Le Village des ombres

camarades, des hommes qui, comme lui, avaient été ramassés pour combler les vides produits par la soudaine attaque des nazis contre la Russie. Mais nul ne faisait attention à lui. D'ailleurs, il ne les connaissait pas. Ils étaient tous issus des quelques villages entourant la ville de Toula et ne s'interressaient qu'à leurs semblables. Mikhäil ouvrit le portefeuille et en tira une photographie déjà jaunie, sur laquelle posait une très jeune fille blonde. Il sourit au portrait. Et ce sourire creusa deux fossettes

flot continu des citadins, la marée humaine qui déambule dans des rues trop étroites, ne laissant guère d'espaces de liberté ; l'anonymat de la masse indistincte, composée de silhouettes uniformes ; la solitude, l'absence de communication entre ces ombres errantes ; on ressent la même impression de tristesse, d'enfermement, de déshumanisation. Le spectateur du dessin éprouve des sensations, des sentiments identiques à ceux du narrateur dans le texte, le même malaise devant l'uniformité, la répétition

Louise de Coligny-Châtillon, dite Lou avec qui il va vivre une passion autant brûlante qu’éphémère. Lorsqu’il est dans les tranchées, il lui écrira une correspondance.. Toutes les lettres, accompagnées de poèmes sont publiées en 1947 sous le titre : « Ombres de mon amour » puis sous le titre de « Poèmes à Lou ». Apollinaire est aussi à l’origine de nombreuses parutions dont deux recueils très célèbres sont « Calligrammes » et « Alcools ». Apollinaire meurt en 1918 quelques jours avant l'armistice suite

elle dissimule et protège les assaillants, « la longue procession d’hommes noirs et silencieux » (page 564). L’œil unique de Quasimodo ne voit qu’« une cohue de morts, muette, impalpable, perdue dans une fumée», « un brouillard plein d’hommes », des ombres dans l’ombre » (page 567), comme si des fantômes avançaient. Elle dissimule et protège aussi Quasimodo qui peut jeter madrier, pierres, moellons et plomb fondu sans se faire voir. Roméo et Juliette aussi perçoivent la nuit comme protectrice : "

modificati Bibliographie > Quelques références : • • • • • • • ISAAC H., VOLLE P. et BREBAN Y. (2008), E-commerce : De la stratégie à la mise en œuvre opérationnelle , Pearson education. ANDERSON C. (2007), La longue traîne, Village Mondial. CHAFFEY D. (2007), E-business and E-commerce management, Prentice hall, Third Edition. SHAPIRO C., VARIAN H. (1999), Information Rules : A Strategic Guide to the Network Economy, Boston : Harvard Business School Press. RAYPORT J., JAWORSKY

découverts, afin de pouvoir revenir voir leur évolution ou constater leur disparition. Brassai fait de ces réalisation sommaires, gravées rapidement dans les murs, un vrai art photographique. Etant un photographe du noir et blanc, il joue sur les ombres, les reliefs, les nuances de gris… A ce moment précis, (dans les années 1930-1940), ces graffiti ne sont pas considérés comme des œuvres d’art à part entière. Cependant, l’intérêt photographique porté par Brassai à leur égard les rend alors dignes

me regardait en passant Froissis de femmes Et le sifflement de la vapeur Et le bruit éternel des roues en folie dans les ornières du ciel Les vitres sont givrées Pas de nature! Et derrière les plaines sibériennes, le ciel bas et les grandes ombres des Taciturnes qui montent et qui descendent Je suis couché dans un plaid Bariolé Comme ma vie Et ma vie ne me tient pas plus chaud que ce châle Écossais Et l’Europe tout entière aperçue au coupe-vent d’un express à toute vapeur N’est pas plus

charbon tamisé. Ce rivage, en effet, est formé de coulées de lave et de cendres volcaniques, et produit, par son ton foncé, un contraste avec le bleu du ciel et le bleu de l’eau ; parmi tout cet éclat, la terre seule semble retenir l’ombre. Les villages que l’on traverse ou que l’on côtoie, Portici, rendu célèbre par l’opéra de M. Auber, Resina, Torre del Greco, Torre dell’ Annunziata, dont on aperçoit en passant les maisons à arcades et les toits en terrasses, ont, malgré l’intensité du soleil

« ai-je pu me résoudre à t’écrire ces vers » , dans lesquels le démonstratif « ces » Texte 3 : Victor Hugo « Fonction du poète » in Les Rayons et les ombres , Poème 1 , partie II, vers 277 à 306 ( trois dernières strophes) 1839 Je vais vous présenter le poème « Fonction du poète » de Victor Hugo , paru dans le recueil Les Rayons et les Ombres , publié en 1839 , recueil au titre antithétique qui met en évidence la fonction civilisatrice du poète , celle qui consiste à mener les hommes de l’ombre

regarde par la fenêtre une vision désormais immuable. Ce village minuscule, il l'eût accepté : après avoir choisi on se contente du hasard de son existence et on peut l'aimer. Il vous borne comme l'amour. Fabien eût désiré vivre ici longtemps, prendre sa part ici –9– d'éternité, car les petites villes, où il vivait une heure, et les jardins clos de vieux murs, qu'il traversait, lui semblaient éternels de durer en dehors de lui. Et le village montait vers l'équipage et vers lui s'ouvrait. Et Fabien