Le Triomphe De Nana

de Victor Hugo, relaient ces caractéristiques, comme Cosette dans Les Misérables qui affronte courageusement ses peurs pour aller, la nuit, chercher de l’eau, seule, pour ses tortionnaires les Thénardier. Le héros incarne toujours peu ou prou le triomphe du bien contre le mal, dans une vision assez manichéenne du monde, et ce même dans la mort, qui est alors présentée comme un sacrifice nécessaire : ainsi dans ce même roman, Cosette incarne-t-elle l’innocence et la pureté tandis que les Thénardier

Gaudé, La Mort du roi Tsongor, Texte n°1 : Abbé Prévost, Manon Lescaut, 1731, Incipit Texte n°2 : Abbé Prévost, Manon Lescaut, 1731, le libertinage de Manon Texte n°3 : Abbé Prévost, Manon Lescaut, 1731, la mort de Manon Texte n°4 : Emile Zola, Nana, chapitre VII, 1880 Texte n°5 : Gustave Flaubert, Madame Bovary, II, 9,1857 EAF session 2023 voie générale EXPLICATIONS LINÉAIRES pour la première partie de l’épreuve Séquence 4 : Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle Œuvre intégrale : Molière

l’irrationalité des tractations financières. Comme les corons, la Bourse est le lieu de la folie groupale. Zola ne dénonce pas uniquement la misère sociale, il stigmatise également la misère sexuelle d’une époque. La perversion sexuelle est relatée dans Nana où l’on découvre l’amour fou que les bourgeois du Second Empire éprouvent pour une belle catin. La folie est ici représentée dans toutes les couches sociales. Elle touche l’individu autant que le groupe. Le thème de la folie apparaît donc comme un

l’époque où la magie du père Noël opérait encore et où les gentils mensonges des adultes tenaient lieu de vérités: ceux de son frère Jacques et de sa marraine Robertine, ceux de son oncle Josaphat et de sa grand-mère Tremblay, mais surtout ceux de sa mère Nana, qui mêle bonne et mauvaise foi avec un égal bonheur et dont le rire sonore fuse à travers tout l’univers de l’écrivain. Dramaturge et romancier fécond, auteur notamment des Chroniques du Plateau-Mont-Royal, Michel Tremblay a récemment publié La Traversée

recommandant de se bien porter. On dit adieu aussi au bébé. Chacun vint se pencher sur ce pauvre petit corps frissonnant, avec des risettes, des mots de tendresse, comme s’il avait pu comprendre. On l’appelait Nana, la caresse du nom d’Anna que portait sa marraine. – Bonsoir, Nana… Allons, Nana, soyez belle fille… Quand ils furent enfin partis, Coupeau mit sa chaise tout contre le lit, et acheva sa pipe, en tenant dans la sienne la main de Gervaise. Il fumait lentement, lâchant des phrases entre deux

devraient plutôt s'appeler des Illusionnistes." Chez Zola, de même, la description tend à devenir symbole. Contrairement au Réalisme qui mettait en scène l'univers bourgeois, le roman Naturaliste a "l'odeur du peuple". Il se fait parfois scandaleux (Nana). Il traite de sujet banaux et de héros ordinaires. Il choisit souvent la focalisation interne pour plus d'objectivité (Cf arrivée d'Etienne Lantier près des mines au début de Germinal). Il a souvent recours au discours indirect libre.

Kensington. [pic] Michael jouant à Peter Pan. -3- III- RESUME DE L’ŒUVRE Un certain vendredi soir de décembre, la voie est libre pour Peter Pan, le petit garçon qui refuse de grandir : M. et Mme Darling sont absents et la chienne Nana, qui tient lieu de nurse à leurs enfants Wendy, Jean et Michel, a été enchaînée dans le jardin. Venu récupérer son ombre abandonnée lors d’une précédente visite, Peter se trouve face à Wendy. Avide des histoires qu’elle pourra lui raconter et du rôle

multiplicité d'angles. On retiendra (entre autres !) La Nouvelle Héloïse, de Rousseau (correspondance amoureuse entre deux amants) et Les Liaisons dangereuses, de Choderlos de Laclos (les aventures libertines de deux héros scandaleux).  XIXe siècle : le triomphe du roman ou l’âge d’or du roman. À la suite des Lumières, mais aussi avec le développement industriel et l'essor de la bourgeoisie, le roman connaît au XIXe siècle un grand succès, et s'oriente majoritairement vers une représentation fidèle de la

naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire 1. La fortune des Rougon. 2. La curée. 3. Le ventre de Paris. 4. La conquête de Plassans. 5. La faute de l’abbé Mouret. 6. Son Excellence Eugène Rougon. 7. L’assommoir. 8. Une page d’amour. 9. Nana. 10. Pot-Bouille. 11. Au Bonheur des Dames. 12. La joie de vivre. 13. Germinal. 14. L’œuvre. 15. La terre. 16. Le rêve. 17. La bête humaine. 18. L’argent. 19. La débâcle. 20. Le docteur Pascal. 3 L’assommoir 4 Préface de l’auteur Les Rougon-Macquart

la « fièvre du désir et leur ambition »[2]. Dans ce corpus, qui deviendra Les Rougon-Macquart, il projette d'écrire un roman sur « la femme d'intrigue dans le commerce ». Ce sera Au Bonheur des Dames[3]. En février 1880, à la fin de la parution de Nana, il fait annoncer que son prochain roman parlera du grand commerce dans Paris et surtout des grands bazars modernes qui naissent dans la capitale[4]. Mais l'année 1880 est une année noire pour Zola (mort de ses amis Edmond Duranty, Gustave Flaubert