Le Trouvère

la poésie lyrique ? On ne parle pas forcément de soi, on peut également choisir de suivre une tradition. Comme exemple de pièce sincère on peut prendre les congé ( forme poétique particulière écrit lors d'un départ ) de Jean Bodel qui était un trouvère. Il avait la lèpre et a dû partir, ce qui vérifie l'authenticité de ses propos. Au XVIIème et XVIIIème, il y a beaucoup moins de poésie. « Le moi est haïssable », parler de soi à cette époque n'est pas considéré comme bienséant. On assiste à un

1050 et 1150). Les dernières ont été produites au cours du XVe siècle. Les chansons de geste sont caractéristiques de la littérature médiévale et prennent la suite des grandes épopées de l’Antiquité. Elles sont rédigées en ancien français par des trouvères ( poète et musicien de langue d'oil, nord de la France) Quelques exemples : La Chanson de Roland, XIe Le Couronnement de Louis, 1137 environ Charroi de Nîmes Raoul de Cambrai, XIIe Quelques troubadours :Guillaume IX, comte de Poitiers et duc d’Aquitaine

partir du XIIème siècle. On considère alors comme « romanesque » les récits qui mêlent l’aventure et le sentiment amoureux. Le roman au Moyen-Age : le roman courtois Apparition du roman courtois Au XIIème siècle, aux moments où troubadours et trouvères (poètes musiciens, auteurs de chansons d’amour qu’ils chantaient ens’accompagnant d’une vielle) célèbrent l’amour courtois, et où l’élite se détourne des épopées, naît une forme de littérature narrative, écrite en vers et conçue pour la lecture :

au « vent des soirs d’automne » (v.18), ceci crée une atmosphère mélancolique car l’automne est la saison évoquant un changement étant la source de l’inquiétude du poète. En même temps, le terme de « poète-musicien » évoque les troubadours ou les trouvères du moyen âge allant de château en château pour réciter des poèmes musicalement. La comparaison avec un « magicien » (v.19) figure également dans cette strophe. Cette notion nous rappelle le don de créer, d’inventer et surtout d’impressionner le

La poésie au fil des sièclesI.la poésie au moyen-âge -développement d’une poésie lyrique , chantée et récitée (trouvères et troubadours) -la conception de l’amour courtois(le fin’amor) , valeurs chevaleresques et féodales (G de Poitiers),la chanson de geste (long poème épique relatant les exploits de chevalier)-développement aussi d’une poésie satirique ( pauvreté , précarité du poéte, situations difficiles dénoncées=Rutebeuf) -une

évolution comprennent : la littérature (en ce qui concerne les genres littéraires et la signification des symboles, qui s’enrichissent grâce à l’ouverture de l’horizon herméneutique), la musique (qui se trouve déjà présente dans les vers des trouvères médiévaux, jusqu’à l’opéra romantique et symboliste et la musique instrumentale pure) et la peinture (des enluminures et gravés médiévaux aux mises en scène théâtrales et d’opéra). Mais, comment justifier les rapports entre Tristan et Iseult et

le genre « demande intéressée » et compliments de circonstance, mais jeux de mots et refrains très bien venus, ironie raffinée, humour et sincérité. Le chant de may (1538) : refrain biblique annonce la paraphrase des Psaumes Chansons : (écho des trouvères, troubadours, poésie courtoise et « chansons de toile ») aussitôt célèbres, mises en musique dès 1528 - à cause des thèmes populaires Les épigrammes : petites pièces en vers satiriques terminées par un trait piquant, une « chute », genre dans lequel

vers assonancés en langue romane qui font suite à une pièce dédiée à Sainte Eulalie. Vers 1100, une poésie lyrique en langue d'oc se développe dans le sud de la France via les troubadours qui auront un peu plus tard leur équivalent au nord : les trouvères. S'exprimer dans une langue autre que le latin est nécessaire à tous, même aux clercs. Il y a une utilisation parallèle des deux univers linguistiques : roman et latin. Ce bi-linguisme est difficile. Le clergé sait que le latin périclite, les

apparaît en France, au Moyen-âge, à travers une myriade de formes associant le plus souvent au poème la musique et la danse : chansons de toile, pastourelles, sérénades, ballades, tournois, tensons, lais et virelais fleurissent dans le chant des trouvères et des troubadours. Bernard de Ventadour (1150-1200), Richard Cœur-de-lion (1157-1199) et Thibaut de Champagne (1201-1253) comptent parmi les nombreux représentants de ce lyrisme ancien. L’amour courtois est alors le thème dominant des œuvres de

italien commence avec Gioacchino Rossini (Le Barbier de Séville, Guillaume Tell). Cependant, le symbole de l’opéra italien, est Giuseppe Verdi : le chœur des esclaves de Nabucco sera un hymne à toute l’Italie. La trilogie que forment Rigoletto, Le Trouvère et La Traviata comptent parmi ses œuvres majeures mais il atteindra le sommet de son art avec Otello et Falstaff à la fin de sa carrière. Il a insufflé à ses œuvres une vigueur dramatique et une vitalité rythmique inégalées La fin du romantisme