Les Hasards heureux de l'escarpolette

correspond à FRAGONARD. Cet art était un art de l’élite. Le premier malaise de l’objet rococo est tout d’abord le prix, car cet objet est complexe, soigné. Par conséquent, seule l’élite peut se le payer. Jean Honoré Fragonard, les hasards heureux de l’escarpolette, 1767 Un style extrêmement complexe pour les riches, et une sorte de non style pour les pauvres : très grande disparité. L’écart n’a cessé de se creuser avec le baroque puis le roccoco. Filippo Della Vallee, autel de l'annonciation

illustrer les premiers catalogues de mode. XII/ Les hasards heureux de l'escarpolette, 1767 [pic] Fragonard « l’escarpolette » : il travaillera beaucoup pour la Cour : c’est une œuvre de frivolité : une jolie jeune femme se balance dans un parc. L’histoire a été réelle : le marquis de Saint-Helm a été l’amant d’une jeune femme qui était mariée. Il en était tellement épris qu’il a demandé à Fragonard de la représenter. L’escarpolette se balance dans un courant de lumière raffinée Elle

de la nature humaine. Par effet de miroir, elle donne aussi à voir ce qui reste de superstition dans les coutumes européennes. Aux yeux des philosophes des Lumières, cette humanité exotique illustre aussi l’idée qu’il existe des hommes libres et heureux de vivre sans lois ni Eglise : une simple morale naturelle suffit à organiser leurs sociétés. Le déisme Le déisme désigne un mouvement de pensée qui, depuis l’Angleterre essentiellement, a condensé en une constellation de textes la philosophie

représentant du mouvement rococo. Sa toile la plus connue est sûrement Pierrot (1719). François BOUCHER (1703 – 1770) est aussi un peintre français, rococo. Son œuvre s’inscrit parfaitement dans l’esprit rococo du milieu du XVIIIème siècle. Les hasards heureux de l'escarpolette Fragonard Le libertinage au XVIIIème siècle, libertinage, est une façon de vivre qui se caractérise par le fait que le libertin est affranchi des mœurs et de l’éthique de son siècle. L’Encyclopédie de Diderot définit le libertinage comme

qui adoucit les couleurs. * Fragonard « la liseuse » Eléments évoquant le raffinement : * Les froufrous de la collerette, du nœud dans les cheveux, sur la poitrine, … * La pose (tenue du livre) * Fragonard « les hasards heureux de l’escarpolette » Escarpolette = balançoire, symbole d’inconstance Tableau licencieux : 2 hommes tentent de séduire une femme dont on voit les jambes, le pied déchaussé. L’homme à l’arrière, le baron de St Julien, est l’amant de la femme.

fulgurance visionnaire de l’exercice pictural. Et d’ailleurs, dans la production de Fragonard, le Verrou, conclut une série inspirée par l’amour, depuis les années 1775 ! Il s'agit même d'uns conclusion en forme d'apothéose volontaire. Les hasards heureux de l'escarpolette, le voeu à l'amour, Fragonard a aussi peint des scènes à la teneur anacréontique sulfureuse, obscène voire pornographique, dont le double sens, à l'apparente joliesse, place le spectateur en position de voyeur consentant. Ici, la violence

Scène amoureuse champêtre, titre suggérant autre chose, Francois Boucher, Leda, 1740, collection privée. Leda et le cygne, On decouvre quelle est accompagée d'une autre femme, tableau de fantasme ? Jean-Honnoré Fragonnard, Les heureux hasards de l'escarpolette, Voyeur. Atmmosphère sereine. Putti fontaines, tout montre un monde parfait,

mort de Louis 14. C’est la fin des hautes toiles  peinture sur chevalet. Fêtes champêtres, couleurs fraiches, douces, délicates ; rejetant la symétrie et estompant les lignes droites. J-H. Fragonard F. Boucher J-A . Watteau « Les hasards heureux de l’escarpolette » 1767 « Diane au bain » 1742 « Pierrot » 1718 b) Architecture Plus de simplicité, plus grande harmonie. Influence classique ( colonnes , symétrie). La splendeur est à l’intérieur des bâtiments  III. Jules Hardouin- Monsart combine

rococo se trouvent à Paris, à Venise et à Londres. Les Œuvres principales sont : * Les Fêtes vénitiennes, Watteau * Le Pierrot, Watteau * Le Déjeuner, Boucher * Le Bain de Diane, Boucher * Leda et le cygne, Boucher * Les Hasards heureux de l’escarpolette, Fragonard * Les Baigneuses, Fragonard * La Gimblette, Fragonard * Le Pèlerinage sur l’ile de Cythère, Watteau * Le Verrou, Fragonard * Le décor intérieur de l’hôtel de Soubise, Germain Boffrand * "La jeune fille", Watteau

par les rigueurs du cloître, il voulut essayer si la carrière des armes lui offrirait plus de charmes, et quitta l'habit de jésuite pour prendre celui de volontaire. Ce second choix cependant, aussi inconsidéré que le premier, ne le rendit pas plus heureux. Il revint chez les jésuites, qui lui pardonnèrent aisément sa faute, et l’accueillirent même avec tant de bonté, que les douceurs qu'il trouva parmi eux lui tinrent, pendant quelque temps, lieu de de vocation. Mais l'effervescence de son âge et