l’on prétend qu’elle les a mieux pourvus. Ex. les nations découvertes par les grands voyageurs e où les hommes vivent nus. Ex. les Gaulois portaient peu de vêtements. Ex. les décolletés profonds des femmes européennes ( XVIe) qui pourtant se disent délicates. N.B. Montaigne en profite pour critiquer le traîtement vestimentaire de bébés tellement emmaillotés qu’ils étaient, en son temps

intertextuel l’article de Sabine Madeleine Hillen, « La Main coupée... ou la forme d’un récit bref chez Nerval, Maupassant et Schwob », Revue romane, XXIX, 1, 1994, p.71-81. 3Roger Caillois, Images, images…, Paris, Corti, 1966. 4Chroniques publiées dans Le Gaulois : « Adieu Mystères », le 8 novembre 1881 et « Le Fantastique », le 7 octobre 1883, Guy de Maupassant, Chroniques, Paris, UGE, 10/18, 1993, t. I, p.311-315 et t. II, p.256-260. Nous les avons reproduites intégralement en annexe. 5« Le Fantastique »

: un grain de sarrasin. Andrée Chédid (1920-2011) Le Cancre Il dit non avec la tête Mais il dit oui avec le cœur Il dit oui à ce qu'il aime Il dit non au professeur Il est debout On le questionne Et tous les problèmes sont posés Soudain le fou rire le prend Et il efface tout Les chiffres et les mots Les dates et les noms Les phrases et les pièges Et malgré les menaces du maître Sous les huées des enfants prodiges Avec des craies de toutes les couleurs Sur le tableau noir du malheur Il dessine

doux rire brutal Qui s'égrenait en claires trilles, Un joli rire de cristal. Les petits pieds sous la chemise Se sauvèrent : " Veux-tu finir ! " - La première audace permise, Le rire feignait de punir ! - Pauvrets palpitants sous ma lèvre, Je baisai doucement ses yeux : - Elle jeta sa tête mièvre En arrière : " Oh ! c'est encor mieux !... Première soirée 33 Poèmes Monsieur, j'ai deux mots à te dire... " - Je lui jetai le reste au sein Dans un baiser, qui la fit rire D'un bon rire qui voulait

cinéma telle qu’elle apparaît dans le roman d’Afrique noire francophone et plus particulièrement dans Maïmouna d’Abdoulaye Sadji, Les Bouts de bois de Dieu d’Ousmane Sembène, Rêves portatifs de Sylvain Bemba, Cinéma de Tierno Monénembo, Le Pleurer-Rire d’Henri Lopes, et African psycho et Verre Cassé d’Alain Mabanckou, se traduit à travers les phénomènes d’aliénation, de dépersonnalisation et de corruption de l’imaginaire qui conduisent à la transmutation que subissent les cinéphiles. Par « transmutation