Les Bleus du ciel

buvais, crispé comme un extravagant, Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté Dont le regard m'a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ? Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être ! Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais, Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais ! Hymne à la beauté Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme, Ô Beauté ! ton regard

donné, La carrière, le succès, Tu as les filles que tu veux, Brunes ou blondes aux yeux bleus,.....aux yeux bleus, Tout ce qu’il faut pour être heureux. T’as pas d’ennuis d’argent, T’as pas d’emmerdements, Tous les gens payent pour te voir, T’es en concert tous les soirs,.....tous les soirs, Sur ta vie y’a pas de ciel noir. Aujourd’hui tout s’envole Entre drogue et alcool,.....et alcool. Tu as tout fait brûler, Ta gloire et

promets le miel � ma main qui te touche. Je te promets le ciel au dessus de ta couche, Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces. Je te promets la cl� des secrets de mon �me. Je te promets la vie de mes rires � mes larmes. Je te promets le feu � la place des armes Plus jamais des adieux, rien que des au revoir. J'y crois comme � la terre, j'y crois comme au soleil. J'y crois comme � l'enfant, comme on peut croire au ciel. J'y crois comme � ta peau, � tes bras qui me serrent

qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes, Dix nuits, sans regretter l'œil niais des falots ! Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures, L'eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin. Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème De la Mer, infusé d'astres, et lactescent, Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Et ravie, un noyé pensif parfois descend ; Tous

n’est celle laissée au hasard de la mer agitée ! Une errance maritime ! L’auteur décrit la mer comme un monstre déchainé de toutes les couleurs. Effectivement, dans ce poème intervient plusieurs couleurs telles que « Rouges criards », « verte », « bleus », « les azurs verts », « jaune », « d'or », « violettes »… De plus, comme pour le poème précédent, l’écrivain utilise plusieurs verbes tels que « songer », « J'étais insoucieux », « J'ai vu », « me sentis »… De même, différentes expressions comme

reflet vermeil sous la porte n'a lui ; Il n'est point de parents, de foyer, de clefs prises : Partant, point de baisers, point de douces surprises ! Oh ! que le jour de l'an sera triste pour eux ! - Et, tout pensifs, tandis que de leurs grands yeux bleus, Silencieusement tombe une larme amère, Ils murmurent : " Quand donc reviendra notre mère ? " V Maintenant, les petits sommeillent tristement : Vous diriez, à les voir, qu'ils pleurent en dormant, Tant leurs yeux sont gonflés et leur souffle pénible

future histoire du surréalisme devrait d'ailleurs tenir c o m p t e de certaines réclames publicitaires où le surréel e n vahit le q u o t i d i e n , c o m m e ces images où des mains sortent d'une corolle de fleur et où une voiture flotte dans le ciel sur un balai de sorcière. Parce que la publicité permet de mieux nous connaître, nous et notre société. Elle révèle aussi bien ce que nous , Subliminal Seduction, Englewood Cliffs, N.J., Prentice-Hall, 1973 (disponible en Signet Book, n° E 7988). SOTTO

cm. Le ciel et la ligne d’horizon occupent la partie supérieur du tableau. De nombreuses lignes suggèrent un mouvement de rotation. Par sa présence au premier plan, la masse sombre de cette barque attire l’œil : elle évoque le mouvement. Le ciel et la mer sont une vaste zone de reflets, sauf dans la partie centrale de la toile. Les reflets rouges du soleil levant éclairent la toile et se reflètent également dans l’eau. Il y a des contrastes de couleur entre les rouges/oranges et les bleus/verts.

fervents et les Musiciennes T’enseignèrent l’ampleur des strophes érotiques Qui versent dans la nuit leurs ardentes suppliques, Ton âme a recueilli les nudités païennes. Tu sembles écouter l’écho des harmonies ; Bleus de ce bleu divin des clartés infinies, Tes yeux ont le reflet du ciel de Mitylène. Les fleurs ont parfumé tes étranges mains creuses ; De ton corps monte, ainsi qu’une légère haleine, La blanche volupté des vierges amoureuses. Renée Vivien, Cendres et Poussières, 1902 Oh là

(1900-1982) L'ARBRE (1925) Cet arbre et son frémissement forêt sombre d'appels, de cris, mange le cœur obscur de la nuit. Vinaigre et lait, le ciel, la mer, la masse épaisse du firmament, tout conspire à ce tremblement, qui gîte au cœur épais de l'ombre. Un cœur qui crève, un astre dur qui se dédouble et fuse au ciel, le ciel limpide qui se fend à l'appel du soleil sonnant, font le même bruit, font le même bruit, que la nuit et l'arbre au centre du vent. Antonin ARTAUD (1896