Le Romancier Réaliste

Les problèmes de la représentation du réel au XIXème siècle : du réalisme au naturalisme Zola : les Réalistes du salon ; L’événement, 11 mai 1866. « Je serais désespéré si mes lecteurs croyaient un instant que je suis ici le porte-drapeau d'une école. Ce serait bien mal me comprendre que de faire de moi un réaliste quand même, un homme enrégimenté dans un parti. Je suis de mon parti, du parti de la vie et de la vérité, voilà tout. J'ai quelque ressemblance avec Diogène, qui cherchait un

Naturalisme, qui reflète les préoccupations sociales et scientifiques de l’époque. 1. Le Réalisme       Formé sur le mot « réel », le Réalisme naît avant 1850 et se développe après cette date. Il se caractérise par la volonté de certains peintres et romanciers de représenter la réalité sans la modifier. 2. Origines       Il est difficile de dater exactement la « naissance » du Réalisme. Ce terme apparaît dans les années 1835-40. Il est ensuite régulièrement utilisé par les critiques, dès 1845, par

axes d’étude proposés : I. Le portrait en mouvement d’un riche vieillard. II. L’inquiétude de Nicolas Poussin. III. Le lieu de la rencontre favorise l’ambiguïté. Dissertation : En partant des textes du corpus, vous vous demanderez si la tâche du romancier, quand il crée des personnages, ne consiste qu’à imiter le réel. Vous vous appuierez aussi sur vos lectures personnelles et les œuvres étudiées en classe. Invention :  ​ Le narrateur du ​ Temps retrouvé croise une femme qu'il a aimée dans sa jeunesse

L’école réaliste est d’abord un mouvement pictural qui puise ses sujets dans « les choses réels et existantes ». En abordant des scènes de la vie quotidienne, Gustave Courbet illustre bien ce nouveau mouvement. Un enterrement à Ornans (1850-1851) Le courant réaliste propose une approche particulière de l’artiste qui veut transcrire le « réel » dans le moindre détail, même banal et vulgaire, en s’opposant à toute idéalisation. Il se caractérise par la volonté de certains peintres et romanciers de représenter

qu'il est dépendant de la fiction. L'auteur du roman, utilise énormément la réalité, pour pouvoir faire ouvrir les yeux aux lecteurs dans le monde dans lequel nous vivons. Pour cela, il existe plusieurs mouvements littéraires, comme le mouvement réaliste: le réalisme est un mouvement littéraire et culturel du XIXe siècle qui donna pour mission au roman d’exprimer le plus fidèlement possible la réalité, de peindre le réel sans l’idéaliser. Les histoires réelles, vécues sont privilégiées, les personnages

en Europe dans la seconde moitié du XIXe siècle, notamment en France et en Grande-Bretagne. Les auteurs Réalistes ont pour objectif de retranscrire la réalité comme elle est, sans théâtralisation et sans idéalisation, en traitant des sujets de la vie courante. Nous nous poserons la question : même s’il se prétend réaliste, copiste du réel promenant son miroir le long d’un chemin, le romancier crée-t-il un monde imaginaire ? Tout d’abord nous verrons que s’ils cherchent à décrire la réalité tel

Les romans réalistes et naturalistes sont des miroirs de la réalité. Ils représentent avec une exactitude le temps, le lieu, la vie de tous les jours. Par exemple l’œuvre de Zola, l’Assommoir, dans lequel il décrit précisément « le quartier de la Goutte d’Or » et aussi Flaubert avec « la Ville de Monterau ». Le XIXème siècle développe le réalisme, qui donne une représentation la plus exacte par rapport à la réalité. Stendhal s’est inspiré d’un faits divers, celui de Berthet tout comme Flaubert qui

2avril1840  à  Paris  et mort le  29septembre1902  dans la même ville. Considéré comme le chef de file du  naturalisme , c'est l'un des  romanciers  français les plus populaires, les plus publiés, traduits et commentés dans le monde entier. Il sera notamment connu pour sa fresque romanesque «  Les Rougon-Macquart  ». Dans «  Thérèse Raquin »

représentés dans les aspects souvent les plus sordides de leur existence. Lorsque Flaubert évoque une scène de pillage de 1848, il souligne sans lyrisme ni totalité épique le déchaînement bestial d'une foule en colère. La volonté des écrivains réalistes d'imiter le réel et d'en rendre compte tel quel implique non seulement l'observation mais une véritable documentation. Il faut aller voir sur place, comme le font Goncourt et Zola, accumuler des notes, s'informer auprès des spécialistes : Maupassant

le refus du monde réel : les réalistes puis les naturalistes s’en tiennent à une vision du monde matérialiste. Dans cette perspective, la poésie et le drame, genre emblématiques de l’époque romantique sont rejetés et les réalistes refusent l’inconnu, l’au-delà et tout ce qui relève du champ de l’irrationnel voulant une représentation du monde délibérément anti-idéaliste. Le réalisme a donc pour but de dénoncer les illusions trompeuses. Il s’agit donc pour les réalistes et les naturalistes de s’inspirer