Les Caractères La Bruyère Animaux Farouches

révolter, annonçant le souffle de la révolution. Dans «Les animaux malades de la peste », il accuse les puissants de n'être pas justes puisqu'ils sacrifient le misérable, le pauvre au puissant. «Selon que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ». La Fontaine utilise la fable, l'apologue pour travestir son point de vue sur la cour du roi. Sans se stratagème, il serait embastillé pour ces idées. Les animaux représentent des personnages de différentes classes sociales:

Corpus : La Bruyère, Les Caractères, « la pauvreté » (voir ci-dessous) Voltaire, Candide, « la guerre » Voltaire, Candide, « l’autodafé » Montesquieu, Les lettres persanes, «  Paris, le roi de France, le pape » Montesquieu, De l’esprit des lois, «  De l’esclavage des nègres » Rousseau, Discours sur l’origine de l’inégalité, « la propriété » Beccaria, dei delitti e delle pene, extrait Lithographie Voltaire et l’affaire Calas (voir ci-dessous) La Bruyère, Les Caractères Le luxe insolent

de l'homme dans les genres de l’argumentation, du XVIe siecle à nos jours TEXTE A TEXTE B TEXTE C TEXTE D JEAN DE LA BRUYERE, « De l'homme », Les Caractères (1688). DIDEROT ET D'ALEMBERT, Encyclopédie, article « Misérable » (1751-1772). VICTOR HUCO, Discours à l'Assemblée (1850). ALBERT CAMUS, L'Homme révolté (1951). TEXTE A L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent

à une chimère qui possède des caractéristiques provenant de divers animaux, avec le champ lexical de l’organisme, tels les insectes (« dard » l.16), les mammifères (« gueule »l.15, « langue »l.16, « tête » l.11). Ce brasier se déplace également comme un animal, tantôt de manière furtive (« a bondi »l.3 « saute »l.13), tantôt de manière plus lente (« rampe ; avance » l.13). L’auteur montre ainsi le caractère changeant et farouche de cette « bête ». Les éléments sont fréquemment mentionnés dans

La Bruyère (1645-1696), Les Caractères. [pic][pic] Nous utiliserons l'édition « classiques de Poche », avec introduction et notes d'Emmanuel Bury, Livre de Poche n° 1478. |Biographie |L'œuvre et l'auteur : |Les sources : |L'art du Moraliste au XVIIèmesiècle | |  |•         Un livre « en train de se |•         Théophraste |•         La comédie (Molière) | |Bibliographie

genres de l’argumentation, du XVIe siècle à nos jours Texte A : La Bruyère, Les Caractères, « De l'homme », XI, n° 128, 1688. Texte B : Diderot et D’Alembert, Encyclopédie, article “Misérable”, 1751-1772. Texte C : Victor Hugo, Discours à l'Assemblée, 30 juin 1850. Texte D : Albert Camus, L’homme révolté, Gallimard, 1951 Texte A : La Bruyère, Caractères, « De l'homme », XI, n° 128, 1688.    L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles répandus par la campagne, noirs, livides

genres de l’argumentation, du XVIe siècle à nos jours Texte A : La Bruyère, Les Caractères, « De l'homme », XI, n° 128, 1688. Texte B : Diderot et D’Alembert, Encyclopédie, article “Misérable”, 1751-1772. Texte C : Victor Hugo, Discours à l'Assemblée, 30 juin 1850. Texte D : Albert Camus, L’homme révolté, Gallimard, 1951 Texte A : La Bruyère, Caractères, « De l'homme », XI, n° 128, 1688.    L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles répandus par la campagne, noirs, livides

facultatif – Séries ES - S | Objet d’étude : La question de l’Homme dans les genres argumentatifs. Textes Texte A : La Bruyère, « De l’Homme », 128, in Les Caractères 1688. Texte B : Fénelon, Lettre à Louis XIV, 1693. Texte C : Victor Hugo, Discours à l’Assemblée, 30 juin 1850. Texte D : Arthur Rimbaud, « Les Effarés », 1870 |Texte A

d’auteurs du XVIIIe siècle, le siècle des Lumières. Ce procès de transformation de la littérature en arme capable de changer la réalité a commencé avec La Bruyère. Cet écrivain n’est pas un philosophe des Lumières car il écrit dans le contexte du règne de Louis XIV et du classicisme. Cependant dans son œuvre ironique et satirique Les Caractères on a des passages où il critique la société (par exemple les disparités sociales) même si la morale est encore individuelle. A partir des Lumières on ne cherche

les personnages sur scène, et cela va faire apparaître la vérité des personnages. -Ergaste : tyran domestique. Plus précisément Ergaste se résume à un faciès trompeur. Marqué par la m par la méchanceté : « semble » assimilé à un animal « brutal » bestiale, « farouche », « violent », pas civilisé. L'effroi (objet d'effroi) : insiste sur l'effet négatif. -Léandre : indifférent. Apparaît à travers deux métonymies « âme glacée », « figure ». Métaphore filée qui évoque le froid et la mort (« ennui »