Les Chimères De Nerval

III " Illusions ! vaines images ! " Nous dirons les tristes leçons De ces mortels prétendus sages Sur qui l'âge étend ses glaçons ; " " Le bonheur n'est point sur la terre, Votre amour n'est qu'une chimère, Votre lyre n'a que des sons ! " IV Ah ! préférons cette chimère A leur froide moralité ; Fuyons leur voix triste et sévère ; Si le mal est réalité, Et si le bonheur est un songe, Fixons les yeux sur le mensonge, Pour ne pas voir la vérité. V Aimons au printemps de

poème on voit apparaitre un certain lyrisme, comme dans celui de Charles Fontaine (amours d’un père à son nouveau née) ou bien comme dans les poèmes de Malherbe ou de Chénier (amours de son fils, mort) mais encore dans celui de Brizeux. Gérard de Nerval et René de Obaldia nous propose des textes ou l’on peut voir que les enfants sont innocent, naïf et qu’ils ne se rendent pas bien compte que la vie ce n’est pas que du bonheur. Dans les poèmes présentés ici, la beauté rime souvent avec enfance. Le

montée au paradis de la petite Leopoldine. Le fait que cette fille ne soit qu'une ombre peut également être associé a la douleur qui assombrit le cœur d'Hugo, a cette présence invisible qui le hantera jusqu'à sa mort. El desdichado, de Gerard de Nerval Je suis le Ténébreux, - le Veuf, - l'Inconsolé,Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie :Ma seule Etoile est morte, - et mon luth constelléPorte le Soleil noir de la Mélancolie. Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m'as consolé,Rends-moi le Pausilippe

................................…...11 Sois tranquille, cela viandra. Tu te rapproches. De Philippe Jaccottet……..………………………11 Arrivé dedans Rome de Jacques Grévin…………………………………………………………………………11 Une allée du Luxembourg de Gérard de Nerval………………..………….….….…………………………..13 Préface C’est en lisant de la poésie que je me suis rendu compte que la fuite du temps est un thème souvent abordé par les poètes. Ce thème est traité sous tous les genres et depuis tous les temps. La fuite

insurmontables. Ainsi pour les poètes maudits, la poésie n’est qu’un remède temporaire à leurs souffrances omniprésentes, et à fortiori pour Baudelaire à qui même la poésie ne permettra pas d’être délivré de son « Spleen ». Nerval quant à lui nous fait part de sa souffrance dans Les Chimères, il ne réussira pas à la surmonter et finira par se pendre en 1855. Sur le même modèle, certains poèmes peuvent-être ressentis comme un appel à l’aide désespéré, un besoin que même l’écriture ne peut combler. La poésie

consacra Gautier dans les « Poètes Français ». Il a publié un long article consacré à Gautier, dans « l’Artiste » repris sous le titre « Théophile Gautier par Charles Baudelaire » en 1859. Victor Hugo Hugo a été présenté à Gautier grâce à Nerval. Gautier admire Hugo, qui se montre en retour très bienveillant envers le jeune auteur : il lui fait notamment bénéficier de ses appuis et vante ses talents de poète mais aussi de prosateur. Victor Hugo écrit un poème « A Théophile Gautier » avant

bêtise humaine esclave d'un bonheur chimérique, toujours hors de portée. En effet, on n'est jeune - ou du moins plus jeune- qu'au présent alors qu'on est certainement plus vieux dans le futur. Dans les oeuvres au programme, à savoir Sylvie de Gérard de Nerval, Essai sur les données immédiates de la conscience de Bergson et Mrs Dalloway de Woolf , l'instant se présente comme le cadre d'une césure éprouvante de la volonté disputée par les moments opposés de la vie. Nous allons voir justement comment l'attente

son sentiment de solitude, par exemple dans son poème L'Albatros où il se compare au "prince des nuées", qui est "éxilé sur le sol au milieu des huées". L'un des plus grands poètes mélancoliques , Gérard de Nerval, partageait dans ses poèmes sa tristesse; il écrivait, dans son oeuvre Les Chimères en 1854, " le soleil noir de la mélancholie". Jacques Delille qualifia cette mélancolie comme consolatrice, il en fit même l'éloge. Du Bellay exprimait, dans Les Regrets, son manque de la patrie et sa nostalgie;

G. de Nerval. Les Filles de Feu, dont « Sylvie » et « Aurélia » (1854) (nouvelles) Littérature poétique • A. de Lamartine. Méditations poétiques (1820) ; Jocelyn (1836) • A. de Vigny. Poèmes antiques et modernes (1826) ; Les Destinées (1864) • V. Hugo. Feuilles d’automne (1831) ; Les Voix intérieures (1837) ; Les Contemplations (1856) (poésie lyrique) ; La Légende des siècles (1859-1883) (poésie épique) ; etc. • A. de Musset. Les Nuits (1836) ; Souvenir (1841) • G. de Nerval. Les Chimères (1854)

affectives en méditant sur la mort, sur Dieu, sur l’amour et la fuite du temps, sur la nature et sur la gloire, et au-delà de ces thèmes lyriques traditionnels sur la fonction du poète (Hugo) et sur une perception plus originale du fantastique avec Nerval, Nodier ou Aloysius Bertrand. Au-delà des thèmes pas toujours novateurs, les poètes romantiques revendiqueront un assouplissement de l’expression versifiée à la recherche d’une plus grande musicalité et de quelques audaces dans les mots et dans les