Le Sublime Et Le Grotesque Préface

Victor Hugo et le grotesque José Manuel LOSADA Universidad Complutense de Madrid Departamento de Filología Francesa josemanuellosada@wanadoo.es RÉSUMÉ La contribution de Victor Hugo à la catégorie du grotesque est double: d’une part il agrandit le corpus métalittéraire du grotesque, d’une autre il apporte une masse considérable d’écrits de fiction où le grotesque joue un rôle de choix. Dans sa réflexion littéraire il faut surtout faire mention de la Préface de Cromwell et, dans une moindre

Introduction : Sublime et grotesque sont deux notions complètement antithétiques. Avant le Romantisme et plus particulièrement Hugo, aucun courant n'avait envisagé de les mêler comme le font les romantiques. Il s'agit pour eux de faire coïncider le Beau et le Laid, le Sublime et le Grotesque. Comment ces deux notions totalement antithétiques se mouvent-elle en une ligne esthétique du Romantisme ? Après avoir vu la théorie du sublime et du grotesque dans les origines du drame romantique,

LA PREFACE DE CROMWELL Illustre poète et écrivain, Victor Hugo a traversé le XIXème siècle. L’auteur des Misérables, de Notre-Dame de Paris, d’Hernani et des Contemplations a joué des genres, passant de la poésie au roman historique et aux pièces de théâtre. Il est la plus grande figure du courant romantique en France. Sur la Préface de Cromwell   Par curiosité vous pouvez lire le texte intégral de cette préface... en utilisant ce lien : http://fr.wikisource.org/wiki/Cromwell_-_Pr%C3%A9face

littéraires, son affabilité et sa distinction de manières, font vite de lui un chef d’école. On doit se demander « pourqoui tant des prefaces chez Hugo » ? - Hugo a pu s’adonner à pratique par nécessité intérieure, possé par sa nature extravertite aidé par la prolixité de son discours et soutenu par le plaisit evident qu’il y prend. Par les prefaces le souci de Hugo est d’offrir au lecteur le tableau de l’évolution de sa pensée; une pansée esthétique (pour 1828) double d’une pansée politique

------------------------------------------------- La préface de Cromwell ou «la carte du voyage poétique » Véritable manifeste romantique, cette préface est la « carte du voyage poétique », à travers laquelle l’auteur nous présente son œuvre Cromwell – sans toutefois la défendre, ni justifier son écriture – et sa vision de la littérature. Il s’agit, de plus, d’un texte polémique, un combat dans lequel il s’attaque « aux champions des saines doctrines littéraires ». Avant d’entrer

politiquement, socialement mais aussi esthétiquement, de même culturellement/littérairement en voulant imposer ses idées nouvelles qui s'opposaient à l'esthétique classique. Le théâtre à été un moyen pour imposer ses idées qu'il théorise dans la préface de Cromwell et qu'il met en pratique dans Hermani qui va suciter une polémique et une bataille. Ruy Blas s'inscrit dans ce projet d'un nouveau théâtre « le drame romantique ». Ruy Blas est l'histoire d'un laquais amoureux de la reine mais qui doit

Eberhard Karls Universität Romanisches Seminar SS 09 PS II Victor Hugo: Notre-Dame de Paris Dozent: Dr. Steffen Schneider Vorgelegt von: Katharina Sigler 11.05.2009 La préface de Cromwell- L’esthétique Dans la société antique, l’individu n’a pas de valeur, car, il vit dans une communauté où tout est à tous. C’est la raison pour laquelle, en cas de malheur, l’individu n’est pas touché, mais l’État. Avec l’expansion des idées chrétiennes, l’individu revient au centre de la société et par

l’homme. » ; « Ruy Blas me paraît un désastre. » Sainte-Beuve -« […] ce qui paraît scandaleux, ce n’est plus le viol des unités, c’est l’inconvenance sociale : une reine amoureuse d’un laquais ? C’est traiter la Reine comme une midinette ! Quant au grotesque… Le quatrième acte est une "froide et triste farce", "une bouffonnerie détestable", "une parade de tréteaux", "le plus hardi défi que M. Hugo ait jamais adressé au bon sens et au goût de son auditoire" » (dernières formules de Gustave Planche, la

doit point voir, qu'un récit nous l'expose Les yeux, en le voyant, saisiraient mieux la chose ; Mais il est des objets que l'art judicieux Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux. Victor Hugo, Préface de Cromwell (1827) : Véritable manifeste du drame romantique, cette préface dénonce l'absurdité des règles classiques et plaide pour un théâtre total. Extrait n°1 : les trois unités Quoi de plus invraisemblable et de plus absurde en effet que ce vestibule[3], ce péristyle[4]

dans la préface deCromwell ? Le drame romantique est une forme littéraire, née au XIXème siècle qui prend pour modèle le théâtre de Shakespeare. En effet, Shakespeare varie les genres, enfreint les unités spatio-temporelles et aucun aspect de la nature humaine ne lui échappe.  V.Hugo a exposé les grandes lignes du genre dans la préface de Cromwell. Selon lui s’y mêlent, deux termes antithétiques qui caractérisent la modernité : « c’est de la féconde union du type grotesque au type sublime que naît