Le Rire Peut Il Corriger La Societé

collaboration avec la BibliothèquePaul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à ChicoutimiSite web: http://bibliotheque.uqac.uquebec.ca/index.htm| à partir de : Henri Bergson (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique. Une édition électronique réalisée à partir du livre d’Henri Bergson (1900), Le rire. Essai sur la signification du comique. Paris : Éditions Alcan, 1924. Ce texte a été réimprimé, en 1959, par Les Presses universitaire de France, "Édition du centenaire" des Oeuvres de

désigné le théâtre en général. Il trouve son origine en Grèce lors des célébrations en l'honneur de Dionysos. Puis sa signification changea, elle est devenue le genre littéraire qui s'opposait à la tragédie. La comédie cherche à divertir, à faire rire par la légèreté de l’intrigue ou la peinture des personnages qui y est faite. Afin de comprendre un peu mieux ce qu'est la comédie, nous parlerons en premier lieu de son histoire, puis ensuite de son évolution. I- L'histoire de la comédie

extraordinaire et réalité crue. La littérature peut apparaitre comme une simple distraction, une source de plaisir pour le lecteur. Elle est alors considérée comme un moyen d’évasion. Le monde de l’écrit permet en effet de quitter un monde réel souvent décevant, au profit du monde de l’illusion. Il s’agit d’une possibilité de fuir ses responsabilités quotidiennes, le besoin de rêver est un besoin fondamental de l’homme. La littérature peut être un divertissement, un plaisir futile (au sens Pascalien)

classique de Molière en cinq actes et en vers créée le 26 décembre 1662. La comédie classique dont le dramaturge emblématique est Molière (XVIIe) : - Comédie de caractère qui tourne en ridicule un vice humain. - Comédie de mœurs qui critique la société et certaines attitudes. - Comédie d’intrigue qui repose sur des rebondissements. Le but de cette tirade est de ridiculiser le comportement excessif d’Arnolphe envers Agnès. Malgré les confidences successives d’Horace, toutes les précautions d’Arnolphe

précieux. Lorsqu’il dit : « J’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie, tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde. » Le lecteur se rend compte que le protagoniste se trouve dans une situation de crise. Cela provoque facilement le rire car rares sont les personnes qui viendraient à dire que leur vie n’a plus de sens sans argent et qui se mettraient dans un tel état en cas de vol. Nous nous trouvons face à un homme totalement imprégné par son vice, obsédé à l’extrême. Le langage n’est

théâtre est un moyen pour convaincre et ainsi faire passer un message, puis dans un second temps, qu’il peut être également un moyen de détente et de plaisir. Tout comme Michel Azama, je pense que le théâtre est un excellent outil pour faire passer un message aux spectateurs. En effet, tel il le dit dans l’introduction de son ouvrage Iphigénie ou le Péché des Dieux (1991), le théâtre peut « interroger quelques consciences ». Ainsi, il serait un moyen de convaincre, c’est-à-dire par la raison

Françoise WEEBER-PARISI 16D107 Devoir facultatif n°1Heinsius, auteur d’une dissertation sur Plaute et Terence, écrit : « susciter le rire n’est pas l’âme de la comédie. » Qu’en pensez-vous ? vous prendrez des exemples à la fois dans le cours et dans vos lectures personnelles. Rire au théâtre a longtemps semblé vulgaire, dans le sens où ce n’est pas ce qui était attendu par l’élite. Nous retrouvons encore aujourd’hui très souvent un jugement de valeur latent sur la prétendue moindre qualité

Jean-Jacques Rousseau écrit dans la Lettre à Monsieur d'Alembert sur les spectacles : "Le vrai misanthrope est un monstre. S'il pouvait exister, il ne ferait pas rire, il ferait horreur (...)" Dans quelle mesure ce jugement vous paraît-il pouvoir s'appliquer au Bourru de Ménandre et au Misanthrope de Molière? Ce qui frappe au premier abord dans cette sentence de Rousseau, quand il s’agit d’étudier la misanthropie, c’est que de misanthropie il n’est pas question. Ou plutôt, le vrai misanthrope

Commentaire écrit : Le jeu de l’amour et du hasard, Marivaux Act III scène 7 Le théâtre de Marivaux reprend la devise de la comédie Castigat Ridendo Mores c'est-à-dire : corriger les mœurs par le rire. Marivaux construit une sorte de pont entre la bouffonnerie et l’improvisation traditionnel de la Commedia dell’arte. Ce dernier est considéré comme le maitre français du masque et du mensonge. Le jeu de l’Amour et du Hasard joué en 1930 met en présence des personnages issus de la

dépayse le lecteur ou elle l’intrigue. Dans une seconde partie, nous démontrerons que la littérature a d’autres fonctions que celles de distraire. Nous étudierons plus particulièrement que la littérature a pour but d’instruire, par la morale, ou qu’elle peut faire preuve d’un engagement social, politique ou humanitaire et enfin qu’elle permet une meilleure connaissance de soi, des autres, et des humains en général. Dans une troisième et dernière partie, en synthèse nous mettrons en évidence le lien entre