Les Fables Ne Sont Elles Destinées Qu Aux Enfants

Corpus : Texte A : Article du Monde 2, 19 février 2005 Texte B : La Santé, Hors série n°48 Texte C : Paul Morand, Apprendre à se reposer (1937) Texte D : La Fontaine, L’Homme qui court après la Fortune, et l’homme qui l’attend dans son lit (extraits), Fables (1668). Texte A - Article du Monde 2, 19 février 2005 Vivre sans portable, c’est refuser d’être sonné comme on siffle son chien. C’est aussi refuser de tout vivre en « temps réel ». Une illusion qu’analyse l’urbaniste et philosophe Paul Virilio

Fiche de lecture Fables, Livre VII, La Fontaine Support : Fables. La Fontaine. Collection Les Classiques de poche n°1198. Edition Le Livre de Poche. Septembre 2010. Présentation de l’auteur : Jean de La Fontaine, écrivain (poète, dramaturge, librettiste, romancier, moraliste) est né en 1621 à Château-Thierry et est mort en 1695 à Paris (on trouve sur lui un cilice lors de sa toilette mortuaire). On sait très peu de chose sur son instruction de jeune homme. Il a étudié au collège de Château-Thierry

souvent le « tu » ou le « vous », parfois le « nous » qui crée une communauté d’intérêt. Il les prend à témoin au moyen d’interrogations oratoires dont il n’attend pas de vraies réponses. Ces questions rhétoriques ou fausses questions sont simplement destinées à animer le discours et à varier le mode de l’affirmation. Il doit provoquer un phénomène d’identification à ses vues. L’adhésion recherchée est plus viscérale que réfléchie. Nous assistons alors à une modalisation forte. Le locuteur s’implique

........................................25 Christelle FUCILI Année 2000 Bilan critique sur les contes de fées littéraires au XVIIIe siècle 2/25 INTRODUCTION Les contes de fées évoquent de nos jours une littérature mignarde destinée aux enfants. En raison du regain d’intérêt que suscite le genre pour les Sciences Humaines, les textes sont soumis à des approches extrêmement diverses (ethnologiques, sociologiques, mythologiques, psychanalitiques, entre autres), entraînant trop souvent

sommes-nous jetés sur ta personne ? avons-nous pillé ton vaisseau ? t’avons-nous saisi et exposé aux flèches de nos ennemis ? t’avons-nous associé dans nos champs au travail de nos animaux ? Nous avons respecté notre image en toi. Laisse-nous nos mœurs ; elles sont plus sages et plus honnêtes que les tiennes ; nous ne voulons point troquer ce que tu appelles notre ignorance contre tes inutiles lumières. Tout ce qui nous est nécessaire et bon, nous le possédons. Sommes-nous dignes de mépris, parce que nous

y a entre le poète et le lecteur. Les poètes classiques ne sont pas les seuls à vouloir représenter le monde matériel. Les fabulistes, poursuivent le même but. Les fables sont des poèmes didactiques, qui ont pour particularité de représenter le monde de façon imagée, par des « caractères » ou « types », dont elles se servent pour transmettre une morale, permettant de comprendre les mécanismes du monde réel, et ce qu’il faut ou ne faut pas faire pour mieux y vivre. Comme les poètes classiques

très riche parce qu’ils permettent des changements d’identification selon les problèmes que doit affronter l’enfant. » p.29 « Comme nous ne pouvons pas savoir à quel age précis un conte de fées particulier a la plus d’importance pour un certain enfant, il est impossible de choisir parmi les innombrables contes celui qu’il convient de lui raconter […] Pour le choix des contes de fées, il est toujours bon de se laisser guider par l’enfant ». p.29/30 « S’il arrive aux parents de deviner correctement

Jean de La Fontaine, « La cigale et la fourmi », Fables.............................................................................. Texte B. Jean Anouilh, « Avertissement hypocrite », Fables................................................................................... Texte C. Jean Anouilh, « La cigale », Fables ............................................................................................................ Texte D. Italo Svevo, Fables..............................................

capitalisme commercial des Etats nationaux, mouvements de la Réforme et de la Renaissance. Plus on va vers l’Ouest, plus ces transformations sont sensibles. Les possessions des Habsbourg ont subi les premiers ces transformations et ces évolutions. Subissent-elles au XVIIème siècle un retour en arrière ? L’Ouest déjà transformé s’arrête-t- il ? L’Est encore immobile se met-il en mouvement ? Tels sont les problèmes que l’on peut se poser à la mort de Henri IV (1610), celle de Elisabeth 1ère (1603) et celle

sommes-nous jetés sur ta personne ? avons-nous pillé ton vaisseau ? t’avons-nous saisi et exposé aux flèches de nos ennemis ? t’avons-nous associé dans nos champs au travail de nos animaux ? Nous avons respecté notre image en toi. Laisse-nous nos mœurs ; elles sont plus sages et plus honnêtes que les tiennes ; nous ne voulons point troquer ce que tu appelles notre ignorance contre tes inutiles lumières. Tout ce qui nous est nécessaire et bon, nous le possédons. Sommes-nous dignes de mépris, parce que nous