Les Limites Des Monétaristes

La politique monétaire et ses limites Introduction La création monétaire est aujourd’hui massivement le fait de banques commerciales à travers la distribution de crédits à l’économie. Cette situation qui porte en germe un risque d’inflation lié à un excès de distribution de crédits amène les autorités à mettre en place un mécanisme de contrôle bancaire avec pour objectif de contrôler le rythme de progression des moyens de paiement dans l’économie. Dans l’union économique et monétaire c’est la

agents dans leur globalité), les ménages dégagent structurellementune de financement, tandis que les entreprises et l’Etat ont un de financement. L’endettement est donc un phénomène nécessaire à la dynamique économique, mais il convient de le limiter pour assurer la des agents. Il existe plusieurs modes de financement. Pour les entreprises, on distingue l’ , (issue de son épargne) du financement (émission d’actions ou d’ , crédits ). Jusqu’aux années 80, le financement intermédié

naturellement au enseignement des économiste classique est plus précisément a J.B Say (1803) qui a dit « l’offre crée sa propre demande ». Nous somme ici à l’opposer du raisonnement de Say, car les keynésiens c’est la demande. Les économistes monétaristes sont les premiers opposant au keynésien et donc adhère a cette pensée classique car ils en sont les héritiers. Nous allons nous intéresser aux deux variables macroéconomiques de la demande globale qui sont en premier lieu la consommation et

La hausse des profits (hausse des dividendes pour les actionnaires) ; * La hausse des prix engendré par une politique commerciale couteuse (frais de publicité, …) 3) Inflation par la monnaie : C’est la théorie qu’avance le courant monétariste pour expliquer l’inflation. Il s’agit d’un excès de liquidité de la monnaie par rapport à un niveau de production inchangé (PIB). L’augmentation de la masse monétaire est due aux octrois de crédits (d’investissement, à la consommation, …) qui conduisent

leur origine. - Relative rareté : valeur intrinsèque élevée pour un faible volume facilitant leur usage pour les transactions importantes. - Facilement reconnaissable : grâce à l'effigie ou aux signes authentifiant leur origine, ce qui permet de limiter leur contrefaçon. 2.2 – Du bimétallisme au monométallisme : A l’origine, les systèmes monétaires mis en place étaient basés sur le bimétallisme : pièces d’or et d’argent circulent librement et en même temps avec un pouvoir libératoire illimité (capacité

existe deux interprétations distinctes concernant la courbe de Phillips. L'interprétation Keynésienne s'appuie sur une très forte relation entre le taux de chômage (croissance des salaires nominaux) et l'inflation. A contrario, l'interprétation monétariste se base sur le fait qu'à long terme, le chômage n'est plus fonction du taux d'inflation et qu'il existe un chômage structurel (ou naturel) indépendant de la conjoncture économique. Dans le cas de notre étude, nous allons tenter de répondre à la

multiplicateur de crédit • Les limites de la création monétaire        2. La séquence keynésienne : la « création » monétaire • Le diviseur de crédit III. Des acteurs primordiaux du système bancaire : SEBC, Banque de France et Trésor Public A. Le SEBC et la Banque de France : la hiérarchie du système bancaire 1. Le SEBC • Les grands principes de fonctionnement du SEBC : le cadre est plutôt monétariste • L’organisation du SEBC            

qu'avec ce déficit, il y ait une trop forte création de monnaie, qui pourrait être entreprise pour le financer. Cette création de monnaie amènerait à une inflation qui devrait augmenter les prix à l'intérieur du pays. Pour Friedman, chef de file des monétaristes, toute création monétaire n'augmente que la demande, sans augmenter la production, les prix progressent donc. Cette idée s'est imposée et, aujourd'hui, la banque centrale européenne n'a pas le droit de financer un déficit public par création monétaire

La théorie monétariste: le renouveau de la théorie quantitative A partir des années 1970, on a assisté à une remise en cause du raisonnement keynésien. La montée simultanée de l'inflation et du chômage, les dérèglements monétaires internationaux, l'incapacité des politiques keynésiennes à venir à bout du ralentissement conjoncturel... ont favorisé le retour à une conception plus classique de la monnaie. La théorie quantitative est reprise, aux Etats-Unis, par les économistes monétaristes. Friedman

pertinente à cette réflexion, nous décrirons dans un premier temps les conditions dans lesquelles se crée la monnaie (première partie), puis nous nous interrogerons sur la spécificité de la zone euro dans ce domaine (deuxième partie), avant d'aborder les limites au modèle européen (troisième partie). La création de monnaie permet l'approvisionnement de l'économie en liquidités destinées à permettre les transactions sur les biens, les services et les actifs (réels ou financiers). Elle permet également