Le Verdict Kafka

d'absurde Pour illustrer l'écart existant entre deux réalités, Camus présente quatre exemples dans Le Mythe [68] : sont dits absurdes l'accusation monstrueuse d'un innocent, l'attaque qui oppose une arme blanche à un nid de mitrailleuses, le verdict qui ne correspond pas au délit effectif ; une démonstration peut aussi être dite « par l'absurde » si on prétend prouver un énoncé par son contraire. Et Camus conclut : « pour chacun d'entre eux, l'absurdité naît d'une comparaison. Je suis donc fondé

Exemples d'absurde Pour illustrer l'écart existant entre deux réalités, Camus présente quatre exemples dans Le Mythe 68 : sont dits absurdes l'accusation monstrueuse d'un innocent, l'attaque qui oppose une arme blanche à un nid de mitrailleuses, le verdict qui ne correspond pas au délit effectif ; une démonstration peut aussi être dite « par l'absurde » si on prétend prouver un énoncé par son contraire. Et Camus conclut : « pour chacun d'entre eux, l'absurdité naît d'une comparaison. Je suis donc fondé

l’homme (V. Blog Dalloz étudiant) : si l’absence de motivation de ces décisions criminelles n’est pas nécessairement contraire à l’article 6 de la CEDH, c’est à la condition que la personne condamnée soit effectivement en mesure de comprendre le verdict (Cour EDH, 13 janvier 2009, Taxquet c/ Belgique. - V. encore Cour EDH, 13 janvier 2013, Agnelet et a. (5 arrêts) : N. Hervieu, « La motivation des arrêts d’assises en France sous les fourches caudines 31 européennes » : Lettre « Actualités Droits-Libertés

dossier. La Cour européenne des droits de l’Homme considère que le principe d’exigence de publicité est fondé sur l’intérêt général et plus précisément sur la confiance que doivent avoir les citoyens dans la justice. Il faut lire à ce sujet l’arrêt Kafka (il n’a pas donné la date). La CEDH apprécie le respect de ce principe au cas par cas avec rigueur pour les juges du fond avec souplesse pour la Cour de cassation et le Conseil d’Etat. De plus, pour la CEDH, l’absence de publicité à un certain niveau

nullité, puis on me recrachait, par un autre regard, comme un détritus, et je roulais dans un champ d’épandage où je ne pouvais comprendre ni ce qu’on m’enseignait, ni d’ailleurs ce que l’école attendait de moi puisque j’étais réputé incapable. Ce verdict m’offrait les compensations de la paresse : à quoi bon se tuer à la tâche si les plus hautes autorités considèrent que les carottes sont cuites ? On le voit, je développais une certaine aptitude à la casuistique. C’est une tournure d’esprit que, professeur

qu’une manière 6 Chraïbi D. (1981, 2006) Une enquête au pays. Paris : Le Seuil. (la pagination indiquée est celle de l’édition 2006) absurde de prendre les gens pour des imbécile au motif qu’ils sont paysans pauvres : il faut un coupable, point. Kafka n’est pas loin. Quelle serait donc la solution ? « Regarde où tu mets tes pieds et tes paroles » (p.124) dit le paysan à l’inspecteur Ali en réponse à une question inepte. Mais il faudrait aussi éviter de tomber dans le piège de devenir (se dit Ali

assassinats. Elle a été condamnée le 31 mars 2008 à 759 ans et 17 jours de prison pour 17 homicides et 12 vols. Le texte que lui consacre Juan Manuel Servín et que nous publions ici a été écrit pendant le procès et publié quelques jours avant le verdict. ◀ Catcheuses en pleine action. Cette photo de Lourdes Grobet est tirée de son livre Espectacular de Lucha libre. Lourdes Grobet C OURRIER INTERNATIONAL N° 958 31 DU 12 AU 18 MA R S 2009 Notre quart d’heure d’impunité à tous

faveur de F. D. Roosevelt, qui écrase son adversaire républicain par 27,7 millions de voix et 523 mandats, contre 16,6 et 8 mandats. Victoire sans précédent, au cours de laquelle deux petits États, le Vermont et le Maine, ont voté républicain. Le verdict populaire consolide la position de F. D. Roosevelt en lui permettant de faire l'économie d'un combat contre la Cour suprême, qui se soumet, et de continuer la lutte pour le relèvement de l'économie et la réhabilitation des victimes de la crise. Il

demande s’il ira p.201 en Sibérie ou en Amérique, et il dit qu’il ne veut pas de l’Amérique parce qu’il n’approuve pas la manière de vivre américaine. Gœthe et bien d’autres grands écrivains après lui se sont préoccupés de l’Amérique — dont Kafka. M. Febvre, qu’en pense-t-il ? Mais l’historien, note M. Silberschmidt, « doit se méfier de ces discussions sur l’idée américaine et il doit faire l’histoire des faits et des expériences humaines ». Or, l’émigration des Européens en Amérique ne constitue-t-il

situation énigmatique afin de le paralyser ou de le pousser au simulacre est une manœuvre courante. Elle va du geste insolite (Khroutchev tapant sur son pupitre avec sa chaussure aux Nations Unies) jusqu'à des constructions s'inspirant du château de Kafka. Bien peu savent déjouer de tels pièges logiques. Ce n'est d'ailleurs possible qu'en faisant éclater les règles, soit par l'absurde (Kata no 1 et 7 ci-dessous) soit par la créativité. 3. RENVOI DE BALLE : Blanc demande à Noir une solution. Noir