Les Animaux Malades De La Peste 1

de raconter, la versification, le rythme et les images. Les fables de la fontaine peuvent donc être considérées comme un mini-drame, à la structure théâtrale marquée: le décor, campé en quelques vers ou en quelques mots, la fable « Les Animaux malades de la Peste » qu’on est en train d’étudier est structurée comme une pièce dramatique. La versification : Gabrielle Les vers libres de La Fontaine n'ont aucun rapport avec les autres auteurs de fable ou de poésie du XIXème siècle. Les vers de La Fontaine

VILLON, « Epitaphe Villon » BAUDELAIRE, Les Fleurs du mal, XXII, « Parfum exotique » VERLAINE, Fêtes galantes, XV, « Mandoline » RIMBAUD, Illuminations, « Les Ponts » (manuel p 183) Textes, documents et activités complémentaires : 1° Sur les formes poétiques : Paul Valéry, Propos sur la poésie, « La marche comme la prose… » Une ballade : Charles d’Orléans, « Las ! Mort qui t’a fait si hardie… » Sonnets de Pétrarque à Baudelaire : Pétrarque, Canzoniere, 189 (manuel p 110)

l’œuvre et que leur mise en évidence nous permettrait d’interroger les éléments narratologiques qui sous-tendent l’écriture de la nouvelle. Ainsi, tenant compte de cette remarque le parcours que nous suggérons s’articulera sur deux axes essentiels :1-la structure redondante du récit 2- les échos du silence et de la parole dans l’œuvre de Maupassant Parcours premier : La structure redondante du récit : I) un récit en ricochet : En tant que genre littéraire, la nouvelle, comme le conte, se caractérise

plus particulièrement à une lecture pour les enfants, nous verrons qu’il ne faut pas y avoir une lecture réductrice puisqu’elles exigent un regard adulte. Les fables de La Fontaine représentent un univers merveilleux. La personnification des animaux dans un univers simplifié pousse les enfants à la lecture des fables. Ainsi, la naïveté du corbeau dans “Le Corbeau et le Renard” fait rire les enfants et l’agneau du “Loup et l’Agneau” les fait trembler. Le merveilleux permet donc de réduire la cruauté

Les animaux malades de la peste Un mal qui répand la terreur,Mal que le ciel en sa fureurInventa pour punir les crimes de la terre,La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom),Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,Faisait aux animaux la guerre.Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés:On n'en voyait point d'occupésA chercher le soutien d'une mourante vie;Nul mets n'excitait leur envie,Ni loups ni renards n'épiaientLa douce et l'innocente proie;Les tourterelles se fuyaient:Plus

comme un fruit, Comme une grenade éclatée.   Et le péché n'existe pas. La Gourmandise | Jean de La Fontaine « Les animaux malades de la peste » Un mal qui répand la terreur,Mal que le Ciel en sa fureurInventa pour punir les crimes de la terre,La Peste [puisqu'il faut l'appeler par son nom]Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,Faisait aux animaux la guerre.Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :On n'en voyait point d'occupésA chercher le soutien d'une mourante

Les obsèques de la Lionne » de Jean de La Fontaine. La fable « Les obsèques de la lionne » appartient au second recueil des Fables de La Fontaine, publié en 1694. Dans cet apologue audacieux, La Fontaine mêle récit de fiction mettant en scène des animaux et commentaires critiques, suivant la double visée d’instruire et plaire. Lire « Les obsèques de la lionne » (le texte) Problématiques possibles pour une lecture analytique : ♦ Comment La Fontaine développe-t-il dans « Les obsèques de la lionne »

flammes mortes.   LES ANIMEAUX MALADES DE LA PESTE (Jean de la Fontaine, 1678 UN mal qui répand la terreur, Mal que le Ciel, en sa fureur, Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom), Capable d’enrichir en un jour l’Achéron, Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés: On n’en voyait point d’occupés A chercher le soutien d’une mourante vie: Nul mets n’excitait leur envie; 5 1 0 Ni loups ni renards n’épiaient

Ecole Doctorale De Français N° DE SÉRIE : N° D’ORDRE : Pôle Est Antenne Mentouri MÉMOIRE Présenté en vue de l’obtention du diplôme de MAGISTER Filière : Sciences des textes littéraires. L’ambivalence du projet idéologique Dans La Peste d’Albert Camus. Présenté par : Ali TEBBANI Sous la Direction de : Dr. Nedjma Benachour, Maître de conférences. Université Mentouri Constantine. Devant le jury composé de : Président : Dr. Abdou Kamel, Maître de conférences. Université Mentouri Constantine

OBJET D’ETUDE 1 : La question de l’Homme dans les genres de l’argumentation (Œuvre intégrale : La Fontaine, Fables) Commentaire Les animaux malades de la peste Introduction : Cette fable est l’amorce du deuxième recueil. La Fontaine s’est inspiré d’Esope et de Pilpay (fabuliste oriental). Thème de la fable : mal fréquent, sujet grave, évocation du monde de la Cour à travers les animaux. I. Un récit à caractère théâtral, à multiples rebondissements 1. Une exposition longue