Les Jacobins

Français inventent aussi à cette époque la politique, avec leurs débats autour des affiches, des journaux qui se multiplient (L'Ami du peuple de Marat), des clubs politiques qui prolifèrent (les Cordeliers, où figurent les premiers républicains, les Jacobins où intervient Robespierre).  Les Parisiens restent des acteurs de premier plan, les Parisiennes aussi, lorsqu'elles ramènent au château des Tuileries à Paris Louis XVI et sa famille, lors d'une expédition armée à Versailles les 5 et 6 octobre, pour

qui payent un certain montant d’impôt) puisqu’ils sont élus par des personnes déjà élus par la population. Tout cela garantie que les représentants élus sont les meilleurs. 2. La critique des Jacobins Le suffrage indirect censitaire va être très vite critiqué notamment par le parti Jacobins, les sans culottes, les ouvriers qualifiés… Ces gens ne se reconnaissent pas dans les décisions de l’assemblée nationale d’autant plus que tout le monde pense comme eux. C’est donc que l’assemblée nationale

d´opposition à la politique d´uniformisation mise en place dans la foulée par les jacobins (Bochmann, 1993, P. 76-77). 10 Histoire de la langue française : L´essor de la langue nationale sous la Révolution française 3.2 L´uniformité linguistique 3.2.1 L´implantation agressive de la langue nationale (1793-1794) La politique de traduction des années 1790 à 1792 est suivie par la politique linguistique radicale des jacobins (Terreur) qui prennent le pouvoir dès le mois d´août 1792 et dont l´hégémonie

La rupture idéologique Loin d’avoir apporté la paix et la liberté à la Corse comme il l’espérait, la révolution sous l’impulsion des Jacobins prend une tournure qui conduit à la rupture entre Paoli et Paris. L’île se trouve très divisée, quasiment au bord de la guerre civile. Paoli est un pragmatique et un empirique. Sous l’impulsion des Jacobins, la révolution tourne à la terreur. Paoli qui avait souscrit sans réserve à l’esprit de 1789 s’inquiete de ces dérives criminelles qui l’horrifient

par Descartes, car pendant le siècle des lumières et la période du droit intermédiaire, la raison, additionné avec l’idée d’égalité, postule la supériorité de la loi, issue d’une autorité indiscutable. La jurisprudence allait contre cette égalité jacobine, en ce que si la loi doit être appliqué par le juge en fonction des circonstances de chaque cas d’espèce, alors deux jugements rendus sur deux affaires similaires peuvent diverger et ainsi causer des inégalités. Cela était inconcevable à cette époque

Georges Jacques Danton, Maximilien Robespierre et Jean-Paul Marat. Certains comme Condorcet demandent même l'instauration d'une République. Par méfiance envers le peuple, Bailly et La Fayette, suivis par la majorité des députés, quittent le club des Jacobins pour fonder le club des Feuillants. Pour eux la Révolution est finie et il convient de stabiliser le régime en soutenant la monarchie constitutionnelle. La FayetteDans une partie de l'opinion publique, le roi a perdu toute estime. De nombreux

pompe à Paris. Fermeture du club de Jacobins Sa chute n’entraîne pas immédiatement la fin des Jacobins. Le club est fermé, puis épuré des éléments supposés robespierristes, il rouvre ses portes peu après. Mais la pression de l’opinion contre la Terreur et ses responsables détermine la Convention à fermer la salle de réunion le 12 novembre 1794. Elle sera détruite six mois plus tard, un décret de 1795 ordonnant de transformer l’immeuble des Jacobins en marché public sous le nom de « marché

car ont voté la mort du roi ↳ sont aussi hostiles aux ultra-révolutionnaires (néo jacobins) car ils ont fait tuer Robespierre → pour se maintenir au pouvoir = thermidoriens vont conserver les instruments du gouvernement révolutionnaire ↳ maintien du salut public ↳ maintien du tribunal révolutionnaire → vont utiliser ces instruments CONTRE leurs 2 ennemis : - 1 - contre les néo jacobins = thermidoriens organisent une réaction politique + économique : - procèdent à une épuration

brûlent les châteaux pour détruire les registres des droits seigneuriaux. Les députés répondent par le vote du décret abolissant les privilèges (4 août). Une opinion publique se forme grâce à la multiplication des journaux et des clubs. Celui des Jacobins rassemble de nombreux députés et s’appuie sur un réseau de clubs affiliés en province. Celui des Cordeliers, plus populaire, est très actif lors des journées révolutionnaires. Des femmes engagées, comme Manon Roland, revendiquent le statut de citoyenne

un homme engagé prêt à défendre les valeurs républicaines. On peut considérer Bonaparte, comme un jacobin, de part son amitié avec des personnalité représentatives du camps montagnards tel que, Lucien Robespierre ( frère de Maximilien Robespierre ) ou encore Barras. Le camp montagnard étant, l'esprit le plus fort de la révolution, Bonaparte affirme sans difficulté sa personnalité de jacobin devant le peuple, ce qui lui a permit progressivement de prendre de plus en plus d'importance au sein