Les Liaisons Dangereuses Classicisme

durable aux idées informes des hommes ; • C’est une nécessité pour lui : en se séparant de son temps et des hommes, l’art tombe dans l’artifice, le formalisme ; la plastique pure, en surexcitant les facultés esthétiques, est moralement dangereuse : « le goût immodéré de la forme pousse à des désordres monstrueux et inconnus » (Baudelaire) ; au contraire, les génies nourris d’humanité sont grands (Dante, Shakespeare, Molière, Hugo, etc). 2. En quoi l’art peut-il être utile ?

inspirés par la défiance, le doute et la remise en question de la vision du monde par l’héliocentrisme. C’est la naissance du baroque où prédomine l’excès, la fantaisie, etc… vers 1660 une attitude morale apparaît. De la naît le style littéraire du classicisme qui est un retour au religieux et à la vision négative de l’humain. Eclairage du texte Agrippa d’Aubigné : C’est un poète passionné et surtout protestant. Il a vécu à la Rochelle car c’est une ville protestante. Il utilise beaucoup de figure de

société : étymologies, définitions et mise en rapport, problématiques soulevées, rapports possibles avec le genre romanesque pour hypothèses de lecture pour aborder les œuvres .Distribution d’exposés (à présenter à l’oral en septembre) : -le classicisme en art et en littérature -la naissance du protestantisme en Europe et son impact en France aux 16ème et 17ème siècles -le moralisme et ses représentants (si possible, dévotion et libertinage) -jésuites et jansénistes .Relire le cours. .Se faire

les intrigues amoureuses: héroine enlevée, lettres interceptées, chevalier déguisé. Le classicisme ou le règne de la raison L'âge classique est en fait la première partie du règne de Louis XIV (1661-1685) et à la période de la monarchie oabsolue. Le langage est fixe, les règles sont claires et surtout codifiées par Nicolas Boileau dans «Art poétique» (1674) Un idéal esthétique: Le Classicisme prône l'imitation des Anciens, il se décline en trois principes: clarté. Vraisemblance:

« Vivez si m'en croyez, n'attendez à demain, Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie. » XVIIe siècle Pour se rappeler des principaux auteurs: Sur la Racine de la Bruyère la Corneille Boileau de la Fontaine Molière. Deux Grands courants: Classicisme: Il multiplie les règles et les conventions à travers un ouvrage de Boileau: L'Art Poètique. Par exemple au théâtre, on instaure la règle des trois unités: un lieu, une seule action et une seule intrigue. Phèdre de Racine; Bérénice de Racine

thématiques des passions et des sentiments. Cet ouvrage sort du schéma narratif figé/ stéréotypé qu’on retrouve dans les romans Arlequins. Les caractères des personnages sont plus complexes. La société, le décor est plus fin/fouillé. Les liaisons dangereuses (1782) Choderlos de Laclos (1741-1803) * Siècle des lumières Dans le lettre LXXXI (81), écrite par la marquise de Merteuil au Vicomte de Valmont celle-ci se pose en rivale de son correspondant en matière de libertinage, ce qui est

Fayette. Le personnage n’est plus une incarnation d’une catégorie sociale ou d’une valeur morale. La règle de la vraisemblance (rappeler les trois règles de la tragédie : les trois unités, les bienséances, la vraisemblance), un des principes du classicisme, incite les auteurs à justifier les actions de leurs personnages en fonction de sa cohérence psychologique. Le personnage de la Princesse de Clèves n’est pas sans rappeler certaines figures de la tragédie (genre alors très apprécié). Elle incarne

mélange entre épopée, ouvrages historiques et poésie pastorale. Il comporte déjà une intrigue fictive mais souvent vraisemblable. Au Moyen-Age et à la Renaissance, épopée et roman étaient déjà confondus. 2-      Le XVIIe siècle : entre baroque et classicisme Le roman apparait comme un espace de liberté marqué par le spectaculaire, il se construit sur des histoires épiques. Les romans baroques et précieux oscillent parfois entre deux tendances :             Merveilleux et idéalisme de la littérature

d'une perfection peu crédible et l'atmosphère est ressentie comme trop idyllique. Le roman d'analyse est un autre genre très en vogue au xviie siècle. La Princesse de Clèves, de Mme de La Fayette, en est une parfaite illustration. Chef-d'œuvre du classicisme et du « roman d'ana­lyse » ancré dans l'histoire récente (et non plus dans une Antiquité lointaine ou une histoire de légende), avec des personnages inspirés de personnes réelles, le roman évoque, dans une langue très pure, les troubles de la passion

les petits marquis et la prude Arisoné (cette hypocrite jalouse, cette fausse dévote) se promettent de la perdre de réputation (V,4), exactement comme la marquise de Merteuil le sera, elle aussi, par la publication de ses lettres à la fin des Liaisons dangereuses ? Impossible. On a tous quelque chose en nous de Célimène, et la fin de la pièce, qui voit la fin de sa réputation, quand elle sort comme une étoile qui s’éteint dans la nuit, cette fin-là n’est pas comique, mais alors pas du tout.             B