Les Bouts De Bois De Dieu

la guerre en Indochine et pour l’indépendance de l’Algérie. En 1956, il publie son premier roman, Le Docker noir qui relate son expérience de docker. Puis en 1957 il publie Ô pays, mon beau peuple. En 1960, il publie un nouveau roman, les Bouts de bois de Dieu qui raconte l’histoire de la grève des cheminots en 1947-1948 du Dakar-Niger, la ligne de chemin de fer qui relie Dakar à Bamako. L’histoire se déroule parallèlement à Dakar, Thiès et Bamako sur fond de colonialisme et de lutte des cheminots

peinture aucune parure pour le représenter, seulement de petites pièces de monnaie. Des petites pièces qui ont voyagé, traversé des mondes, pour être échangées, données, perdues, et retrouvées. Voici Janus, le dieu à part, le dieu des fins et des commencements, le dieu des passages, le dieu des portes et des choix. Il est doté d’une tête à deux visages opposés, dont les regards ne peuvent jamais se croiser ; une face vers le passé, l'autre vers l'avenir ; une face jeune, l’autre âgée ; une vers

Bout de bois de Dieu: la revolte INTRODUCTON Le roman « Les bouts de bois de Dieu » est une œuvre littéraire africaine sous l’ère coloniale.L’auteur s’inspire d’un fait réel : La grève des cheminots du Dakar – Niger qui a eu lieu à Dakar, Thiès, Bamako, d’octobre 1947 à mars 1948.L’auteur dévoile les motifs qui ont poussé les cheminots à interrompre le travail durant 5 mois.Les employés Noirs étaient désavantagés par rapport a leur collègues européens qui jouissaient de privilèges sans commune

faune majestueuse comme le montre la description des rives du Meschacébé qui en reflète parfaitement la beauté : « quelques fois, un bison chargé d’années, fendant les flots à la nage se vient couché parmi les hautes herbes[…]vous le prendriez pour le dieu du fleuve »ou encore la passage extrait d’une idylle dans la savane : « la scène n’est pas moins pittoresque au grand jour ; car une foule de papillons, de mouches brillantes, de colibris, de perruches vertes, de geais d’azuré ». Mais avec une flore

dont témoigne l'Ancien Testament. On s'intéressait déjà aux rêves à Sumer vers -3000, et dans l'Égypte ancienne (-2500). Grèce antique : Dans la mythologie grecque, les songes ont leurs propres divinités, les Oneiroi, la plus connue est Morphée, dieu des rêves prophétiques. Aussi bien les philosophes que les médecins grecs se sont intéressés aux rêves et à leur sens. Ils y ont répondu de manière différente allant d'un événement sans conséquences (Aristote) à l'aide au diagnostic d'une maladie (Hippocrate)

Sédar, « Langage et poésie négro-africaine », in Liberté 1. Négritude et humanisme, Paris, Seuil, 1964, p. 167. 12 Ciosane ou Blanche-Genèse23. On francise le mot en lui adjoignant un article : Le Zulu24. On traduit littéralement : Les Bouts de bois de Dieu25 désignent les êtres humains en langage métaphorique wolof. Les périphrases, les calembours constituent des énigmes qui suscitent l’intérêt. On se sert de la prononciation phonétique : MhoiCeul26. Des associations sont inattendues : La

yeux sont les plus beaux du monde Et de ton sein je suis avide. Ils me disent que tu es brune, Qu’une brune a des yeux de braise Et qu’un cœur qui cherche fortune S’y brûle... Ô la bonne foutaise ! Ronde et fraîche comme la lune, Vive ta gorge aux bouts de fraise ! Ils me disent de toi, châtaine : Elle est fade, et rousse trop rose. J’encague cette turlutaine, Et de toi j’aime toute chose De la chevelure, fontaine D’ébène ou d’or (et dis, ô poseLes sur mon cœur), aux pieds de reine. Autre Car

et voilà les éclats qui rappliquent, et les mottes de terre qu'il est allé chercher en profondeur, et la boue. Le soldat, les deux mains crispées sur son casque, tente de se protéger la nuque. C'est à rire, ce geste, avec toute ces saloperies, ces bouts de fer qui vont se ficher profondément dans le sol et qui ne demandent qu'à pénétrer dans sa chair si fragile... même son casque ne pourra pas les arrêter. Le feu s'intensifie. Il faut démarrer. Où est donc ce putain de boyau, la tranchée, l'abri

du monde L’écrivain attire notre attention sur un fragment du monde qui échappe à notre regard. Exemple : le respect des morts d’Amadou Koné Ces écrivains veulent reproduire le réel tout en sollicitant notre sensibilité. Exemple : les bouts de bois de Dieu de Sembène Ousmane Précarité des conditions de vie de milliers d’ouvriers du chemin de fer Dakar-Niger. 2- une parcelle ignorée du monde. L’écrivain explore

Villegagnon leur tient : le fort est destiné à être un refuge pour les réformés qui fuiraient les persécutions en France et le gouvernement du fort obéira à la foi réformée. Après ce discours, les français assistent à une célébration pour remercier Dieu de leur avoir donné bonne route. Jean de Léry insiste beaucoup sur les attitudes que Villegagnon prend pendant la cérémonie. Après le repas, Villegagnon fait participer les nouveaux arrivés à la construction du fort. Il fait construire une maisonnette