Les Contemplations En écoutant Les Oiseaux

Il n’y a pas d’amour heureux G. Courbet, L’Atelier du peintre F. Nadar, Portrait de Charles Baudelaire A. Rimbaud, « À la musique » L’art engagé, de la peinture d’histoire au documentaire Exercices d’approfondissement 1 V. Hugo, Les Contemplations, « Melancholia » 2 A. Rimbaud, Poésies, « Les assis » 3 R. Char, Fureur et mystère, « Chant du refus » et « La Liberté » 4 L. S. Senghor, Éthiopiques, « À New York » Prolongements 8 S O M M A I R E G. Moreau, Œdipe voyageur T. Chassériau

dialogues. Que dois-je faire. Je ne vois partout qu’obscurités. Croirai-je que je ne suis rien ? Croirai-je que je suis dieu ? 3. Toutes choses changent et se succèdent. Vous vous trompez, il y a... Et quoi ne dites-vous pas vous-même que le ciel et les oiseaux prouvent Dieu ? Non. Et votre religion ne le dit-elle pas ? Non. Car encore que cela est vrai en un sens pour quelques âmes à qui Dieu donna cette lumière, néanmoins cela est faux à l’égard de la plupart. 4. Lettre pour porter à rechercher Dieu.

d’analyse Pour réaliser l’analyse, écoutez plusieurs fois l’œuvre de Varèse, d’abord sans la partition, en suivant le plan que vous avez élaboré à partir du guide de lecture, puis avec la partition. Annotez votre partition au crayon à papier tout en écoutant l’enregistrement. Vous noterez sur papier à musique les éléments du langage musical que vous percevez aisément. Nous avons observé dans le guide de lecture que cette œuvre écrite de manière traditionnelle, et pour des instruments acoustiques, présentait

Jérôme, à qui l’on a confié un âne, qui le laisse voler, puis qui le ramène. Il y avait aussi le loup, frappé de contrition rapportant un pourceau dérobé. Bernard excommunie les mouches, lesquelles tombent mortes. Remi et Blaise nourrissent les oiseaux à leur table, les bénissent et leur rendent la santé. François, plein de très grande simplesse columbine, les prêche, les exhorte à aimer Dieu. Ung oyseau qui se nomme cigale estoit en un figuier, et François tendit sa main et appella celluy

Jérôme, à qui l’on a confié un âne, qui le laisse voler, puis qui le ramène. Il y avait aussi le loup, frappé de contrition, rapportant un pourceau dérobé. Bernard excommunie les mouches, lesquelles tombent mortes. Remi et Blaise nourrissent les oiseaux à leur table, les bénissent et leur rendent la santé. François, « plein de tres grande simplesse columbine », les prêche, les exhorte à aimer Dieu. « Ung oyseau qui se nomme cigale estoit en un figuier, et François tendit sa main et appella celluy

remembra-m d’un’amor de loing / vauc de talan enbroncs e clis / si que chans ni flors d’albespis / no-m platz plus que l’inverns gelatz / Ja mais d’amor no-m gauzirai / si no-m gau d’est’amor de loing Lorsque les jours sont longs en mai / le chant des oiseaux lointains m’est doux/ Et quand je m’évade d’où je suis / Je me souviens d’un amour d’ailleurs / Je vais le front bas de désir / Ainsi chants ni fleurs ni aubépine / ne me plaît plus que la gelée d’hiver / Je ne connaîtrai jamais le bonheur d’aimer/

desserra ; je respirai ; je n’étais plus seul : j’avais un ami. – 66 – VI Mes débuts. Le lendemain nous nous mîmes en route de bonne heure. Plus de pluie ; un ciel bleu, et, grâce au vent sec qui avait soufflé pendant la nuit, peu de boue. Les oiseaux chantaient joyeusement dans les buissons du chemin et les chiens gambadaient autour de nous. De temps en temps, Capi se dressait sur ses pattes de derrière et il me lançait au visage deux ou trois aboiements dont je comprenais très-bien la signification

remembra-m d’un’amor de loing / vauc de talan enbroncs e clis / si que chans ni flors d’albespis / no-m platz plus que l’inverns gelatz / Ja mais d’amor no-m gauzirai / si no-m gau d’est’amor de loing Lorsque les jours sont longs en mai / le chant des oiseaux lointains m’est doux/ Et quand je m’évade d’où je suis / Je me souviens d’un amour d’ailleurs / Je vais le front bas de désir / Ainsi chants ni fleurs ni aubépine / ne me plaît plus que la gelée d’hiver / Je ne connaîtrai jamais le bonheur d’aimer/

derrière son pilier, et là, il écoutait, il regardait, il savourait. Les bienveillants applaudissements qui avaient accueilli le début de son prologue retentissaient encore dans ses entrailles, et il était complètement absorbé dans cette espèce de contemplation extatique avec laquelle un auteur voit ses idées tomber une à une de la bouche de l’acteur dans le silence d’un vaste auditoire. Digne Pierre Gringoire ! Il nous en coûte de le dire, mais cette première extase fut bien vite troublée. À peine

son pilier, et là, il écoutait, il regardait, il savourait. Les bienveillants applaudissements qui avaient accueilli le début de son prologue retentissaient encore dans ses entrailles, et il était complètement absorbé dans cette espèce de contemplation extatique avec laquelle un auteur voit ses idées tomber une à une de la bouche de l'acteur dans le silence d'un vaste auditoire. Digne Pierre Gringoire! Il nous en coûte de le dire, mais cette première extase fut bien vite troublée. À peine