Les Grandes Puissances Dans Le Commerce International Pendant Les 30 Glorieuses

INTERVENTIONNISME ET ISOLATIONNISME 1) La parenthèse wilsonienne a) Une tradition isolationniste La politique étrangère des USA était isolationniste depuis 1787 et avant 1917. Cette posture des USA dans les relations internationales s’appuie sur des textes fondateurs: * le farewell address de Washington en 1796. Le premier président des USA au moment de quitter ses fonctions et de retourner à la vie d’un simple citoyen, conseille ses concitoyens sur ce

Adieu à la croissance, par Jean Gadrey[1] Résumé du livre par Didier Minot Introduction : contestation de la croissance et voies de sortie. Depuis des décennies, la croissance économique est présentée comme la solution de tous les grands problèmes du monde et de chacun. Ce livre défend une thèse opposée : la croissance est un concept attaché à un monde en dépérissement, et sa poursuite obsessionnelle nous prépare des lendemains qui déchantent. Mais des voies alternatives crédibles sont

particulièrement dans les villes italiennes à la fin du Moyen-Age. A partir du XVe siècle, les historiens distinguent plusieurs phases : La première mondialisation débute avec les Grandes Découvertes en 1492 et le premier tour du monde de Magellan en 1520. L’exploration puis l’exploitation de ces nouvelles terres, le développement du commerce triangulaire au XVIe siècle et la constitution des premiers empires permettent l’affirmation d’une forme de mondialisation dominée par l’Europe de l’Ouest, marquée aussi

18 8 2. Les grandes théories économiques 9. 22 Adam Smith et la richesse des nations 22 10. L’analyse économique de Ricardo 24 11. La loi de Say 26 12. Les termes du débat sur les Corn Laws 28 13. L’analyse néoclassique 32 14. L’analyse macroéconomique de Keynes 34 15. Les rigidités de prix 38 16. La courbe de Phillips 42 17. La nouvelle économie classique 46 18. La nouvelle économie keynésienne 48 3. Les grands moments de l’histoire

d’un véritable système-monde à l’époque moderne 1. Les « grandes découvertes » 2. Des contacts accus entre civilisation 3. Une première mondialisation B) L’Europe, Vieux monde de transformation 1. Inquiétudes spirituelles et réforme du christianisme 2. Une existante fragile et précaire pour le plus grand nombre 3. La naissance des Etats Modernes C) Le Royaume de France, puissance incontournable 1. L’"invention" d’un territoire et d’un

19ème siècle, le Royaume-Uni domine l 'économie mondiale. Berceau de la révolution industrielle, il tire profit de son avance technologique acquise dès la fin du siècle précédent. Sa puissance, garantie par leur politique de libre-échange, instaurée en 1860 a permis d'amplifier cette consommation. Mais peu à peu, la Grande Bretagne se voit rattrapée par les États-Unis d'Amérique avec comme fer de lance de l'industrie, l'automobile, telle que l'entreprise Ford ou encore la sidérurgie et autres activités

marquée par des déséquilibres spatiaux multiples. D’une part, elle possède l’originalité d’avoir une capitale six fois plus peuplée que la deuxième aire urbaine du paysN 9, et qui regroupe un quart des étudiantsI 2 et la quasi-totalité des sièges de grandes entreprises du pays22. D’autre part, la ligne Le Havre - Marseille est souvent considérée comme la limite entre un ouest longtemps resté agricole et qui bénéficie aujourd’hui d’un important essor démographique et économiquen 1, et un est à l’industrie

communauté et sa prise en charge par la collectivité. Mais leurs adversaires font les critiques suivantes : l’embrigadement des masses pour la sauvegarde des intérêts des grandes familles, l’étouffement de toute personnalité originale au profit d’un modèle social type, le fait de favoriser trop souvent les géants de l’industrie et du commerce parfois au détriment des petites entreprises envers lesquelles l’État n’a pas les mêmes attentions. 3. L’État dans un système socialiste C’est toujours une construction

L’expédition de Bonaparte en Egypte est, en 1798-99, un geste précurseur de l’intérêt méditerranéen. Elle annonce la grande poussée de l’Europe qui, vapeur, capitaux, libertés et missions chrétiennes aidant, réinvente une Méditerranée, objet de l’impérialisme et aliment de l’imaginaire européen de Chateaubriand à Delacroix, de Flaubert à Cézanne. En 1815, l’Empire ottoman domine encore la plus grande partie des Balkans et la quasi-totalité des pays arabes du Machrek et du Maghreb : seul le Maroc échappe à

l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE)1. Cette intervention croissante s'est faite en grande partie sous la pression des organisations sociales, les gouvernants cherchant à obtenir, aux élections qu'imposait la démocratie, les voix de citoyens de moins en moins disposés à supporter les dysfonctionnements périodiques du capitalisme libéral, dont le plus grave, la « grande crise » des années 1930, a largement contribué à la naissance du deuxième conflit mondial. La régulation de