Le Roi Le Loup Et Le Renard

place la moralité à la fin du récit, au début ou en son cœur, comme dans « Le corbeau et le renard ». Le pouvoir de persuasion de la fable lui vient également de sa clarté. En effet, le récit bref ne souffre pas de grandes complexités : le nombre de personnages est souvent restreint, et l’intrigue offre le minimum de prolongements et de rebondissements : ainsi de la fable du Corbeau et du Renard, qui se contente de deux personnages et dont la péripétie conduit à une simple inversion des

«s’accuse» (v31), «justice» (v32), «coupable» (v33), «peccadille» (v59), «jugée» (v59), «crime» (v60) Le Lion cherche un bouc émissaire, celui qui a provoqué la colère divine Parallélisme + hyperbole «vous êtes trop bon roi […] trop de délicatesses.» (v34-35) Flatterie du Renard Superlatif absolu (hyperbole) «Les moins pardonnables offenses» v(46) avec «de petits saints» (v48) Ironie par l’opposition Enumération «La faim, l’occasion, l’herbe tendre» (v51) Tentation/ Même péché de gourmandise que

une personne précise (dédicataires comme Mme de Montespan ou Mme de La Sablière). Il peut instaurer des dialogues avec le lecteur (L'Homme qui court après la Fortune et l'Homme qui l'attend dans son lit, la fin de La Mort et le Mourant, ou encore Le Loup et le Chasseur) ou révéler sa présence dans le récit comme une véritable « intrusion d'auteur ». Celle-ci peut être de pure forme et n'engager pas vraiment l'auteur (voir le début du Mal marié), mais il arrive aussi qu'elle prenne la valeur d'une confidence

et des animaux. Texte : Le Renard et la Cigogne, I, 18. Séance 3 : La morale et les visées d'une fable (dominante oral, lecture et écriture ). Objectif 1:Récitation d’une fable : Le Renard et la cigogne Objectif 2: Savoir identifier et reconnaître la morale d'une fable et ses visées, à savoir donner un enseignement moral au travers d'un récit plaisant Objectif 3 : Reformuler la morale, Rédiger une autre morale Textes : Le laboureur et ses enfants, V, 3 et Le Loup et la Cigogne, III, 9. Séance

« appétit glouton » « quelques fois » e. Une argumentation bien ficelée • Exposition cas particulier conclusion = discours virtuose , beaucoup de conjonctions de coordinations -> car -> montre la rigueur B. L’hypocrisie du renard a. Ses exagérations • « trop bon roi » « trop de délicatesse » • « beaucoup d’honneur » -> hyperboles pour mieux flatter le lion b. Diabolisation des moutons et du berger • A expressions dédaigneuses :  « Moutons, canailles, sotte espèce » -> graduation 

le sacrifice sauvera la société du fléau qui l'accable (la peste qui est en relation directe avec la peste qui frappa Thèbes). Comment la Fontaine parvient-il à faire de cette fable un texte argumentatif ? L’intrigue évoque la tragédie d"Œdipe roi" de Sophocle : Thèbes ravagée par la peste, les habitants recherchent le coupable de ce châtiment divin. Il y a un registre dramatique très présent : - Allitération en r : « répand, terreur, guerre » - Hyperbole, vocabulaire violent, rimes masculines

tribunal des animaux, où chacun doit se laver de tous soupçons << Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi>>(V.31). Les rôles se distribuent : Le lion, étant le roi, édicte la sentence, le renard fait office d’avocat de la défense, le loup rappelle un avocat général qui exécute la sentence (éditée par le roi) pour l’accusé rendu coupable. Tout au long de la fable, les lexiques de la justice <<Justice>> (V.32), <<Traits>>(V.19), <<Crime>>(V.58), <<Jugements>>(V

lourdeur d'une démonstration et se protège contre la censure en ne formulant ses critiques que de manière voilée ou détournée comme on peut le voir avec les fables de Jean de La fontaine,le Corbeau et le renard,ou le Lion, le Loup et le Renard. Le roi est critiqué :incarné par le lion ou le renard, il se montre orgueilleux, tout puissant et souvent injuste. On redoute sa cruauté .On trouve l'argumentation indirecte dans les apologues (la fable,le conte philosophique,l'utopie).L'auteur cherche a obtenir

pièce de théâtre peut être découpée en actes, chaques actes apportant un élément supplémentaire. Dans Le Loup et l'Agneau (I, 10) il y a une exposition où l'agneau se désaltère, un premier acte quand le loup arrive actes, puis un deuxième acte lorsque le loup discute avec l'agneau et comme dans une pièce de théâtre, le dénouement est bref et complet: "Là-dessus, au fond des forêts/ Le loup l'emporte, et puis le mange, / Sans autre forme de procès.". Depuis Jodelle (1552) le mot comédie prend le

Le Corbeau et le Renard Maître Corbeau, sur un arbre perché,Tenait en son bec un fromage.Maître Renard, par l’odeur alléché,Lui tint à peu près ce langage :«Hé! bonjour, Monsieur du Corbeau.Que vous êtes joli! que vous me semblez beau!Sans mentir, si votre ramageSe rapporte à votre plumage,Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois.»À ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie:Et pour montrer sa belle voix,Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.Le Renard s’en saisit, et dit: «Mon bon Monsieur