Les Contemplation Charles Baudelaire

bien parler de la beauté que de la laideur. La laideur physique est donc évoquée en poésie, mais souvent en poussant le lecteur à regarder plus loin que ce physique. On peut citer à ce propos «J’aime l’araignée» qui est un extrait du recueil Les contemplations d’Arthur Rimbaud qui semble être un bon exemple : en effet il montre la laideur de cette dernière mais dénonce le fait que l’on ne regarde pas plus loin que son apparence. On peut également citer «Le désespoir de la vielle» poème du recueil Le

conception de l'Amour et de la Femme qui, d'Atala à Aurélia, donne au Romantisme sa morale : si la Nature est inséparable de la passion amoureuse, c'est que l'une et l'autre incarnent la chance d'une véritable rédemption. 1) LA NATURE Charles BAUDELAIRE Correspondances     La nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles. L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers. Comme de longs échos qui de

Belley chez les jésuites. De juillet 1811 à avril 1812 Lamartine est envoyé en Italie. Il découvre Florence, Rome et Naples et rencontre une jeune femme Antoniella. A cette époque il rencontre Julie Charles une jeune femme qui meurt deux ans après leur rencontre sur les bords du lac du Bourget. Julie Charles devient l’Elvire des Méditations poétiques, recueil de vingt-quatre poèmes salué par un grand succès en 1820. Plus tard, il épouse Mary-Ann Birch. En 1829, il est élu à l’Académie française. Sa carrière

je prendrai mon repos : Vous serez au foyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et votre fier dédain. Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain : Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie. ELLE ETAIT DECHAUSSEE (Victor Hugo, Les Contemplations, 1856) Elle était déchaussée, elle était décoiffée, Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants ; Moi qui passais par là, je crus voir une fée, Et je lui dis: Veux-tu t'en venir dans les champs ? Elle me regarda de ce regard suprême Qui reste

de mai 1860, Charles Baudelaire travaille à un épilogue qu’il doit terminer comme il l’indique à son éditeur Poulet-Malassis : « Je travaille aux Fleurs du Mal . Dans très peu de jours, vous aurez votre paquet, et le dernier morceau ou épilogue, adressé à la ville de Paris, vous étonnera vous-même, si toutefois je le mène à bonne fin (en tercets ronflants) ». On sait ce qu’il en est et le poète n’a jamais achevé ce qui est resté un projet dans lequel Baudelaire déclare son

tension entre imaginaire et réel Dans Poésie et récit (1989), Dominique Combe (travaillant dans les sciences humaines et dans la littérature au CNRS) écrit : « Le « je » qui s'énonce dans Les Fleurs du Mal, dans les Illuminations ou dans Les Contemplations vise à la fois l'imaginaire pur et le réel ; la figure du poète y est construite, dans la mesure où c'est toute la tradition de la poésie lyrique – et l'image topique du poète – qui y est investie. Chaque fois qu'il dit « je », le poète assume

cette période qu'il rédige ses premiers poèmes d’adolescence, réunis dans le recueil Entre deux murs, encore fortement inspirés par Victor Hugo, Théodore de Banville ou Théophile Gautier. Mais c’est surtout la découverte des Fleurs du mal de Charles Baudelaire en 1860 qui fut marquante et influença ses premières œuvres. Plusieurs de ses poèmes sont publiés dans des revues en 1862. Il fait la connaissance à Sens d’une gouvernante allemande, Maria Gerhard, quitte son métier et part s’installer (et

des remises en questions…j’en passe et j’en oublie. C’est un monde où le corps côtoie l’amour et la haine, où l’esprit se heurte à l’incompréhension et à la réflexion, où Apollinaire rencontre Rimbaud pendant que Ronsard fait la connaissance de Baudelaire. De la souffrance, lisible sur le visage des soldats partant au front, décrite par Guillaume Apollinaire dans son poème intitulé « Départ » en passant par « La complainte d’un fusillé » où Jacques Prévert exprime

« La poésie n’a d’autres buts qu’elle-même » Baudelaire Poésie vient du mot « poien » qui signifie créer ou inventer en grec. L’histoire de ce genre antique est divisé en trois grandes périodes : classique, moderne et contemporaine. Charles Baudelaire est un poète du XIXe siècle influencé par les romantiques et les Parnassiens. Il a écrit plusieurs recueils célèbres comme « Les fleurs du mal » en 1861 ou « Le spleen de Paris » en 1869. Il prétend que «  la poésie n’a d’autres but qu’elle-même »

Charles BAUDELAIRE LE SPLEEN DE PARIS (PETITS POEMES EN PROSE), 1869 Ed. Livre de poche 16120 I. LA FRESQUE QUOTIDIENNE/URBAINE DU « PEINTRE DE LA VIE MODERNE » Poète est un flâneur qui glane des fragments de la vie moderne. Il est le « peintre de la vie moderne », à l’ère industrielle, capitale du Second Empire. Doc compl : C.Baudelaire, « Le peintre de la vie moderne », dossier p.3 sur l’artiste Constantin Guys (cf illustration couverture de notre édition). le travail prealable a la creation :