Les Amants Magritte

inspirées de l’Antiquité. * BAROQUE ET CLASSICISME (FIN XVIE S. - XVIIE S.) Européen, le baroque se caractérise par une langue foisonnante et colorée : Le Tasse en Italie, Gongora en Espagne, Agrippa d'Aubigné, Théophile de Viau, Saint-Amant en France. Il est rapidement concurrencé par les tenants d’une langue plus pure, représentés par François de Malherbe : prônant une langue claire, dénuée d’extravagances, il annonce la doctrine classique de Nicolas Boileau. Les Fables de La Fontaine

une « dualité insurmontable des êtres », et c’est justement cette incapacité à circonscrire l’autre, à élucider le mystère qu’il représente pour nous qui fait la beauté de l’amour. Exemple  Les Amants , Magritte : deux amants qui s’embrassent la tête couverte pas un drap blanc. On peut y avoir une confiance paradoxalement aveugle dans cette altérité dont on ne pourra jamais connaître chaque recoin = grandeur de l’amour. Autrui ne peut être instrumentalisé

"Mon coeur vous est connu [...]"jusqu'à la fin de la pièce. - Corneille, Le Cid, Acte III, scène 3, vers 810 à 824, depuis "C'est peu de dire aimer [...] "jusqu'à "[...]et que mon père est mort." 3-Les Fleurs du Mal, de Baudelaire, "La mort des amants", en entier. Lecture complémentaire : - Baudelaire, Les Fleurs du Mal, A une passante -Eluard, Le Temps déborde, "Notre vie" (manuel de seconde, p. 374). 4-Belle du Seigneur, d'Albert Cohen, chap. XXXVI, ed. Folio, p.440. depuis le début du chapitre

senteurs qu'avait le vent. Vénus, dans l'ouest doré, sa baignait triomphale. Puis, las d'amour, levant les yeux languissamment, Nous avons eu tous deux un long tressaillement Sous la sérénité du rayon planétaire. Sans doute, à cet instant deux amants, dans Vénus, Arrêtés en des bois aux parfums, inconnus, Ont, entre deux baisers, regardé notre terre. Charles Cros (1842-1888) tiré de l'amour et l'amitié en poésie Je suis perdu, vois-tu,je suis noyé,inondé d'amour;je ne sais plus si je vis

Et doucement désattisas  Mon feu, d'un gracieux visage :  Puis tu fis signe de ton œil,  Que tu recevais bien mon deuil  Et mes larmes pour témoignage. Pierre de Ronsard. Les Amants – RENÉ MAGRITTE

6 • Documents complémentaires - Sonnet anonyme sur Dom Juan, 1665. - Deux sonnets libertins : « L’homme libre » de Bonaventure de Fourcroy (1610-1691) et « Assis sur un fagot, une pipe à la main », de Marc-Antoine Girard de Saint-Amant (1594-1661). - La Bruyère, « Onuphre n’a pour tout lit… », 24 VI, Les Caractères, 1688. - Baudelaire, « Don Juan aux enfers », Les Fleurs du Mal : poème XV, 1840. - Entretien de Marcel Bluwal à propos de sa mise en scène de Dom Juan.

le langage, qu'ils aimaient lyrique et hétéroclite. Pour la première fois, les femmes sont acceptées comme artistes à part entière, camarades de jeu et complices des manifestations, « traitées comme des collègues » et non plus seulement comme des amantes, des « amatrices douées » ou des « objets de sublimation dans l'art. Différents artistes de ce mouvement : * MARCEL DUCHAMP (1887-1968) : Célèbre pour ses  Ready made : « objet usuel promu à la dignité d’œuvre d’art par le simple choix

qualités physiques, jusqu’à l’abstraction du visage. «Ce qu’on présente comme l’échec de la communication dans l’amour constitue précisément la positivité de la relation; cette absence de l’autre est précisément sa présence comme autre». r Magritte Les amants 

poésie précieuse) ; cette poésie dite baroque se caractérise par ses métaphores, ses jeux de miroir, la description des métamorphoses de la nature et des sentiments humains, la fuite du temps et les aléas de la destinée on retiendra les noms de Saint Amant, Marbeuf et Voiture La poésie évolue ensuite car le lyrisme qui lui était propre jusqu’alors se développe amplement dans les tirades de la tragédie (Corneille et Racine) et parce qu’elle doit aussi instruire et plaire (la Fontaine ou Boileau)

vieux prêtre Ce que Dieu peut lui dire en le voyant paraître ; Et puis de son épaule arrachant son manteau, Il livre ses cheveux à l’affront du ciseau. On le dépouille : il perd cette écharpe charmante Qu’en pleurant ses amours, lui broda son amante, Qu’il crut comme aux combats emporter au tombeau. Pour lui couvrir les yeux s’apprêtait le bandeau. | Et d’un profond dédain soulevant la fierté : » Esclave, à mes regards laisse la liberté. » Le crime est une dette, un peu de sang l’acquitte