Les Faux-monnayeurs

     En France, sous l'ancien Régime, le supplice utilisé était fonction à la fois de la qualité du criminel et de la nature du crime: schématiquement, le noble était décapité à la hache, le voleur de grand chemin roué en place publique, le faux-monnayeur bouilli vif, l'hérétique brûlé vif, le domestique voleur de son patron pendu, etc. En , le législateur révolutionnaire vota une loi restée en vigueur jusqu'à l'abolition de la peine de mort, prévoyant que "tout condamné aura la tête tranchée"

de son temps, en même temps qu’une œuvre d’art achevée. Un faux dévot, Tartuffe, qui passe aux yeux du bourgeois Orgon et de sa mère Madame Pernelle pour un saint homme, s’est «impatronisé» dans sa famille. Malgré l’hostilité des siens, Orgon entend le marier à sa fille Mariane, mais le faux dévot est surpris par Damis, le fils de la famille, aux pieds d’Elmire, la seconde femme d’Orgon. Faisant preuve d’une habileté diabolique, le faux dévot retourne cependant la situation en sa faveur, fait chasser

véracité de la parole et de la conduite cette affirmation n’est pas nouvelle Ne pas mentir ne pas faire de fausses promesses ou de faux témoignages font partie des commandements les plus anciens Promettre sans tenir c’est abuser de la bonne foi de l’autre et léser la confidence qui doit exister entre des semblables Le menteur se sert des mots comme le faux monnayeur des pièces falsifiées C’est un acte grave Pensons à l’importance du serment Jurer est un acte solennel Gernet rappelle que ce moment

         En France, sous l'ancien régime, le supplice utilisé était fonction à la fois de la qualité du criminel et de la nature du crime: schématiquement, le noble était décapité à la hache, le voleur de grand chemin roué en place publique, le faux-monnayeur bouilli vif, l'hérétique brûlé vif, le domestique voleur de son patron pendu...          C'est en 1792 que l'on a décidé qu'il faudrait une sanction unique pour chacun.  Ainsi, le législateur a décidé que tout condamné aurait la tête tranchée

deux des ferrets qui sont en possession de Buckingham. D'Artagnan part pour l'Angleterre[->27] avec ses compagnons et leurs laquais. Il laisse en chemin Porthos, aux prises avec un ivrogne, Aramis, blessé au bras, et enfin Athos, accusé d’être un faux-monnayeur. Il rejoint enfin l'Angleterre avec un laissez-passer volé au comte de Wardes (l'amant de Milady). Il voit le duc de Buckingham, qui accepte de lui donner les ferrets, et ordonne à son joaillier personnel de fabriquer deux autres ferrets pour

Pologne le 10 juillet 1575 ; un règne de gloire et de conquêtes . Il reforma l'armée, créant la cavalerie polonaise pour contrer les attaques d'Ivan le terrible et mourut le 12 décembre 1586, épileptique... Un autre oncle, Istvan, illettré, menteur, faux monnayeur, finit ses jours dans le délire : Une folie telle qu'il prenait l'été pour l'hiver et se faisait alors voiturier en traîneau, comme par temps de neige sur des allées couvertes de sable blanc. Gabor Bathory, cousin d'Erzébet fut Roi de Transylvanie

(jusqu’en 1962) 1958 Ve République ; Retour de De Gaulle au pouvoir 1900 Colette Claudine à l’école 1913 Apollinaire Alcools 1913 Proust Du côté de chez Swann 1916 Tristan Tzara Manifeste Dada 1924 Breton Manifeste du surréalisme 1925 Gide Les Faux-Monnayeurs 1927 Mauriac Thérèse Desqueyeroux 1929 Giono Colline 1932 Céline Voyage au bout de la nuit 1933 Malraux La Condition humaine 1938 Sartre La Nausée 1942 Aragon Les Yeux d’Elsa 1942 Camus L’Étranger 1944 Anouilh Antigone 1944 Sartre Huis-Clos

carrière littéraire de Gide est incontestable, il a écrit des dizaines de romans, de traductions et de correspondances littéraires pendant sa vie, parmi lesquels on mentionne: Les Nourritures Terrestres (1897),La Symphonie pastorale (1919), Les Faux-monnayeurs (1925), Si le grain ne meurt (1926) et bien d'autres. L'influence de Gide a été immense: il est bien, selon les mots de Malraux, "le contemporain capital" de tous les hommes nés à la vie intellectuelle et sensible entre 1920 et 1935. A la fois

complexité « L’esprit du roman est l’esprit de la complexité », écrit Kundéra dans l’art du roman. 1. le roman comme œuvre ouverte L’œuvre a une multiplicité de sens avec lesquels joue le romancier (Jacques le fataliste, Diderot ; Les faux monnayeurs, Gide  = remise en cause du roman par lui-même ; La jalousie, Robbe-Grillet). Le romancier peut se refuser à la vérité nette : le roman peut être l’indécision. 2. le roman polyphonique : Bakhtine Aucun personnage dans le roman polyphonique

Historique a- Avant 1791 - Décapitation (épée ou hache) ( nobles - Pendaison ( meurtriers - Bûcher ( hérétiques, incendiaires - Démembrement du pénis ( violeurs - Roue ( brigands, meurtriers - Huile bouillante ( faux monnayeurs - Ecartèlement ( parricides et régicides b- Après 1791 - 1792 : la guillotine est adoptée. « Le supplice que j’ai inventé est si doux qu’il n’y a vraiment que l’idée de la mort qui puisse le rendre désagréable. Aussi, si l’on