Leon Battista Alberti

ô Fécond, O Verdoyant, ô Pur, Dieu immortel, Père de la durée, O Calme, ô Visible par tous, Œil de toute part sur l’univers crée O toi qui éteins et qui rallumes les rayons de la belle lumière.[316] En nous référant à l'ouvrage de Léon Bopp [317], nous avons découvert avec surprise qu'il y avait 63 occurrences du mot « soleil » alors que «  ténèbres » ne se compte que 23 fois. Le soleil est même divinisé comme dans Le coucher de soleil romantique[318] : Que le soleil est

mètre carré. Le voyage en Italie Des artistes se déplacent pour apprendre ou améliorer leur technique dans des ateliers réputés, d’autres pour travailler dans des villes renommées pour leur marché de l’art et leurs commanditaires. Jules II et Léon X font venir à Rome Bramante, Michel-Ange et Raphael afin qu’ils réalisent le plan de la nouvelle basilique Saint-Pierre et qu’ils peignent le plafond de la Sixtine et les appartements pontificaux au palais du Vatican. A partir du XVIIe siècle en

d'ampleur dans la vie de tous). Les personnes qui ont commencé à instaurer cet idéal de pensée sont Erasme, Juan Luis Vives, Guillaume Budé, Jacques Lefèvre d'Etaples, Lorenzo Valla, Ange Politien, Jean Pic de la Mirandole, Pétrus Ramus, Leon Battista Alberti, Marsile Ficin et la famille Estienne. 6 Mais nous considérons que Protagoras, un sophiste du cinquième siècle avant J.C a été le premier homme à représenter l'humanisme. Leur but était d'essayer de grandir les gens en les éduquant, et grâce

se substituer l’une à l’autre selon les mêmes modalités que les signes. Ceci est tout à fait curieux parce que Proust montre implicitement une technique de la perspective semblable à celle utilisée dans les méthodes de la représentation de Leon Battista Alberti et de Léonard De Vinci. En réalité, cette méthode de construction visuelle qui était conçue avec le but d’être uniquement utilisée dans le domaine des arts plastiques et des mathématiques, l’écrivain la transforme et ne l’emploie que pour créer

latin' et le rendit moderne.”. Cennini a codifié un vocabulaire spécifique qui demeurera celui des ateliers jusqu'à nos jours : designo (dessin), maniera (manière), naturale (naturel), moderno (moderne), colorire (colorer), sfumare (estomper). Leon Battista Alberti écrit son traité de perspective et de peinture De Picturae dès 1435. Il y aborde les notions de perspective légitime qui fait de la peinture le prolongement de la réalité. La beauté picturale nait dans la juste composition par le dessin des

Bourgeois, Sombart affirme, ce qui est insoutenable, que l'éthique de Franklin est la répétition, mot pour mot, de certains écrits de ce génie universel de la Renaissance que fut Leon Battista Alberti. À côté d'écrits théoriques sur les mathématiques, la sculpture, la peinture, l'architecture et l'amour (il était misogyne), Alberti est également l'auteur d'un ouvrage en quatre volumes sur l'art de tenir sa maison, le Trattato della famiglia. Malheureusement, à la date où ceci est rédigé, je n'ai pu me

raison que les lieux de peinture sont bien loin de constituer des décors au sens de simples enjolivements. On n’en voudra pour preuve que l’importance que les peintres florentins de la première Renaissance et leur contemporain, l’humaniste Leon Battista Alberti, accordent à la perspective géométrique grâce à laquelle les effets de profondeur acquièrent une cohérence mathématique qui ne s’était jamais vue jusque là. Je ne parle donc jamais de «décor», mais toujours de «lieux» ou, à la rigueur, d’«espace»

Alexandre Dumas, fils, « L’affaire Clémenceau ». « L’art est une activité qui permet à l’homme d’agir sciemment sur ses semblables au moyen de certains signes extérieurs afin de faire naître en eux, ou de faire revivre, les sentiments qu’il a éprouvés ». Léon Tolstoï, « Qu’est-ce que l’art ? ». « L’art n’est pas un amour légitime ; on ne l’épouse pas, on le viole ». Edgar Degas. « L’art c’est la plus sublime mission de l’homme, puisque c’est l’exercice de la pensée qui cherche à comprendre le monde et à

connu dans les années quarante et cinquante quand il a travaillé aussi avec le photographe français Willy Ronis. Je ne sais par pourquoi Jean-Marie Floch n’a pas donné le titre complet dans son livre (p. 42). 9 Omar Calabrese réfère à Leon Battista Alberti pour dénommer cet observateur “commentator”: Come si legge un’opera d’arte, Mondadori, 2006, p. 37. 3 montreur) extradiégétique. Le premier monde (M 1) est donc celui de l’observateur et il englobe tous les autres “mondes”, c’est à-dire

République (Livre VII). Par cette allégorie, Platon nous mettait en garde contre le monde des apparences et, audelà, nous interpellait sur le danger des images, voire de toute représentation. En dépit de cet avertissement, au XVe siècle, Leon Battista Alberti donne comme mission au peintre dans son traité De pictura de faire du tableau une fenêtre ouverte sur l’histoire, c’est-à-dire de mettre en scène le spectacle de l’histoire, ou de faire de l’histoire un spectacle grâce aux règles nouvelles