Les Cavaliers Aristophane

Chap. XI « Christus nos liberavit » ; de « Qu'est-ce que c'est que cette histoire... » à « Il s'appelle Dieu. » L'Homme qui rit (1968) de « Silence, pairs d'Angleterre » à « horreur de cela » : la satire politique, la figure du tyran *Aristophane, Les Cavaliers, (424 av. JC) *Alfred Jarry, Ubu Roi (1896), III, 2 *A. Camus, Caligula (1945), I,8 *Jean de La Fontaine, « La Chèvre, la génisse et leur sœur la Brebis en société avec le Lion », Fables * Denis Diderot, article « Autorité », in L'Encyclopédie

l'honneur d'Eudemos de Platées (330/29 av. J.C.) Sous l'archontat d'Aristophon, la tribu Leontis exerçant la neuvième prytanie, Antidoros fils d'Antinous du dème de Paiania étant secrétaire, le 11 du mois Thargélion, 19e jour de la prytanie. Aristophanes du dème d'Euonymeia étant épistate des proèdres. Le peuple a décidé, sur proposition de Lycurgue, fils de Lycophron du dème des Boutades. Puisque Eudemos a annoncé au peuple, précédemment, qu'il donnerait pour la guerre, si cela était nécessaire

porte une barbe, des oreilles pointues et un crâne chauve. Il y a deux trous pour les yeux et un pour la bouche. Le masque comique peut être très varié. Parfois, il caricature un personnage contemporain, bien connu des spectateurs. Dans Les Cavaliers, Aristophane plaisante sur le masque de l'acteur représentant Cléon : selon lui, l'homme est si laid qu'aucun fabriquant de masques n'a voulu le représenter. Les masques avaient différentes couleurs qui permettaient aux spectateurs de reconnaître les personnages

concours tragique, mais il lui fallut attendre 442av.J.-C. pour remporter le premier prix, distinction qui lui sera attribuée à quatre autres reprises. Dans la seconde moitié de sa vie, il quitta Athènes pour s'installer en Macédoine. Discrédité par Aristophane dans les Grenouilles au profit d'Eschyle, Euripide fut longtemps incompris de ses contemporains, que déroutaient l'originalité, l'esprit « révolutionnaire » de ses tragédies, irrespectueuses des dieux, des valeurs morales traditionnelles, et des

Agathon gagna le concours de tragédies aux Lénéennes 1 en 416. Cette date nous est transmise par Athénée, et elle doit provenir des listes officielles conservées à Athènes2. Socrate était alors âgé de cinquante-deux ou de cinquante-trois ans 3. Aristophane qui avait déjà publié les Nuées pour les grandes Dionysies en 423 avait une trentaine d'années ; sa première pièce date de 427. Alcibiade avait lui aussi la trentaine ; ce n'est que l'année suivante qu'il allait être élu stratège, l'un de ceux

la cité. • Dans Les Guêpes, Philocléon est corrompu : « une main délicate qui a raflé l’argent public se glisse dans la mienne ». Il ne respecte pas la déontologie du juge : « une fois entré en séance je ne fais rien de ce que j’ai promis ». Aristophane dénonce donc l’incompétence de certains citoyens dans l’exercice des magistratures pour lesquelles ils sont tirés au sort et leur cupidité (recherche immodérée de l’argent). Le théâtre a donc une fonction hautement politique : il aborde les travers

cinq cents magistrats (Socrate aurait donc été condamné par deux cent quatre-vingt voix contre deux cent vingt). Qui sont ces juges ? De simples citoyens volontaires, âgés d'au moins trente ans. Leur rémunération s'établit, nous apprend Aristophane dans les Cavaliers, à trois oboles par journée d'audience, soit le salaire d'une demi-journée de travail d'un ouvrier. Cette faible somme ne pouvait convenir qu'à des citoyens âgés, pour qui elle correspondait à une pension de retraite, ou à des jeunes gens

répondait aux Athéniens qu’ils n’avaient pas à rendre compte à leurs alliés de l’argent qu’ils avaient reçu d’eux. Nous combattons, disait-il, pour leur défense et nous éloignons les barbares de leurs frontières. Ils ne fournissent pour la guerre ni cavaliers, ni navires, ni soldats, ils ne contribuent que de quelques sommes d’argent qui, une fois payées n’appartiennent plus à ceux qui les livrent mais à ceux qui les reçoivent. » ■ PLUTARQUE, Vie de Périclès. 1. À quelles fins Périclès fait-elle transporter

la classe. On comparera un théâtre du XVIIe siècle avec un théâtre contemporain. 2. Comptez les personnages dans la scène 1 : quel effet produit leur nombre ? Dans la scène 1, entrent successivement : le portier, un premier puis un deuxième cavalier (qu'on désigne ensuite comme les "bretteurs"), un laquais puis un deuxième laquais qu'on désigne ensuite comme les "joueurs", un garde, une bouquetière, un homme et des porteurs de provisions de bouche, un bourgeois accompagné de son fils désigné

députés ou magistrats qui auraient un rôle d’exécuteurs : ils sont soumis au mandat impératif et font ce que le peuple leur dit de faire.              Cette conception trouve cependant dès sa genèse des critiques : le poète Aristophane, dans sa pièce de théâtre Les Cavaliers, dénonce la démagogie et reproche à certains orateurs de flatter les citoyens, voire de leur mentir pour les convaincre.                A l’inverse, concernant la démocratie directe, Aristote dénonce l’incompétence