Les Facons Du Regard Francis Ponge

temps légendaire  et mettre en relief les éléments culturels et religieux du xiiie siècle. Ces trois aspects sont, précisément, les orientations qui guident, aujourd’hui encore, notre perception du « roman ». En effet, nous sommes attentifs à la façon dont chaque auteur module les spécificités du genre romanesque, au «  héros  » – motif central du roman –  et enfin à la vision du monde qui transparaît à travers l’œuvre. • Au xvie siècle, grâce à la diffusion de l’imprimerie, le roman bénéficie

temps légendaire  et mettre en relief les éléments culturels et religieux du xiiie siècle. Ces trois aspects sont, précisément, les orientations qui guident, aujourd’hui encore, notre perception du « roman ». En effet, nous sommes attentifs à la façon dont chaque auteur module les spécificités du genre romanesque, au «  héros  » – motif central du roman –  et enfin à la vision du monde qui transparaît à travers l’œuvre. • Au xvie siècle, grâce à la diffusion de l’imprimerie, le roman bénéficie

un temps légendaire et mettre en relief les éléments culturels et religieux du xiiie siècle. Ces trois aspects sont, précisément, les orientations qui guident, aujourd’hui encore, notre perception du « roman ». En effet, nous sommes attentifs à la façon dont chaque auteur module les spécificités du genre romanesque, au « héros » – motif central du roman – et enfin à la vision du monde qui transparaît à travers l’œuvre. • Au xvie siècle, grâce à la diffusion de l’imprimerie, le roman bénéficie d’un

cadre, qui n’est pas exclusif, assure la cohérence entre les enseignements de français et d’histoire, rendant ainsi possible des activités et des travaux interdisciplinaires ; - une initiation à l’étude des genres et des formes littéraires ; - le regard sur le monde, sur les autres et sur soi à différentes époques, en relation avec l’histoire des arts ; - la pratique constante, variée et progressive de l’écriture, qui vient couronner le tout. La liberté pédagogique du professeur, définie dans la

restent fragiles et menacés par l’impatience du désir, le poète apparaît comme l’homme qui transgresse les interdits et ose regarder l’invisible en face, la descente aux Enfers s’apparente à la quête initiatique que poursuit le poète par l’exploration du langage. Orphée renait dans chaque poète, ils ont donc eux aussi une part d’obscurité de mystère… Plusieurs façons de bloquer l’accès à la poésie  : Mallarmé souhaite pour la poésie « une langue immaculée

art : il manque à la poésie « la quasi-immédiateté de la matière sensible » (M. Deguy) qui fait qu’elle se rêve autant qu’elle se pense « peinture » ou « musique ». Pourtant le poème, dans ses constructions et effets de montage, a pu s’emparer à sa façon des leçons des arts visuels : Apollinaire met en œuvre dans « Zone » une construction simultanéiste ; les avant-gardes dadaïste ou surréaliste juxtaposent les mots comme les objets dans les « collages » picturaux. La juxtaposition devient alors un

art : il manque à la poésie « la quasi-immédiateté de la matière sensible » (M. Deguy) qui fait qu’elle se rêve autant qu’elle se pense « peinture » ou « musique ». Pourtant le poème, dans ses constructions et effets de montage, a pu s’emparer à sa façon des leçons des arts visuels : Apollinaire met en œuvre dans « Zone » une construction simultanéiste ; les avant-gardes dadaïste ou surréaliste juxtaposent les mots comme les objets dans les « collages » picturaux. La juxtaposition devient alors un

occupés par l'Allemagne) sous les bombes, en particulier Dresde, le 13 février 1945. 3. L'effondrement du Japon Au moment où l'Allemagne capitule, le Japon n'est pas vaincu et son territoire d'avant la guerre n'est pas envahi. Le pays résiste de façon fanatique en utilisant les avions "kamikaze", qui causent des lourdes pertes aux Américains. Malgré les bombardements massifs sur les villes japonaises (bombardement de Tokyo aux bombes au phosphore), le Japon ne songe pas à se rendre. C'est pourquoi

religieuses, philosophiques et scientifiques qui influent sur la « vision du monde » des artistes. De plus, on note les facteurs propres de son évolution ; de façon externe, les réseaux concrets de la vie littéraire (amitiés, protections, maîtres et influences), l’histoire du livre, la connaissance des publics (les salons, la Cour et la Ville), et de façon interne, l’histoires des gens littéraires, la tradition rhétorique et poétique (« patrimoine génétique » des œuvres littéraires), les efforts de théorisation

à son domicile du 15, rue Armand-de-Pontmartin, à Avignon, en février 1953. « La rencontre des Hommes sans épaules fut une rencontre de vie, et, à ce moment-là, le message du groupe était celui d’une nouvelle génération. Il annonçait une nouvelle façon de voir les choses. La révolte des poètes du groupe était sans nuances, sans pitié. La revue nous fit entrer en un monde décapé, durement dessiné et assumé », a écrit Pierre Chabert (in Les Hommes sans épaules n°3/4, troisième série, 1998). Le projet