Le Vase Brisé

emploie de tels multiples pour en évaluer les dimensions. Je revins en suivant le boulevard de tribord, passant entre les roufles et les pavois, évitant le choc des poulies qui se balançaient dans les airs et le coup de fouet des manœuvres que la brise cinglait çà et là, me dégageant ici des heurts d’une grue volante, et, plus loin, des scories enflammées qu’une forge lançait comme un 14 bouquet d’artifice. J’apercevais à peine le sommet des mâts, hauts de deux cents pieds, qui se perdaient

de savoir, Jusque dans le repli de l'amour de soi-même, Rien ne peut échapper au silence du soir... La nuit vient sur ma chair lui souffler que je l'aime. Sa voix fraîche à mes vœux tremble de consentir ; À peine, dans la brise, elle semble mentir, Tant le frémissement de son temple tacite Conspire au spacieux silence d'un tel site. Ô douceur de survivre à la force du jour, Quand elle se retire enfin rose d'amour, 50 Encore un peu brûlante, et lasse

crains de savoir, Jusque dans le repli de l'amour de soi-même, Rien ne peut échapper au silence du soir... La nuit vient sur ma chair lui souffler que je l'aime. Sa voix fraîche à mes vœux tremble de consentir ; À peine, dans la brise, elle semble mentir, Tant le frémissement de son temple tacite Conspire au spacieux silence d'un tel site. Ô douceur de survivre à la force du jour, Quand elle se retire enfin rose d'amour, 50 Encore un peu brûlante, et lasse

crinière lourde Sèmera le rubis, la perle et le saphir, Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde ! N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde Où je hume à longs traits le vin du souvenir ? 26 XXIV Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne, O vase de tristesse, ô grande taciturne, Et t'aime d'autant plus, belle, que tu me fuis, Et que tu me parais, ornement de mes nuits, Plus ironiquement accumuler les lieues Qui séparent mes bras des immensités bleues. Je m'avance à l'attaque, et je grimpe

et satanisme Sources: http://www.thepassionshirts.com/ " [...] Annoncez-le parmi les nations, publiez-le, élevez une bannière! Publiez-le, ne cachez rien! Dites: Babylone est prise! Bel est confondu, Merodac est brisé! Ses idoles sont confondues, ses idoles sont brisées! (Jérémie 50/2) Nous avons encore en mémoire la panoplie d'abominations vendues sous licence Gibsonienne avec la sortie du film "la passion"(I et II)... Le culte Romain du "sacré-cœur" puise ses origines dans celui de

mourants sans nombre Encore endormis. Sur des murs qui pendent Ainsi se répandent De noires fourmis ! Se peut-il qu'on fuie Sous l'horrible pluie ? Tout périt, hélas ! Le feu qui foudroie Bat les ponts qu'il broie, Crève les toits plats, Roule, tombe, et brise Sur la dalle grise Ses rouges éclats ! Sous chaque étincelle Grossit et ruisselle Le feu souverain. Vermeil et limpide, Il court plus rapide Qu'un cheval sans frein ; 20 Et l'idole infâme, Croulant dans la flamme, Tord ses bras d'airain ! Il

Sèmera le rubis, la perle et le saphir, Afin qu‘à mon désir tu ne sois jamais sourde! N‘es-tu pas l‘oasis où je rêve, et la gourde Où je hume à longs traits le vin du souvenir?  [So bete ich dich an] Je t‘adore à l‘égal de la voûte nocturne, O vase de tristesse, ô grande taciturne, Et t‘aime d‘autant plus, belle, que tu me fuis, Et que tu me parais, ornement de mes nuits, Plus ironiquement accumuler les lieues Qui séparent mes bras des immensités bleues. Je m‘avance à l‘attaque, et je grimpe

ta crinière lourde Sèmera le rubis, la perle et le saphir, Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde! N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde Où je hume à longs traits le vin du souvenir? XXIV Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne, O vase de tristesse, ô grande taciturne, Et t'aime d'autant plus, belle, que tu me fuis, Et que tu me parais, ornement de mes nuits, Plus ironiquement accumuler les lieues Qui séparent mes bras des immensités bleues. Je m'avance à l'attaque, et je grimpe

déjeuner. Je ne me sentais pas à la hauteur de la situation ; j'aurais voulu être différente, plus âgée. Je gagnai notre table, les yeux fixés droit devant moi et payai sur-le-champ le prix de ma gaucherie, car, en dépliant ma serviette, je renversai le vase rempli de raides anémones. L'eau trempa la nappe et coula sur mes genoux. Le garçon était à l'autre bout de la salle et n'avait rien vu. Mais en moins d'une seconde mon voisin venait à mon secours, sa serviette à la main. " Vous ne pouvez rester à

perle et le saphir, 35Afin qu’à mon désir tu ne sois jamais sourde ! N’es-tu pas l’oasis où je rêve, et la gourde Où je hume à longs traits le vin du souvenir ? 36XXIV Je t’adore à l’égal de la voûte nocturne Je t’adore à l’égal de la voûte nocturne, Ô vase de tristesse, ô grande taciturne, Et t’aime d’autant plus, belle, que tu me fuis, Et que tu me parais, ornement de mes nuits, Plus ironiquement accumuler les lieues Qui séparent mes bras des immensités bleues. Je m’avance à l’attaque, et je grimpe