Les Caractères 1688

Le premier document donne quasiment le thème de ce corpus : il est extrait du Rire, Essai sur la signification du comique, publié en 1899 par Henri Bergson. Le deuxième document est intitulé "De la ville", c'est un extrait des Caractères ou les mœurs de ce siècle de 1688, dans lequel Jean de La Bruyère dénonce ceux qui passent leur temps à rire des autres. Les deux derniers documents de ce corpus sont très récents : Axel Kahn montre dans L'Homme ce roseau pensant de 2007 que le rire sert à faire

donne pour ainsi dire la tonalité du corpus : il est extrait du Rire, Essai sur la signification du comique, publié en 1899 par Henri Bergson. Le deuxième document est non moins célèbre : intitulé "De la ville", c'est un passage des Caractères ou les mœurs de ce siècle (1688), dans lequel Jean de La Bruyère fustige avec une délectation acide la ville et ses microsociétés, composées de ceux qui passent leur temps à rire des autres. Les deux derniers documents sont très contemporains : généticien de renom

Ce groupement de textes est composé de trois extraits d’œuvres dont les époques d’écriture s’étendent sur quatre siècles. Le premier est issu des Caractères, de la Bruyère, paru en 1688. Les textes 2 et 3 proviennent respectivement de Choses Vues, œuvre posthume de Victor Hugo publiée en 1887, mais dont l’extrait étudié fut écrit en 1846, et d’un poème de Jacques Prévert, « La grasse matinée », du recueil Paroles, de 1946. Nous montrerons que malgré le fait que ces trois extraits sont issus de siècles

mouvement du classicisme à l'époque de Louis XIV possède un fort aspect moral. Les Fables de La Fontaine, les Maximes de La Rochefoucauld illustrent cet aspect. Les Caractères de La Bruyère font partie de cette catégorie de textes argumentatifs et instructifs. Après dix-sept années de travail, La Bruyère publie Les Caractères en 1688. L'oeuvre se compose de maximes et surtout de plusieurs séries de portraits satiriques, de caricatures qui visent à dénoncer souvent grâce à une argumentation indirecte

Livres V à X, Caractères , 1688, Jean de La Bruyère : La comédie sociale. Jean de la Bruyère (1645-1696), est né dans une famille de juristes. Après des études de droits, et l’obtention d’un héritage qui va l’anoblir, il devient le précepteur du Duc de Bourbon. Sacrifiant à l’esthétique classique, en 1688, il fait paraître, seul, les Caractères ou les Mœurs de ce siècle , de manière anonyme

brio l’état d’esprit de son époque, âge d’or des maximes. Réflexion : Proposer les maximes suivantes : ~ La Rochefoucauld, Les maximes, 1664 : « Nos vertus ne sont, le plus souvent, que des vices déguisés. » ~ La bruyère, Les caractères ou les mœurs de ce siècle, 1688 : Du cœur : 4- « Le temps, qui fortifie les amitiés, affaiblit l’amour. » 7- « L’amour et l’amitié s’excluent l’un l’autre. » Des femmes : 53- « Les femmes sont extrêmes : elles sont meilleures ou pires que les hommes. »

«banlieues» les suivent. Elle ne cesse donc de s’étaler et créée l’embarras chez les Français. Enfin, la soumission à la mode est révélatrice d’un comportement : celui l’asservissement social et politique des sujets. Ouverture possible sur : Les Caractères  (1688) de La Bruyère, un recueil de portraits et de maximes qui critique les idées sociales et politiques du XVIIème siècle (supériorité du roi sur ses sujets,…)

Arias – La Bruyère Paris en 1645. Il commence à rédiger Les Caractères (1688) dès 1670. C’est un livre qu’il a maintes fois remanié et augmenté. Le succès est rapide et l’ouvrage est réédité plusieurs fois du vivant de l’auteur. En 1693, il est élu à l’Académie française. En mai 1696, La Bruyère meurt suite à une attaque d’apoplexie. Classicisme : la fin du XVIIe siècle dans la littérature ; le Classicisme porte une doctrine et institue des règles ; il produit une esthétique. En littérature prime

Roy » - tout en écrivant des comédies de genres variés tels que « Le médecin malgré lui » , « Les Fourberies de Scapin » ou encore « L'Avare » et bien d’autres comédie-ballets . Il s’en suit des pièces qui devinrent plus élaborées approfondissant caractère et étude sociale , en vers comme « Le Misanthrope » , « Tartuffe » ,  «Les Femmes savantes », ou en prose comme « Dom Juan » . Peintre des mœurs de son temps , il dénonce le plus souvent les travers de la bourgeoisie en créant des personnages emblématiques

ses relations amicales avec Bossuet le mèneront à la rencontre du Grand Condé, qui n’est d’autre que Louis II, duc d’Enghien. La rencontre de cet homme lui permettra de devenir le précepteur du petit fils de celui-ci. En 1688, La Bruyère fait paraître une œuvre : Les Caractères, recueil de portraits et de maximes, qui obtient aussitôt un fort succès. Dans cette œuvre, il inclut un grand nombre de portraits de contemporains, présentés sous des noms imaginés, que le public s'amuse à retrouver et identifier