Les Liaisons Dangereuses Jalousie

coutume de se tenir. Mariée avec un vaurien de belles manières, un de ces tyrans domestiques devant qui tout doit céder et plier, elle avait été d'abord fort malheureuse. Pendant cinq ans, elle avait dû subir les exigences, les duretés, les jalousies, même les violences de ce maître intolérable, et terrifiée, éperdue de surprise, elle était demeurée sans révolte devant cette révélation de la vie conjugale, écrasée sous la volonté despotique et suppliciante du mâle brutal dont elle était la proie

pour Pelléas, le PL fait penser à Pleurs ("C'est Pelléas. Il a pleuré"). Pour Arkël, le vieux roi d'Allemonde, déjà le son AK fait souvent penser à de la puissance, AKhenaton, le capitaine AKhab de Moby Dick, Karnak,... De plus le final EL fait la liaison avec Pelléas et Mélisande EL/EL/EL. ARK fait penser au grec "Arkhaios", càd. "Ancien". Donc en quelque sorte le nom d'Arkël induit la puissance, mais aussi la vieillesse. Le nom du royaume: Allemonde, n'est pas tout à fait un hasard, étant donné

............................. 115 VI. De l'amour et de la mer ....................................................... 117 VII. Des exemples ..................................................................... 118 VIII. De l'incertitude de la jalousie........................................... 118 IX. De l'amour et de la vie......................................................... 119 X. Des goûts.............................................................................. 120 XI. Du rapport

cuisinier qui doit goûter à ses sauces, le père Gaucher goûte son élixir et, de ce fait, devient la proie de certaines tentations. C'est une goutte, puis deux, puis vingt et bien vite un gobelet tout entier. Glissant chaque jour davantage sur la pente dangereuse du plaisir, il se laisse aller à quelques dérèglements incompatibles avec la vie monacale. Il s'en confesse. s'en repent, mais l'alcool est plus fort que Dieu. Le prieur décide alors de le sauver par les vertus de l'oraison de saint Augustin. Peine

ne faisons plus l'amour comme autrefois ? Est-ce qu'il pense que j'ai quelqu&#3 d'autre, parce qu'il ne m'a pas manifesté beaucoup d'intérêt ces trois dernières années ? Nous ne nous faisons jamais de scènes de jalousie et je trouvais cela formidable jusqu'à ce fameux matin de printemps où j'ai commencé à soupçonner que ce n'était qu'un manque total d'amour de part et d'autre. J'ai fait mon possible pour ne plus y penser.

avait coutume de se tenir. Mariée avec un vaurien de belles manières, un de ces tyrans domestiques devant qui tout doit céder et plier, elle avait été d’abord fort malheureuse. Pendant cinq ans, elle avait dû subir les exigences, les duretés, les jalousies, même les violences de ce maître intolérable, et terrifiée, éperdue de surprise, elle était demeurée sans révolte devant cette révélation de la vie conjugale, écrasée sous la volonté despotique et suppliciante du mâle brutal dont elle était la proie

coutume de se tenir. Mariée avec un vaurien de belles manières, un de ces tyrans domestiques devant qui tout doit céder et plier, elle avait été d’abord fort malheureuse. Pendant cinq ans, elle avait dû subir les exigences, les duretés, les jalousies, même les violences de ce maître intolérable, et terrifiée, éperdue de surprise, elle était demeurée sans révolte devant cette révélation de la vie conjugale, écrasée sous la volonté despotique et suppliciante du mâle brutal dont elle était

| | | | | |Laclos (1741-1803) : Les Liaisons | | | | |dangereuses (1782). | | | | | |

1735-1736), Crébillon fils (Le Sopha, Les Égarements du cœur et de l’esprit), L’Abbé Prévost (Manon Lescaut, 1731), Restif de la Bretonne (La Vie de mon père, 1779), Bernardin de Saint-Pierre (Paul et Virginie, 1787), Choderlos de Laclos (Les Liaisons dangereuses, 1782) pour le roman ; André Chénier pour la poésie ; Buffon pour la réflexion scientifique (Histoire naturelle en 36 volumes, publiée de 1749 à 1789) ; Vauvenargues, Chamfort pour les maximes ; Marmontel (1723-1799), Mme Roland (1754-1793)

Dans nos sociétés contemporaines, où le culte de l’apparence a pris une place prépondérante, les récits de Narcisse et de Dorian Gray sont particulièrement parlants. Avec leur physique d’Apollon, les deux jeunes hommes suscitent le désir et la jalousie de ceux qui les croisent ; une situation qui, de l’extérieur, semble enviable, mais qui cache de bien sombres conséquences. Le problème n’est pas, à proprement parlé, leur apparence avantageuse, c’est le caractère excessif de l’amour qu’elle convoque