Les Bonnes Genet Fin Plan

Remarques préliminaires _____________________________________________________ 36 Comment bien formuler le titre ?_______________________________________________ 37 Les procédés déclencheurs d’idées ______________________________________________ 38 Le plan à la française : introduction, corps du texte en plusieurs parties et conclusion___ 40 Et ailleurs en Europe ? _______________________________________________________ 48 Module 5 : Comment faire pour qu’un texte se tienne et avance ? _______________________

C’était un prof sérieux, un consciencieux qui prenait tout à cœur, avec gravité. Avec lui, on se sentait en sécurité, et on se savait respecté ; mais on ne s’amusait vraiment pas. Bien sûr, à l’école, « s’amuser » ne peut pas être considéré comme une fin en soi : l’apprentissage comporte une part de sérieux, d’effort, qui se marie mal a priori avec la légèreté du rire et du jeu. Pourtant, tout le monde a déjà pu constater que l’on intègre beaucoup plus facilement ce qui nous est communiqué avec un

«Le roman n'a plus de cadre, il a envahi et dépossédé tous les autres genres. Comme la science, il est maître du monde …»². Ce phénomène ne date pas seulement d'aujourd'hui, mais cela remonte au début du XXème siècle voire même plus loin, vers la fin du XIX siècle avec les grands chefs-d'œuvre de l'époque, notamment avec Balzac, Flaubert, Zola, Stendhal et beaucoup d'autres, non seulement au niveau de la littérature française mais aussi dans la littérature dite francophone comme la littérature

Langage dramatique (1980), p. 201 • La littérature étrangère : – Léon Tolstoï, Anna Karénine (1877), pp. 174-175 – Edward Bond, Rouge noir et ignorant (1985), pp. 194-195 • Le théâtre moderne du xxe siècle : – Jean Genet, Les Bonnes (1947), pp. 138-139 – Samuel Beckett, Fin de partie (1957), pp. 140-141 – Jean Cocteau, La Machine infernale (1934), pp. 190-191 – Jean-Paul Sartre, Les Mouches (1943), pp. 192-193 – Edward Bond, Rouge noir et ignorant (1985), pp. 194-195 • Faire lire aux

s’imprégner des intentions de l’auteur. S’il émet un jugement personnel, c’est pour s’interroger sur le bien fondé des actions de tel ou tel personnage, considéré comme l’imitation de l’être vivant. Les valeurs véhiculées sont celles du beau et du bon et le texte, littéraire ou non, se doit d’être étudié dans ce qu’il a d’exemplaire et de modélisateur. Mais, il est par ailleurs précisé, dans ces mêmes instructions officielles, qu’il s’agit d’éviter un écueil : « le débordement du moi », ce au nom

contraintes déterminées par un présent qu’on n’a pas plus choisi que son sexe, la couleur de ses yeux, son milieu, etc. peuvent être dénoncées, combattues même. On peut certes déplorer la téléphonie mobile, la déconstruction du roman, la musique techno, la fin prochaine du camembert au lait cru, le nihilisme consumériste de la société, la médiatisation de la politique. Il fut un temps où l’on écrivait plus de lettres, où les livres étaient de vraies narrations, les chansons de vraies mélodies, etc. Cette

s’imprégner des intentions de l’auteur. S’il émet un jugement personnel, c’est pour s’interroger sur le bien fondé des actions de tel ou tel personnage, considéré comme l’imitation de l’être vivant. Les valeurs véhiculées sont celles du beau et du bon et le texte, littéraire ou non, se doit d’être étudié dans ce qu’il a d’exemplaire et de modélisateur. Mais, il est par ailleurs précisé, dans ces mêmes instructions officielles, qu’il s’agit d’éviter un écueil : « le débordement du moi », ce au nom

concurrence entre les ateliers. En Italie, les arti sont présents dans toutes les grandes capitales artistiques alors qu’en France un grand nombre de villes importantes comme Lyon ou Bordeaux ne possèdent pas de métiers organisés jusqu’à l’extrême fin du Moyen Age. En Toscane les artistes sont liés par les statuts des guildes souvent elles même doublées de confréries. Ils peuvent en effet se regrouper en confréries de dévotion comme celle de St Eloi fondée par les orfèvres de Dijon en 1375. Mais

et le symbolisme. Le romantisme Au XIX-e siècle , le romantisme est avant tout une révolte: une révolte politique et sociale d’abord. Il traduit l’état d’esprit de tout un peuple qui constate l’évanouissement de l’idéal révolutionnaire. Sur le plan littéraire c’est la révolte du sentiment contre la raison. C’est pour cela qu’il est défini comme une opposition contre le classicisme. Les théoriciens du romantisme Selon Philippe van Tieghem (Les grandes doctrines littéraires en France)

Dreyfus, Paris, Editions Dilecta, 2006, p.151-152 Brecht, écrits sur le théâtre, Paris, l’Arche éditeur, 2000, p.215 10 Idem 11 Galster Ingrid, Le théâtre de Jean Paul Sartre, s.l, Editions L’Harmattan, 2001, p.34 11 eux. A ce propos, vers la fin des années 30, le contexte politique a créé une véritable division dans le milieu intellectuel. Des auteurs se sont engagés pour lutter contre le nazisme tandis que d’autres étaient en faveur de la collaboration. Parmi eux, nous pouvons citer Rebatet