Le Thème De Mal Macbeth

qualités en question et du sort de toute vie sur terre. Ainsi l’histoire n’est que répétition des mêmes passions, des mêmes souffrances. Si l’on admet cela il n’y a donc pas de progrès et donc pas d’espoir. Shakespeare a donc raison lorsqu’il dit dans Macbeth: “histoire contée par un idiot, pleine de bruit et de fureur et qui ne signifie rien”. L’omniprésence de cette souffrance donne un caractère absurde à l’histoire. Notre histoire et donc égale à celle de Sisyphe. N’oublions pas non plus que nous sommes

totale. En effet, le texte théâtral laisse une assez grande liberté à son auteur qui peut alors imaginer les scénarios les plus extravagants. Ainsi, le corpus présenté propose des extraits de quatre pièces de théâtre : Dom Juan de Molière, Hamlet et Macbeth de Shakespeare et La machine infernale de Jean Cocteau. La spécificité de ce corpus outre qu’il soit exclusivement théâtral est qu’il y’a présence de personnage surnaturels dans chacun de ces extraits. Trois pièces sont issus du XXVII siècle et une

folles. On dit que cela fait vivre; mais du moins, l'intelligence ne souffre pas; elle dort, elle est comme morte. Mais ma fille, mon enfant, ma pauvre petite Marie, qui rit, qui joue, qui chante à cette heure et ne pense à rien, c'est-là qui me fait mal! (Hugo, 1970, p. 289-290) Non seulement le condamné du roman a une famille à qui il ne peut s’empêcher de penser, mais encore, il ne cesse de remettre en question l’atroce sort qui lui a été imposé, de peur de quitter sa petite fille qu’il chérit

acteurs de sa troupe les rôles d'une petite pièce rapidement conçue, qui garde un caractère d'improvisation — d'où le titre d'« impromptu».] MOLIÈRE.- Pour vous, Mademoiselle... MADEMOISELLE DU PARC.- Mon Dieu, pour moi, je m'acquitterai fort mal de mon personnage, et je ne sais pas pourquoi vous m'avez donné ce rôle de façonnière1. MOLIÈRE.- Mon Dieu, Mademoiselle, voilà comme vous disiez lorsque l'on vous donna celui de La Critique de l'École des femmes ; cependant vous vous en êtes acquittée

acteurs de sa troupe les rôles d'une petite pièce rapidement conçue, qui garde un caractère d'improvisation — d'où le titre d'« impromptu».] MOLIÈRE.- Pour vous, Mademoiselle... MADEMOISELLE DU PARC.- Mon Dieu, pour moi, je m'acquitterai fort mal de mon personnage, et je ne sais pas pourquoi vous m'avez donné ce rôle de façonnière1. MOLIÈRE.- Mon Dieu, Mademoiselle, voilà comme vous disiez lorsque l'on vous donna celui de La Critique de l'École des femmes ; cependant vous vous en êtes acquittée

sous la coupe du fascisme, il n'aspira qu'à retourner en France, ce qu'il put faire enfin en 1942. Il fut, de 1942 à 1944, attaché de presse à l’ambassade de Roumanie à Vichy. Vu son engagement moral et intellectuel contre le totalitarisme, on a du mal à l’y imaginer. S’agit-il d’un double jeu, de duplicité? Sa mère était vraisemblablement juive, et il nous livra son sentiment : « Je suis comme un évadé qui s’enfuit avec l’uniforme du gardien. » Et il n’a jamais parlé de cette vie sous l'Occupation

sans doute dans cette dilution du sujet dans le “nulle part” du symbole et de la métaphysique une minoration de sa gravité. Mais, si tout est dans tout, la réciproque doit être également vraie et tout aussi contestable. Or, la transposition de Macbeth, drame “universellement humain”, dans les limites socio-politiques particulières du nazisme (Les Damnés) ne semble pas avoir fait problème en son temps ; on s'était même entendu pour la trouver éclairante. Etrangement, devant certains sujets

Saisir le mal Réflexions sur l’intitulé du programme Références bibliographiques Le Mal en GF : introduction un peu fourre-tout et qui reste en surface, mais qui offre quelques bonnes pistes ainsi que des repères de culture générale. Anne Crigon Le Mal, GF collection « Corpus » : une anthologie des grands textes philosophiques sur la question assortis de commentaires introducteurs, le tout précédé d’une introduction philosophique générale au thème. Le mal, éditions Atlande, collection « clefs

des situations un peu outrées, des situations un peu invraisemblables. L'auteur compose trop, dramatise et cède à l'effet que peuvent créer certains procédés stylistiques ou certains symboles. On a beaucoup d'épisodes violents, de termes autour du mal, de la mort, de la lutte, de moments de crise, de combats... La déchéance des personnages est théâtralisée. Exemple: le symbole de la nature mourante lors de la scène du meurtre, le jeu des regards et des gestes dans la scène du suicide. Zola le

1827-1829, le mélodrame évolue et se rapproche d’une idée du drame. En 1829, on est témoin de deux événements importants dans l’histoire du théâtre : Vigny monte à la Comédie-Française, Le Maure de Venise, adaptation d’Othello et Ducange traduit Macbeth. La Comédie accepte le drame en prose d’Alexandre Dumas[1]. Un vrai drame historique où le drame « familial » apparaît comme l’élément central dans le conflit historique et la violence physique est destinée à effrayer les spectateurs au-delà du simple