Le Rire Geste Social

Beaumarchais, poursuivent cette critique sociale et enchaînent quiproquos et péripéties. Au XIX, c’est le triomphe du théâtre de boulevard. Pour Labiche, Feydeau ou Courteline, le vaudeville est à la fois une satire qui se moque de l’univers des petits bourgeois et un style théâtrale fait de malentendus et de coups de théâtre. Au XX, Guitry, Pagnol, Anouilh ou Ionesco renouvellent la comédie en ajoutant au registre l’expression d’une profonde humanité, présente sous le rire. Le registre comique déforme la

situation ne laissant pas de place à l’ennui. Chaplin rajoute toujours une touche d’humour aux scènes les plus tristes et je me suis surprise à rire aux éclats à plusieurs reprises ». Emmanuelle a passé un moment plaisant : « J’aime beaucoup ce personnage de Charlot avec ses mimiques, sa façon de marcher, sa maladresse qui me font à chaque fois beaucoup rire. Je m’amuse devant les situations embarrassantes dans lesquelles il se retrouve. ». Mathieu a adoré la mise en scène et les facéties de Charlot

Registre Comique Il recouvre l’ensemble des situation et des procédés provoquant le rire. Il repose sur une rupture qui se manifeste à travers des situations des gestes , ou des effets de langage inattendue. Comique de langage : Le rire nait lorsque le niveau de langage utilisé est en décalage par rapport à la situation ( un paysan qui s’exprime dans un langage soutenu Le double sens : permet de glisser du sens propre au sens figuré ou inversement ( un sportif prétendait avoir plus de ressort

LES FORMES ET LES PROCEDES DU COMIQUE Le comique nait toujours d’un décalage entre ce qui est attendu ou vraisemblable dans une situation donnée et ce qui se produit effectivement. I/ Les formes du comique théâtrale * Le comique de geste est un ressort comique élémentaire, issu de la tradition de la farce et de la commedia dell’arte, et fondé sur des enjeux de mise en scène : mimiques, tics, mécaniques, cabrioles, chutes, coups de bâton… * Le comique de mots exploite le lexique familier

Dorine qui a un rôle important dans la pièce, le dénouement de la pièce est heureux et l’auteur dénonce à travers Le Tartuffe un travers de la société ce qui est courant dans les comédies classiques. Molière cherche à faire rire le spectateur avec des procédés comiques, par exemple, le comique de mot qu’on retrouve notamment dans la scène 1 de l’acte I lorsque Mme Pernelle coupe la parole aux différents membres de la famille, ou encore la répétition dans la scène 4 de l’acte

lors de l’intronisation de M. Jourdain en « mamamouchi » qui se termine en « divertissement » (le mot est de Molière) pour le comte du faux grand Duc, altesse Turque. Mais le divertissement, qui fait vivre des émotions diverses (se divertir, c’est rire, mais c’est aussi pleurer, être ému, ressentir de la crainte, de la pitié, de la joie, de la déception), est aussi par là un moyen d’échapper au quotidien. Tout spectacle crée une évasion, déconnecte, crée une illusion. Le théâtre est le monde de l'imaginaire

aspects comiques ne servent-ils qu'à faire rire, à amuser le public? Il est vrai que le registre comique au théâtre est propice à la détente, à l'amusement. Cependant lui attribue t'on une simple fonction? Ne faut-il pas sous-entendre, grâce à une "deuxième" écoute plus attentive, un sens plus profond, masqué par cette comédie ou, au contraire, mis en valeur par celle-ci? Développement Pourquoi existerait-il un registre comique si ce n'est pour faire rire? Nous verrons dans un premier temps quels

tragique (par exemple la mort). Elle est composée de 5 actes. Racine et Corneille sont les grands auteurs de la tragédie classique (avec par exemple Le Cid pour Corneille et Phèdre pour Racine). La comédie cherche à divertir le spectateur, à le faire rire. Contrairement à la tragédie, dans la comédie, les personnages sont de condition moyenne ou modeste, et le dénouement est heureux. Molière est le plus illustre représentant du genre, avec des pièces comme Le Malade imaginaire... Il existe plusieurs

Le clown selon Jacques Lecoq Le clown fait rire, mais comment ? Le clown n’existe pas en dehors de l’acteur qui le joue. Nous sommes tous des clowns, nous nous croyons tous beaux, intelligents et forts, alors que nous avons chacun nos faiblesses, notre dérisoire, qui, en s’exprimant, font rire. Certains acteurs, dont les jambes sont tellement maigres qu’ils n’osent pas les montrer, trouvent dans le clown une possibilité d’exhiber leur maigreur et d’en jouer, pour le grand plaisir des spectateurs

celle-ci (comique de situation, de geste, de caractère....) déclenchent un sourire. Mais regarde les grecs dans l'antiquité allaient au théâtre pour s'instruire. C'était d'abord un tremplin pour faire véhiculer des idées en utilisant l'ironie, ou encore en dénonçant les ridicules des mœurs de la société. C'est par la suite que c'est devenu un lieu de divertissement. Bernard: Mais il existe pour la plupart des comédies voire toutes, un personnage destiné à faire rire uniquement par son ridicule