Les Contes d'Hoffmann

peut aussi envisager les prolongements de l’œuvre d’Hoffmann, comme source d’inspiration, dans les récits fantastiques français du XIXe siècle. Le Violon de Crémone est construit selon une narration complexe, permettant ainsi d’aborder les notions de narrateur et d’ordre du récit. Cette séquence peut être proposée aux élèves après une séquence sur le récit bref, pour mettre en lumière la diversité propre au genre de la nouvelle. L’œuvre d’Hoffmann est susceptible d’intéresser les élèves par sa brièveté

«beautés» bien au-delà de ce qu’en expriment généralement nos malades. Oyez, oyez les contes du 56 IMAGINAIRE & INCONSCIENT comte Potocki et ceux d’Hoffmann et de leur descendance jusqu’aux arrière-petitsfils cinéastes. Et le travail du texte, l’élaboration, le décryptage de continuer de concert leur cheminement de par le monde imaginaire de la folie de Schreber, de par les fantasmagories d’Hoffmann et leur « inquiétante étrangeté ». La Lecture de « l’Homme au sable » des « Élixirs du

littérature roucoulante des ex-censeurs de l’Empire[90]. » La trace d’Hoffmann est d’ailleurs décelable dans plusieurs contes philosophiques de Balzac. Ainsi Maître Cornélius, publié en 1831 dans la Revue de Paris, doit quelque chose à Mademoiselle de Scudéry qu’Henri de Latouche avait traduit en se l'appropriant sous le titre Olivier Brusson dès 1824[91]. Mais bientôt, la publication massive de traductions des contes d’Hoffmann et la mode qui en découle, détournent Balzac d'un genre qu’il estime

Rouher, un des principaux opposants à l’urbanisme haussmannien. Les comptes fantastiques d’Haussmann En 1867, Jules Ferry fait paraître une brochure dénonçant « Les comptes fantastiques d’Haussmann » (allusion ironique aux « contes fantastiques » d’Hoffmann qui ont un grand succès sous le second Empire). Au total, deux milliards de francs-or ont été dépensés, ce qui équivaut au budget annuel de la France. Le célèbre opposant républicain dénonce surtout la spéculation effrénée, l’enrichissement

la littérature roucoulante des ex-censeurs de l’Empire92. » La trace d’Hoffmann est d’ailleurs décelable dans plusieurs contes philosophiques de Balzac. Ainsi Maître Cornélius, publié en 1831 dans la Revue de Paris, doit quelque chose à Mademoiselle de Scudéry qu’Henri de Latouche avait traduit en se l'appropriant sous le titre Olivier Brusson dès 182493. Mais bientôt, la publication massive de traductions des contes d’Hoffmann et la mode qui en découle, détournent Balzac d'un genre qu’il estime

romantiques présentent un besoin d’évasion ce qui les pousse à s’intéresser à d’autres lieux comme l’Orient ainsi qu’à d’autres époques comme le Moyen-âge. L’imagination est attirée par ce qu’on appelle le surnaturel et le fantastique, comme en témoigne les contes de Charles Nodier, Théophile Gautier. De la même façon, on s’intéresse aux rêves et à la folie (Aurélia, 1855) □ Le mythe de l’artiste La création, fruit d’une inspiration, est considérablement valorisée par les partisans du romantisme. Ainsi,

et quelques autres qu’elle cristallise par son génie de l’interprétation et la rareté d’un timbre qui lui permet de chanter avec autant d’aisance dans le registre du soprano que celui du mezzo, et de jouer les trois rôles féminins dans Les Contes d’Hoffmann ! Originaire du Dauphiné comme Berlioz puisque née à Montalieu-Vercieu près de Crémieu en Isère, Ninon Vallin est Marguerite en juillet 1935 sous les halles séculaires de La Côte-Saint-André et son interprétation reste encore aujourd’hui l’exemple

A dix-neuf ans, Théophile Gautier rédige un article à la gloire d'Hoffmann, auteur fantastique allemand alors à peine connu en France. Un an plus tard, il publie le chevalier double, conte sous l'évidente influence de l'auteur berlinois. S'en suivent toute une série de récits mêlant ironie et poésie, amour et humour, dans lesquels l'écrivain met sa verve au service de ce genre très en vogue à l'époque. Le public connaît les contes fantastiques de Balzac, Mérimée ou de Maupassant, mais pas ceux de

Comique ou touchant, lunaire ou naïf, Denis Podalydès incarne la réussite d'un acteur dans ses choix de rôle autant que dans ses compositions. Julien Daillère dans le rôle du fils Pisançon, déménageur Nouvel arrivé sur la scène parisienne où ses 'Contes de la petite fille moche' cartonnent, Julien Daillère suit d'abord une formation au théâtre national de Chaillot tout en se diversifiant dans la réalisation de petits courts métrages. Il commence à écrire ses premières pièces, dont 'Du rouge', présenté

aspects qui imprègnent ce troisième livre de Gaspard de la Nuit, l’abolition des frontières entre le rêve et la réalité et la position de victime d’un narrateur à la merci de ses hallucinations. En France, le premier auteur à avoir écrit des contes fantastiques est Charles Nodier avec notamment Smarra ou les démons de la nuit publié en 1821 et dont Bertrand s’est certainement inspiré pour créer le personnage de Scarbo puisque Smarra est lui-même désigné comme « un nain difforme ». Il cite d’ailleurs