Les Amants diaboliques

notamment avec Valmont, qu'elle a rencontré alors qu'ils venaient tous deux de se faire quitter, lui par l'Intendante, elle par Gercourt (Gercourt et l'Intendante étant amants). En même temps que le roman semble exalter la liberté individuelle par la puissance de l’intelligence, il corrobore l’idée traditionnelle de la femme diabolique, supérieure même à l’homme dans l’exercice du mal. - Merteuil revendique son altérité. En effet, dans la lettre 134 elle se compare à Mme de Tourvel en se qualifiant

ses échanges verbaux.En outre, Clarimonde possède un regard d’une intensité telle qu’il est plus efficace que des paroles pour convaincre.D’autre part, Clarimonde parvient à ses fins en choisissant un humain comme amant pour se maintenir en vie.Preuve dans le texte« tu seras mon amant. […] Ah! La bonne vie, bien heureuse, la belle existence dorée que nous mènerons! » (p.70)« Quels yeux! Avec un éclair ils décidaient de la destinée d’un homme; ils avaient une vie, une limpidité, une ardeur, une humidité

libertin de Valmont. Mme de Volanges, elle, sans même s'en douter, livre Cécile à la marquise, qui fait d'elle son élève et son objet pour assouvir sa vengeance: sans la mére de la jeune libertine, la marquise n'aurait pu entreprendre son projet diabolique: les personnages ont donc des rôles clés dans l'œuvre de Laclos. Malgré leurs apparences secondaires, c'est sur leur correspondance que se clôt le roman, aprés que Mme de Rosemonde recoive toute la relation epistoliere des libertins et de leurs

ainsi que Sharon est journaliste et auteur d’un best-seller intitulé Le Crime de la peine capitale et que Steve est rédacteur en chef du magazine L’Événement. Ils sont tous deux adversaires idéologiques en ce qui concerne la peine de mort mais aussi amants (voir chap. 2) : « Il se souvenait de sa première rencontre avec Sharon, six mois auparavant » ;« Je t’aime, Sharon, tu le sais. Tu m’as horriblement manqué ces dernières semaines. Il faut que nous parlions de nous deux » (p. 18). On apprend également

THERESE RAQUIN : UN ROMAN FANTASTIQUE ? Problématique : Le roman Thérèse Raquin est-il, oui ou non, un roman fantastique ? Pourquoi ? I - PRESENTATION DE L’ŒUVRE : C’est l’histoire de deux amants, Thérèse et Laurent, qui organisent le meurtre de l’époux de Thérèse, Camille, et qui sombrent dans une folie et une dépression profonde par la suite. Thérèse Raquin était une jeune fille sauvage, impulsive et rêvant de liberté. ZOLA explique ce tempérament par ses origines maternelles africaines

l’adjectif « furieux » (= « en proie à la fureur au délire ») qui vient, depuis le nom dont il découle, « fureur », du latin furor, « folie ». « Fureur » renvoie également à la passion au Moyen Âge et le terme est fréquent dans la tragédie. > Les deux amants semblent entraînés par les Furies, ces divinités mythologiques nées du sang d’Uranus, déesses de la vengeance qui parcourent la surface de la terre en pourchassant sans relâche les criminels, les poussant à la folie. L’effet du désir sur Raphaël

magnifique palais. Lors de ses multiples incarnations, elle prend les traits d’une belle et riche courtisane. Évoquant sa beauté, Romuald s’extasie : « Les plus grands peintres n’approchent même pas de cette fabuleuse réalité. » Elle envoute ses amants et se nourrit de leur sang pour pouvoir rester en vie. Mais ce cycle infernal est brisé par l’exorcisme mené par Sérapion. Romuald : Romuald est un jeune homme plein de ferveur qui réalise enfin son rêve de devenir prêtre. « J’étais dans un

se proclame elle-même géante : elle est l’univers entier (vers 9-10), dans une gradation explicite. Vision paradoxale d’une femme à la fois repoussante et fascinante, qui se déploie à la limite entre rêve et cauchemar. 3. La femme, souveraine diabolique Le pouvoir de la femme-vampire n’est pas que charnel : elle détient des savoirs mystérieux dont elle se vante (vers 5-6 : allitération en [s] et diérèses). Une puissance telle qu’elle aboutit au sacrilège (vers 15-16) souligné par l’hypallage

s’interdiraient absolument autrement : la princesse fait voir « sur son visage les sentiments qu’elle avait dans le coeur » en tressant des rubans aux couleurs de Nemours, et Clélia reste « des minutes entières immobile à contempler la fenêtre ». Les deux amants savent alors parfaitement interpréter ces attitudes et en comprendre la signification (grâce au point de vue interne) : Nemours éprouve du bonheur à voir la princesse « tout occupée de choses qui avaient du rapport à lui et à la passion qu’elle

roman d'intrigue. L'intérêt littéraire naît précisément du fait de cette part de mystère présente dans les premières lignes de ce récit (type d'introït énigmatique, avec une description qui suggère l'étrangeté grâce aux adjectifs qualificatifs « diabolique », « fantastique »). Le peintre est décrit comme un inconnu à l'identité problématique. Qui est-il ? Un mécène de Maître Porbus, un « protecteur » ou bien un « ami du peintre » ? Le lecteur ne le sait pas et le narrateur le laisse volontairement