Les Contemplations Autobiographique Victor Hugo

m’en tienne à quelques idées, j’évoquerais plusieurs points : s’est-on interrogé, par exemple, sur les raisons (sinon historiques, bien sûr) pour lesquelles les contenus du second degré sont à ce point tournés vers le monde dans un rapport de contemplation et de spéculation au détriment d’un rapport d’action et de transformation d’une réalité ? Pourquoi le rapport technique au monde, par exemple, est-il si peu valorisé ? Et le rapport esthétique, qui avec sa composante essentielle de création, permet

cadavres. Il y avait des potences, bien que je ne me rappelle pas si je les ai vues ou non. Je ne me vois pas quitter le camp. Je me souviens seulement m’être senti comme assommé après avoir vu cela. Je venais d’avoir 20 ans et j’avais lu un livre autobiographique appelé Out of the Night. C’était une pâle description d’un camp de concentration faite par un réfugié allemand. Je me souviens être devenu fou de colère lorsque nous sommes retournés dans nos quartiers. Toute cette expérience était bien au-delà

cadavres. Il y avait des potences, bien que je ne me rappelle pas si je les ai vues ou non. Je ne me vois pas quitter le camp. Je me souviens seulement m’être senti comme assommé après avoir vu cela. Je venais d’avoir 20 ans et j’avais lu un livre autobiographique appelé Out of the Night. C’était une pâle description d’un camp de concentration faite par un réfugié allemand. Je me souviens être devenu fou de colère lorsque nous sommes retournés dans nos quartiers. Toute cette expérience était bien au-delà

témoignages. Ce type d’écrit cherche avant tout à prouver quelque chose. Il s’agit, la plupart du temps, d’un récit partisan, qui est centré sur un point revendicatif ou critique précis. Il se distingue en cela des mémoires, qui sont eux à caractère autobiographique. En fait, les témoignages défendent une thèse, alors que les mémoires retracent une carrière et donc traitent de nombreux thèmes différents. Ainsi, si le témoignage est « action de témoigner ; relation faite par une personne de ce qu’elle a vu

(Samson, 2002), voire même un « diable » (Foucher, 2005, p. 52) ou un « vampire » qui accroît ses réserves d’énergie aux dépens d’autrui (Rhodes, 1999 ; Lopez, 2001) ; le harcèlement est activé à cause de la haine qui trouve son origine dans « la contemplation de la complétude de l’autre » (Ancibure, Galan-Ancibure, 2006, p. 40), « le fond du harcèlement moral provient du refoulement sexuel en rapport avec la peur de l’autre » (Ancibure, Galan-Ancibure, 2006, p. 46). Ou alors le pervers « a quelque chose

qu'analyse Au delà du marxisme. Dans la mesure où une oeuvre est le reflet d'une vie, il est intéressant de relever que, sur la vingtaine de brochures et livres d'Henri de Man que nous avons cru devoir signaler ci-dessus, cinq ont un contenu autobiographique, y compris le présent ouvrage. Faut-il y voir la preuve que la personnalité d'Henri de Man avait une composante narcissique ? Sans doute une analyse psychologique de l'œuvre permettrait-elle de répondre à cette question et de lever quelques-uns