Le Triomphe Du Capitalisme 1850 1914

explicites peuvent certes être reprises de l’intérieur, et les théoriciens d’aujourd’hui ne s’en privent pas, mais elles doivent aussi être reconsidérées par ces spécialistes du temps que sont les historiens. LE TEMPS DU CHANGEMENT Transition au capitalisme et révolution industrielle A. Les transitions démographiques et agricoles entre le 18e et le 19e siècle ont surtout mobilisé les historiens, du fait sans doute de la grande disponibilité de sources quantifiables (registres paroissiaux, dîmes…)

explicites peuvent certes être reprises de l’intérieur, et les théoriciens d’aujourd’hui ne s’en privent pas, mais elles doivent aussi être reconsidérées par ces spécialistes du temps que sont les historiens. LE TEMPS DU CHANGEMENT Transition au capitalisme et révolution industrielle La transition est une forme classique pour penser le changement comme temps de passage d’un ordre à un autre. On connaît la portée mais aussi les limites des analyses construites sur cette notion qui, sans surprise, a

ses lois, ses théories et ses « modèles » d’organisation. Le plan d’une agglomération est conditionné par trois grandes variables : son histoire, le niveau technique, et les représentations du milieu physique. A chaque époque, une certaine logique triomphe. Les modèles anciens possèdent tous les mêmes caractères qu’il s’agisse de l’Europe ou de l’Asie : besoin de sécurité, remparts, lieux de culte, palais ou églises occupent des places centrales. Cependant, la croissance urbaine rapide du XXe siècle

● Gray Peter, L’Irlande au temps de la grande famine. Paris, Gallimard collection « Découvertes », 1995. ● Green, Nancy L., Et ils peuplèrent l’Amérique. Paris, Gallimard collection « Découvertes », 1994. ● Heffer. J, Serman W., Le xix e s. 1815-1914. Paris, « Hachette supérieur », 1992. ● Kaspi A., Les Américains, tome 1 : naissance et essor des ÉtatsUnis 1607-1945. Paris, Seuil collection « Point », 1986. ● Le Bris Michel, La fièvre de l’or. Paris, Gallimard « Découvertes », 1988. ● Withol

économique Cette série est consacrée à mettre en lumière quelque aspects de l’histoire économique européenne et mondiale depuis l’installation du système industriel jusqu’à nos jours. Plan du cours : – 1750-1850 : Pourquoi la révolution industrielle ? – 1850-1914 : Le triomphe du capitalisme : mutations et contestations. – 1919-1939 : La crise de 1929 ; un modèle de crise ? – Les 30 glorieuses et les nouveaux instruments de la politique économique. – La crise contemporaine en perspective. – Libéralisme

naguère quitter la maison. À peine âgé de treize ans, il boucla sa sacoche et quitta le canton de forêt qui était son pays natal. Malgré le conseil de villageois expérimentés, il était parti à Vienne pour y apprendre un métier. Ceci se passait vers 1850. C’était une décision bien amère que celle de partir, de se mettre ainsi en route vers l’inconnu avec trois écus en poche. Quatre ans après, passé compagnon, il n’était cependant pas satisfait. Au contraire. La misère persistante de cette époque fortifia

devient nécessaire de prendre en compte le lieu, le contexte historique, mais aussi la nature même de l’idéologie. Ernst Nolte, le premier, a cherché les origines de la mise en place des totalitarismes dans les mouvements marxistes européens d’avant 1914, dans la révolution bolchevique de 1917 ou encore dans les débouchés de la Grande Guerre. Nolte évoque même certains aspects du régime nazi, telle sa dimension exterminatrice, trouvant leurs précédents nécessaires dans le régime soviétique. Krzysztof

progressivement pour laisser place au romantisme, nom donné au courant littéraire de cette période. 1830/1914, de nouvelles références, par opposition au classique, on se réfère au moyen Age. Le romantisme marque une coupure nette avec le classique, on rejette le rationalisme, il y a une ouverture géographique (occident) et historique (le Moyen Age). En 1830 c’est l’apparition des premiers chemins de fer. 1850/1890, seconde moitié du 19éme siècle, c’est l’éclectisme. Il s’agit de faire du neuf avec du vieux

dignité intellectuelle qu’on croyait perdue. Auteur : Baechler, libéral conservateur, livre La grande parenthèse traitant de la période 1914-1949. Il l’entend dans un sens optimiste. En 1949, la parenthèse des tentations totalitaires est fermée, donc on reprend le rythme qui avait cours en 1914 : c’est-à-dire le cours de la mondialisation libérale. Le cours de 1914 est purgé de tout ce qui venait le parasiter, c’est-à-dire le colonialisme, les tentations impérialismes, l’antisémitisme, le racisme…En

outre-Atlantique. Cet affaiblissement fera que le Nord de l’Italie sera maintes fois envahi. A Florence, la famille de Medicis va finir par prendre le pouvoir contre l’oligarchie. C’est le triomphe de Lorenzo « le Magnifique » (1480). Mais ce pouvoir sera disputé par l’oligarchie, et il faudra attendre 1530 pour voir le triomphe définitif des Medicis (appuyé par un pape… Medicis). La famille des Visconti règne quant à elle sur la ville de Milan. Les rhétoriciens habitués à faire l’éloge de la république