Les Gueules Cassées

ciel où j’espère Dieu nous réunira. Au revoir là-haut ma chère épouse. » sont les derniers écrits d’un poilu et source d’inspiration pour Pierre Lemaître et son nouveau livre « Au revoir là-haut ». L’œuvre parle donc de cette Grande Guerre, de gueules cassées et d’après guerre mêlant escroqueries et histoires d’amour. Nous suivons le retour de 3 soldats : Les deux premiers et ceux qui feront la paire tout au long de l’histoire sont Albert Maillard et Edouard Péricourt. Ce dernier subit une amputation

une toile de 110*87 cm peint en 1920, juste après qu'il se soit engager dans l'armée Allemande. Sur ce tableau son représenté en premier 3 hommes avec de multiple blessures qui sont eu durant la 1er guerre mondiale. Ils sont appelés les gueules cassées en tout il y en a 8 millions. Dans cette peinture, ils sont dans un bistrot en train de jouer aux cartes. Le joueur de gauche n'a ni d'oreille, ni de bras, ni d’œil, ni de jambe. Un visage défiguré. Le joueur du centre lui manque la moitié

un  jeu  de  cartes  allemand.  Les  trois hommes ont fait la  guerre,  et  en gardent de nombreuses séquelles, telles que  des membres  en moins  remplacés par des prothèses en  bois.  Ces  visages portant de lourdes séquelles ont un nom: "Les gueules cassées" .  Deux  d’entre  eux  ont  de  fausses  machoires   en  métal  (dont  l'une  porte  l'inscription  "Prothese  Marke:  Dix,  ce  qui  peut  signifier  qu'Otto  Dix  s'identifie  au  personnage),  l’un  n’a  plus d’oeil  et son visage est déformé du fait qu’il lui

Jacques, Lettres de guerre, 1914-1915. Le fait que ces lettres regorgent de détails est très révélateur de ce qu’il s’est passé là-bas. Les survivants eux-mêmes nous permettent d’imaginer l’horreur de la guerre. Quand on voit des photos des « gueules cassées », on peut imaginer ce qu’ils ont vécu. Mais nous ne pourrons jamais comprendre ce qu’ils ont vécu car nous ne pouvons pas comprendre physiquement les conditions de vies dans les tranchées. On ne peut pas recréer les tranchées et faire les mêmes

chambre des officier », film réalisé par François Dupeyron en 2001. Une adaptation du roman éponyme de l'auteur Marc Dugain, La Chambre des officiers de François Dupeyron s'intéresse ici à un aspect particulier de la Première Guerre mondiale : aux gueules cassées, ces soldats mutilés par les bombes, défigurés par les explosions. De la guerre, nous ne voyons rien, à part une scène furtive au début. Le récit s'attarde sur la rééducation de ces jeunes gens blessés Le film raconte la pénible convalescence

malin, du malicieux. On a le champ lexical de violence faites au visage : « enlevé le menton », « mâchoire a cédé », « soufflé le nez » dans un contexte de guerre (1ère GM). Le narrateur ne s’est pas encore vu, il n’a pas encore découvert sa « gueule cassée », mais par la métaphore du « miroir », on comprend qu’il est dans la même situation que ses camarades. 4) Marc Dugain, La Chambre des Officiers Alors que dans les trois textes précédents on est dans un système de récit au passé et a la troisième

et après la guerre. Ces pertes font la souffrance des fiancées et orphelins. Le traumatisme est immense, d’autant plus que quatre millions de soldats français rentre chez eux blessés, gazés, mutilés ou invalide. Les survivants, les « gueules cassées » rappellent l’horreur de la vie dans les tranchées. Militaires et civils sont durablement traumatisés par l’expérience de la guerre. La guerre a entrainé un déficit des naissances créant une classe creuse, parce que les hommes jeunes

efforts d'un pays étaient engagés. Cette période aura marqué l’humanité de par son extrême violence et sa monstruosité. Elle aura laissé des traces avec sa quantité pharaonique de mort : environ 10 millions, et beaucoup de blessés comme les « gueules cassées » par exemple. Ce sont les blessées de la guerre qui ont été défiguré à tel point que leur vie entière a été touchée. Elle a marqué les mémoires de nombreux soldats et a été une expérience particulièrement traumatisante et difficile à vivre. L’expérience

pouvoir nazi en 1933, Otto Dix est persécuté et censuré car ses œuvres qualifiées d’art dégénéré sont en partie détruites. 2. Analyse de l’œuvre Le tableau représente 3 anciens combattants mutilés qui jouent aux cartes. Ce sont des « gueules cassées » victimes de la Première guerre mondiale. Otto Dix attire le regard sur les mutilations des joueurs. Dans la lueur du lampadaire, on peut apercevoir une tête de mort, pour montrer le peu d’espoir qu’ils ont et les journaux en arrière plan rappellent

extrêmement graves... Les pertes sont souvent très importantes en cas d'attaque. Les soldats étaient exposés à de nouvelles armes telles que les mitrailleuses, les obus.. Beaucoup de soldats blessés dans le no man's land mourraient faute de soins. Les gueules cassées, c'est ainsi que l'on surnomait les victimes de blessures terribles pendant cette guerre, étaient représentatifs des dégâts que pouvaient causer ces armes. La guerre industrielle vient d'élaborer l'arme chimique et d'achever la déshumanisation