Les Caractères 1688

Classicisme : - Principes : créer des modèles en fondant chaque genre littéraire (théâtre, poésie, essai philosophique) sur des règles de construction claires et rigoureuses - Thèmes essentiels : La peinture des caractères et des désirs, des sentiments humains (// La Bruyère, Les Caractères) La confrontation de l’individu avec les contraintes sociales, politiques et morales  tragédie (amour vs devoir, lois) // Racine, Phèdre La figure de l’honnête homme, idéal équilibré (courtois, honnête, intelligent

Charles II ne régnera pas comme Charles Ier : question de caractère, certes, mais aussi de contexte. Plus personne, en Angleterre, même le roi, ne parlera désormais de monarchie absolue. La liberté religieuse est acquise une fois pour toutes sauf pour les catholiques. Les droits du Parlement ne seront plus jamais remis en question. Tel est le legs de la révolution de 1640, qui sera consolidé à la fin du siècle par la deuxième révolution, celle de 1688. Cromwell et Napoléon Bonaparte ont donc joué dans

Les  Caractères  de  Jean  de    la  Bruyère   De  l’Homme  :  Gnathon       Le texte que je vais vous presenter est un extrait des Caractères de Jean de la Bruyère qui a été publié pour la première fois en 1688 sous le titre complet les Caractères ou les Mœurs de ce siècle. Comme La Bruyère a beaucoup observé les seigneurs du 17ème siècle, cela lui a permis dans son ouvrage de critiquer les idées sociales et politiques, les mœurs, et en général

mariage de Figaro, où il remet en question la rigidité des hiérarchies sociales. Au XVIIIe siècle se développe aussi le drame bourgeois ☛ genre nouveau intermédiaire entre comédie et tragédie : - moment très pathétique - fin heureuse II. Marivaux : • 1688-1763 • Polygraphe (journaliste, romancier, théâtre) • Caractéristiques : attentif à la psychologie des personnages, à la manière • dont ils expriment leurs sentiments surtout amoureux. Le « marivaudage » : discours amoureux extrêmement indirecte où

qui est mauvaise pour l'homme, mais au contraire la vie en société. Il renforce aussi ces arguments en s’appuyant sur des exemples littéraires de grands auteurs, quand il cite « Ce grand malheur de ne pouvoir être seul !.. » La Bruyères, Les caractères, 1688, ou encore « Presque tous nos malheur nous viennent de n’avoir pas su rester dans notre chambre » Pascal, ce qui illustre le point de vue de Baudelaire et rend l’argument intéressant car il n’est pas le seul à soutenir que la solitude est quelque

l’Optimisme’, Chapitre III : ‘Comment Candide se sauva d’entre les Bulgares et ce qu’il devint.’ Nous n’hésiterons pas à faire un saut dans le temps en faisant appel à La Bruyère (XVIIème siècle) avec le texte ‘Des Jugements’ dans les ‘Caractères’ (Chapitre XII, 1688), puis nous retournerons un siècle plus tard en compagnie de Jaucourt avec son propre article ‘Guerre’ dans ‘L’Encyclopédie…’ (Tome 7, 1757). Développement Pour commencer, intéressons-nous à l’article de Damilaville, en ce qu’il nous

1667 Andromaque (Racine) 1670 Les Pensées (Pascal) 1673 Le malade imaginaire (Molière) 1674 L'Art poétique (Boileau) 1677 Phèdre (Racine) 1678 La Princesse de Clèves (Madame de La Fayette) 1668-1678 Fables (La Fontaine) 1688 Les Caractères (La Bruyère) 1699 Les Aventures de Télémaque (Fénelon) LE XVIIIe siècle Au temps de Louis XIV, toutes les créations artistiques doivent converger vers le roi, mettre en valeur sa personne, promouvoir son image.

sensibilité. Ses principaux auteurs sont: Beaumarchais Pierre Augustin Caron de (1732 - 1799) Bernardin de Saint-Pierre Jacques Henri (1737-1814) (L) Diderot Denis (1713 - 1784) (L) Laclos Pierre Ambroise Choderlos de (1741-1803) Marivaux (1688 - 1763) Montesquieu (1689 - 1755) Prévost (1697 - 1763) (L) Restif de la Bretonne Nicolas (1734-1806) (L) Rousseau Jean-Jacques (1712 - 1778) Sade Donatien, Marquis de  (1740 - 1814) (L) Saint-Simon Louis, Duc de  (1675 - 1755) (L) Stael Anne

être respectées afin de ne pas heurter le public : tout ce qui va contre la morale est banni (les scènes de violence, la mort, etc.) ; * Les bienséances internes relèvent de la cohérence des caractères des personnages. Le personnage a un caractère propre établi au début de la pièce et ce caractère est développé de manière cohérente jusqu’à la fin de l’action. 2. Définition des trois unités Unité de temps Les ellipses du discours aristotélicien rendaient mal aisée une formalisation claire

précurseur du réalisme (entre romantisme et réalisme) : il veut montrer la société mais utilise les thématiques des passions et des sentiments. Cet ouvrage sort du schéma narratif figé/ stéréotypé qu’on retrouve dans les romans Arlequins. Les caractères des personnages sont plus complexes. La société, le décor est plus fin/fouillé. Les liaisons dangereuses (1782) Choderlos de Laclos (1741-1803) * Siècle des lumières Dans le lettre LXXXI (81), écrite par la marquise de Merteuil au Vicomte