Les Chats Baudelaire Commentaire

du monde occidental. Parmi les auteurs du XIXe siècle, on retiendra, entre autres, Nerval (Les Chimères) ; Baudelaire, (Les Fleurs du mal), Mallarmé et Rimbaud. Au XXe siècle, le sonnet continue d’être pratiqué par des poètes comme Louis Aragon et Philippe Jaccottet. Le sonnet est une forme fixe : « Parce que quand la forme est contraignante, l’idée jaillit plus intense » (Baudelaire). Il est composé la plupart du temps de quatorze vers distribués en deux quatrains et deux tercets, et obéissant

représentation visuelle de quelques unes des pièces, gravures dans ses différentes techniques, que j’ai eu le plaisir d’incorporer cette année 2010 au fonds de la Collection Gelonch Viladegut. En tant que collectionneur je me répète souvent l’aphorisme de Baudelaire (« Aux bourgeois » dans « Ecrits sur l’art ») : « Vous êtes la majorité, -nombre et intelligence ; -donc vous êtes la force-, qui est la justice. Les uns savants, les autres propriétaires ; -un jour radieux viendra où les savants seront propriétaires

attaque également, de façon plus générale, tout ce qu’il considère comme « les sottises du temps ». Dans la première de ses Satires, Boileau dénonce ainsi la société parisienne. Il affirme sa franchise, donnant pour preuve la manière dont il nomme les chats mais aussi un certain Rolet, bien connu des Parisiens de l’époque : « Je ne sais rien nommer si ce n’est par son nom./J’appelle un chat un chat, et Rolet un fripon. » Charles Rolet était à l’époque procureur au Parlement et sa malhonnêteté était de

l'on trouvera tous dans Alors ? vol. 3. On cherche à activer par là des attitudes attentives et critiques par rapport aux discours tenus par d'autres et par les apprenants sur la société cible et sur la sienne (dans les discussions, comparaisons, commentaires, explications...). Ces activités sont susceptibles de comporter des jugements évaluatifs, d'activer des réactions d'ethnocentrisme et d'intolérance, ou des processus d'acculturation et de dépendance culturelle, d'enfermement identitaire ou d'aliénation

l'auteur appellera lui-même le « syndrome albatros » dans une chanson éponyme 13 et qui se caractérise par un certain nombre de traits particuliers que nous allons détailler. 2 – LE SYNDROME ALBATROS Inspiré principalement par « L'albatros »14 de Baudelaire, le texte se définit par analogie avec son modèle. On y retrouve la figure du créateur : « poète estropié », « t'inventes un labyrinthe aux couleurs d'arc-en-ciel » métaphorisé par un oiseau, qu'il soit « phénix ivre-mort », « busard blessé » ou

marine, Comme hier, Si le bon Dieu l’avait voulu), Aragon (Il n’y a pas d’amour heureux), Jean Richepin (Les philistins, Les oiseaux de passage), Antoine Pol (Les passantes). Georges Brassens -7- L’œuvre de Brassens a été l’objet de nombreux commentaires et de nombreuses tentatives d’appropriation (aanpassing) (certains catholiques en particuliers, tel Jacques Charpentreau, essayant de démontrer que cet athée militant est un chrétien qui s’ignore…). Il est vrai que sa thématique n’est pas toujours

C’est fini le flirt dans le cimetière ; à partir de demain, tu pourras disposer de l’appartement de François, notre prof de gymnastique parti en vacances chez lui en Bretagne ; il m’a laissé les clés pour arroser les plantes et donner à manger aux chats. » J’étais fou de joie. On se mit d’accord sur un planning d’occupation : un jour lui, un jour moi. Quand l’appartement était occupé, on mettait sur la porte une punaise rouge. En partant, on la remplaçait par une punaise verte. Notre été fut merveilleux

lorsqu’il retrouve son livre de contes. Il a bien retrouvé la princesse, mais, elle aussi se plaint. Le petit homme représentant l’arithmétique débite des opérations sans queue ni tête; les chats interprètent un duo particulièrement expressif, fait d’onomatopées, de glissandi, de sons soufflés et colorés. Ce sont les chats qui nous introduisent dans le deuxième tableau représentant le jardin. L’enfant croit avoir retrouvé un lieu calme et reposant. Il n’en est rien. Le jardin est rempli « d’êtres » vivants

pianistes, Les dix doigts sous leur siège aux rumeurs de tambour, S’écoutent clapoter des barcarolles tristes Et leurs caboches vont dans des roulis d’amour. Oh ! ne les faites par lever ! C’est le naufrage... Ils surgissent, grondant comme des chats giflés, Ouvrant lentement leurs omoplates, ô rage ! Tout leur pantalon bouffe à leurs reins boursouflés. Et vous les écoutez cognant leurs têtes chauves Aux murs sombres, plaquant et plaquant leurs pieds tors, Et leurs boutons d’habit sont des prunelles

naturellement à la magie de l’Afrique. Le continent noir et le poème européen se répondent analogiquement dans le Poème, à travers des topoï comme « la brune enchanteresse » (À une dame créole) et « le parfum des verts tamariniers » (Parfum exotique) de Baudelaire,49 le panisme élémental – « la mer mêlée/Au soleil » - de Rimbaud,50 ce dernier alchimiste du je/jeu des sons et des couleurs dans la lecture négro-africaine de Senghor : Paradoxalement pour l’époque, en proclamant, dans Une saison en enfer,