Le Temps De Vivre Sénèque

………………………………………………….......................................................................................... Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles qu'on ne les fait pas, c'est parce qu'on ne les fait pas qu'elles sont difficiles ». Sénèque PHILOSOPHE LATIN NE A CORFOU EN ANDALOUSIE Si tu veux être aimé, aime. Une grande âme convient à une grande condition. C'est d'âme qu'il faut changer, non de climat. La conscience d'avoir bien agi est une récompense en soi. Nécessairement

Les monstres de Sénèque : nefas et exaltation du héros en monstre. Raconte métamorphose en monstre > accomplissement d’un « moi » suprême. I – Définition et structure de la pièce a)Définitions : - dolor : - furor : vient des ancêtres du héros, amour criminel de Phèdre vient de sa mère, prolongement d’un dolor exacerbé. Folie furieuse du nefas. Folie d’Hercule : folie psychologique, n’est pas nécessité du théâtre. Acte volontaire de comportement, se défait de ses affectations familiales. Phèdre

et n'a pas permis à l'homme de répondre à ses besoins naturels de façon plus efficace ou même d'utiliser le monde plus facilement. La science apporte à l'homme des réponses et des moyens pour dominer la nature et sa propre personne afin de mieux vivre et de se rassurer. L'art quant à lui, est contemplatif et soulève toujours de nouvelles interrogations, de nouveaux doutes. Selon Platon, si la science est la connaissance, il se doit de critiquer et considérer l'art comme une illusion qui détourne

larmes « purifient » l’âme. De plus, par le terme « d’histoire » il signale bien que les larmes évoluent à travers les âges. Prenons un mythe adapté à de nombreuses reprises : Le mythe de Médée. Celui-ci, qu’il soit adapté au théâtre par Euripide, Sénèque ou Corneille met en scène les larmes et les suscite. Mais se manifestent-elles da la même manière ? Pouvons-nous observer une « histoire des larmes » à travers les époques ? En outre, n’est-il pas un peu réducteur de limiter la tragédie à cela ?

Etant humain, nous sommes condamnés à une vie mortelle. Notre temps sur cette terre est limité, il est bref. Donc nous nous pouvons s’interroger en quoi cette vie nous apporte ; même si un jour nous allons mourir. L’homme doit s’orienter sa vie à propos cela. Cette une question que l’homme pose depuis des siècles. Sénèque dit «  la vie n’est pas courte, c’est nous qui la perdons » Voici la question qui se pose, la brièveté de la vie fait-elle de l’existence une chose sans valeur ? La question

Initiation à l’histoire des idées octobre 2013 Textes III : LE THEME DE LA MORT CHEZ LES AUTEURS LATINS LUCRECE (Ier siècle av. J.C) et SENEQUE (Ier siècle ap.J.C.) A. LUCRECE, De la Nature, livre III : La mort n’ est donc rien pour nous et ne nous touche en rien, puisque la substance de l’âme apparaît comme mortelle. Et de même que, dans la passé, nous n’avons point senti de douleur quand pour nous combattre on vit de toutes parts se ruer les Carthaginois, quand le monde, secoué tout

siècle avant notre ère, après la période classique. Elle correspond à des temps de détresse politique. La guerre du Péloponnèse s’est achevée par la défaite d’Athènes. La culture grecque athénienne se trouve vaincue. On aurait pu croire que l’histoire serait sauvée par Alexandre le Grand, mais ses successeurs ne savent pas maintenir l’empire qu’il a formé et la Grèce est perdante au change. La Grèce entre dans l’obscurité, son temps est achevé et laisse la place à l’ère romaine. L’épicurisme, le scepticisme

leurs propres principes, leurs propres sentiments. Ceux-ci les empêchent de pouvoir bénéficier d'une existence heureuse. C'est surtout la volonté de ces personnages de vivre de manière excessive d'après leurs sentiments et leurs principes qui sont la source de leur malheur. Le connaît la fin et le dénuement car il veut à tout prix vivre lit. Les grenouilles ne connaîtront jamais la tranquillité car elles veulent en permanence connaître le changement. Les personnages connaissent également le malheur

d'autant plus d'ardeur qu'elle n'est pas consciente du temps qui passe puisqu'elle croit en avoir beaucoup en réserve. Le vieillard pour qui l'avenir se rétrécit comme une peau de chagrin connaît la valeur du temps présent et l'alternance des biens et des maux. « L’expérience m’a encore appris ceci, que nous nous perdons d’impatience. Les maux ont leur vie et leurs bornes, leur maladie et leur santé ». Au vieillard et à lui seul il est donné de vivre un rapport équilibré au corps. « Il faut ordonner à

« La philosophie est la science qui nous apprend à vivre[61]. » dit Montaigne. Il entend par philosophie le mouvement de la pensée vivante quand elle se confronte à l’essentiel (la mort, l’amour, l’amitié, l’éducation des enfants, la solitude, l’expérience…) et à soi. C’est pour lui l’apprentissage de la sagesse : philosopher c’est vivre heureusement, ou le plus heureusement possible. C’est « une très douce médecine que la philosophie, car des autres on n’en sent le plaisir qu’après la guérison,