Le Roman Comique Scarron

:L'art du roman retour Le plus populaire des genres littéraires aujourd’hui n’en est pas moins le plus difficile à définir. Sa nature libre et protéiforme* fait les délices des auteurs et le désespoir des critiques. Deux approches complémentaires doivent être combinées pour étudier le roman : la synthèse théorique et l’analyse historique. Le roman peut être défini sommairement comme une longue narration en prose, trois traits caractéristiques qui le distinguent notamment de la nouvelle

et ses maîtres : Rembrandt, Vélasquez, Goya, Ingres. La parodie : dégrader le modèle : un exercice iconoclaste pour rire, s'exercer, faire passer une intention plus profonde Le recours au burlesque ou au registre héroï-comique : Le Lutrin de Boileau ; Virgile travesti de Scarron ; Ubu roi, parodie burlesque et grotesque des héros tragiques, tout comme Le roi se meurt ; « Le crapaud » de Corbière : le poète est comme un crapaud, « rossignol de la boue », alors que Baudelaire le voit comme un albatros

plongeant dans une histoire captivante et la litterature du XVIIe siecle se prette bien à ce jeu, elle peut combler toutes les attentes, poésie « classique » (Malherbe) ou « baroque » (Théophile de Viau, Saint-Amant), roman « d'amour » (Honoré d'Urfé) ou « comique » (Sorel, Scarron) . Elle suit des régles qui ont eu tedence a ce codifier pendant le XVIIe siecles, comme avec le classicisme sous Louis XIV, avec ses exigences de vraisemblance et de bienséance, qui ont en fait triomphe, l'estethique

abondance, assez nouvelle, de vocations d’auteurs dramatiques, de Rotrou à Scarron et de Boisrobert à Quinault. De 1630 à 1635, Corneille donne six comédies qui intronisent cette forme avec éclat dans l’univers de la littérature : conformes, pour l’essentiel, aux règles nouvelles, elles proposent un modèle de haute tenue littéraire, mais qui use des conventions avec un discernement inventif ; plus enjouées que proprement comiques, plantées dans un décor contemporain, romanesques sans excès, animées sans

par Jean Chapelain 1621 Théophile de Viau, oeuvres poétiques 1622 Paix de Montpellier : les Protestants ne gardent que deux villes fortifiées : La Rochelle et Montauban Parnasse Satyrique 1623 Charles Sorel, Histoire comique de Francion - Théophile de Viau, Les Amours tragiques de Pyrame et Thisbé 1624 Richelieu entre au Conseil du roi et en prend la tête (1624-1642) - Alliance des Protestants et des Anglais [pic] 1625 Expédition militaire en Valteline

PERSONNAGE DE ROMAN, DU XVIIème SIECLE A NOS JOURS. LES ORIGINES – PANORAMA HISTORIQUE Roman = (du latin) langue romane (C’est-à-dire la langue vulgaire, la langue du peuple.) « Le roman est un genre bâtard dont le domaine est sans limite. C’est un enfant gâté de la fortune à qui tout réussit. » Baudelaire Dérive d’un genre ancien : l’épopée, qui est la forme principale de la fiction narrative. ( Homère L’Iliade, Odyssée (texte en vers) Le roman apparaît tardivement :

Gustave Flaubert, célèbre romancier également l’auteur de …, publie le roman Madame Bovary dans la seconde moitié du XIXème siècle (1857). Le titre a un rapport avec le personnage principal mais n’a pas de lien direct avec l’œuvre, c’est donc un incipit original et romanesque qui a pour but de séduire et informé le lecteur mais aussi « in medias res », en plein cœur du récit. Cela à un intérêt narratif ; l’entrée dans le roman est dynamique. Madame Bovary est la femme de Charles Bovary dit « le nouveau

ensemble des sens d’un même mot. Fonction phatique : le langage qui parle pour qu’il y ait langage. Le burlesque : genre littéraire parodique traitant en style bas un sujet noble, spécial en France au XVIIème siècle. Le burlesque de Scarron Picaresque : se dit des romans, des pièces de théâtre dont le héros est un aventurier issus du peuple et volontiers vagabond ou voleur. Un honnête homme : homme du monde accompli, d’un esprit cultivé qui représentait l’idéal de l’époque classique. Voyeurisme :

registre comique aussi bien au théâtre que dans le roman. 1-Le registre comique Le registre comique est le texte dont le but est de faire rire le lecteur. Il existe différents types de comique : -comique de gestes : gestuelle ridicule ou répétitive, mimiques, jeux de scènes. Exemple : bastonnade dans Les Fourberies de Scapin, III, 2 de Molière ; -comique de mots : jeux avec le langage, calembours, répétitions. Exemple : quiproquo de L’École des femmes, II, 5 de Molière ; -comique de situation

parvienne jusqu'aux dernières loges. Ce que l'on entend d'abord dans les théâtres du xviie siècle, ce sont donc des spectateurs bruyants, peu disciplinés et bagarreurs, comme en témoignent nombre de passages du Roman comique de Scarron : alors qu'on joue Domjaphet d'Arménie - u n e comédie de Scarron lui-même -, un incident provoqué par Ragotin crée ainsi une véritable émeute dans la salle. L'un des spectateurs, rendu fou furieux par les cris de Ragotin qui lui demande de s'asseoir, se voulut reculer